La Roue du Temps, Tome 1/14 : L'Oeil du Monde

lu et appréciée mais j'accrochais souvent sur les noms des personnages ce qui ralentissait ma lecture .

Depuis longtemps sur ma liste de saga à lire, la nouvelle traduction de Bragelonne m'as fait sauter le pas.

Un univers très riche mais on le découvre petit à petit. Un glossaire permet aussi de revenir sur ces informations.

Dans un univers de Fantasy, on suit les pérégrinations d'un groupe de jeune paysans qui sont pourchassé par des créatures des ténèbres. Une course poursuite qui permet de garder un certain rythme et de ne pas s'ennuyer.

Malgré une trame 'classique' dans l'histoire, la découverte de cette univers fait une grosse différence et nous donne envie d'en savoir plus.

Ce livre laisse apercevoir au lecteur tout le potentiel et la complexité de ce monde, on sait qu'on est au début de quelque chose de grand et d'épique.

J'ai aimé la construction de l'histoire, c'est un long road trip initiatique avec des personnages qu'ont arrache a leur petit coin paumé pour les jetés sur les routes de ce monde très crédible et bien présenté.

ça peux paraître un peu manichéen pour l'instant avec des similitudes au seigneur des anneaux ( similitude qui se limite a ce premier tome de ce qu'on m'a dit).

la lecture est fluide, le rythme peux parfois sembler un peu lent compte rendu des plus de 1000 pages du pavé :) j'ai été assez surpris de la fin et de l'affrontement qui m'a semblé un peu expédié et facile ainsi que des transitions un peu brutal lors des derniers chapitres, mais j'ai envie direct de lire la suite et ça en dit beaucoup.

Après le 1er tome, j'ai envie de lire le 2e, ce qui a mon avis est une excellente chose. Sans dévoiler l'histoire, je trouve celle-ci, à la fin de ce tome, bien construite. Les personnages sont très bien développés. Je trouve seulement que les moments forts du livre ne sont pas très nombreux. Il y a comme une sorte de stagnation, il est clair que l'on apprend des choses tout le long du livre, mais il reste néanmoins que la globalité est assez lente.

Ce fut une lecture agréable. Les phrases peuvent être assez lourdes et longues cependant l'histoire en vaut la peine malgré les longueurs. Il y a tout de même de l'actions et on découvre peu à peu le monde crée par l'auteur. On est loin de tous savoir sur le monde qui est très riche, c'est encore flou, cependant ça reste un plaisir de l'appréhender au fil des pages.

L'histoire pour moi a été un point fort plus que les personnages. Egwene par exemple m'a beaucoup énervé, les passages où on la suivait me paraissaient beaucoup plus longs que les autres ! Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Pareille pour Moiraine, ça allait mieux à la fin mais elle m'a profondément énervé au début. A contrario j'ai beaucoup apprécié Rand, les autres garçons en général et Nynaeve.

Spoiler(cliquez pour révéler)J'espère pouvoir revoir le fils et la fille de la reine ils m'ont paru très sympathique ! Et je me demande ce qu'est devenu Thom le trouvère puisqu'il est sûrement vivant !

C'est après avoir regarder la série TV que j'ai enfin décidé d'ouvrir le livre et je n'ai vraiment pas été dessus.

Un très bon roman Fantasy .Beaucoup d’aventure et de suspense . Le début était un peu lent mais en persévérant j’ai beaucoup aimé .

Un livre ou l auteur choisit de nous tenir en haleine en alternant description de l environnement, pensées internes des personnages et histoire.

Passez votre chemin si vous vous attendez un rythme effréné pour l histoire.

Tout se met en place et l auteur apporte des réponses à nos questions en les distillant le long de la lecture.

J’ai persévéré mais laché l’affaire avant la moitié. Problèmes de rythme et plein de passages m’ont fait lever les yeux au ciel

Déjà, commencez en imaginant que le protagoniste se nomme "Mich'el Toutatis". Oui, pour un anglophile Rand'al Thor en est l'équivalent.

Le grand méchant est une espèce de satan nommé baal'zemon. De nombreux noms de personnages et de lieux sont à l'avenant : des copies et déformations mineures de mythologies.

"L'hommage" à Tolkien et Zimmer Bradley tient du plagiat ; le premier tome suit notamment la trame du premier tome du SdA avec de mineures variations : trollocs = trolls+orcs, il y a l'équivalent des nazguls, des agents infiltrés du mal (comme les agents de Morgoth puis de Sauron) etc.

Le protagoniste est accompagné de Mat (à la place de Merry) et Perrin (à la place de Pippin). Croyez-moi, l'auteur tente de créer sa communauté de l'anneau et il y échoue de manière spectaculaire.

Ce monde se veut riche, mais il ne tient pas la route une seconde ; dès le prologue, on devine que quelque chose cloche et le millier de pages qui suit le confirme.

Une cohorte de personnages antipathiques occupent la majorité du récit ; Rand a beau être le protagoniste, il est surtout témoin et ne fait pas grand chose, ne dit pas grand chose (dur de lui en vouloir en un sens car il est après tout un berger adolescent qui a grandi dans un coin paumé).

Votre suspension de l'incrédulité doit montrer son élasticité car de nombreux évènements sont physiquement impossibles et ne pourraient s'expliquer que par des pouvoirs de téléportation que certains personnages ne possèdent pourtant pas...

Le cycle de la roue du temps est vanté comme le fleuron de la Fantasy, d'où mon peu d'indulgence.

Ma conclusion est qu'il ne mérite pas ce statut, notamment au vu du plagiat (il est très commun pour les auteurs nord-américains de plagier Tolkien en pensant que personne ne s'en rendra compte, cf La tapisserie de fionnavar), du peu d'inspiration, des personnages peu intéressants et du rythme catastrophique du récit.

Les défauts de ce roman sont si nombreux que je pourrais écrire une thèse à son sujet et certains l'ont d'ailleurs déjà fait (une de ces études en anglais est intitulée "A study in stupidity").

D'habitude, je mentionne toujours le "positif objectif" d'un roman que je n'ai pas apprécié, mais là je n'ai rien à dire. Aucun personnage ne fait "humain", les interactions sont ratées, les évènements ne font aucun sens, le monde n'est pas crédible.

Mention spéciale : le prologue se la joue tellement épique que cela atteint des sommets de ridicule et je suis à peu près sûr que le but de l'auteur n'était pas de me faire secouer la tête et soupirer d'exaspération devant sa prose.

J'ai fini les 1200 pages de ce volume et je ne lirai jamais la suite.