La Roue du Temps, Tome 7/14 : Une couronne d'épées

Comme d’habitude, les tomes de la Roue du Temps ne déçoivent jamais. Ce tome 7 ne fait pas exception : le récit, l’univers, les (nombreux) personnages sont maîtrisés de bout en bout. Ce sont toujours d’excellents romans de fantasy. Toutefois, celui-ci m’a un peu laissé le goût frustrant d’un tome de transition assez plat, qui peine d’autant plus à être marquant puisqu’il arrive après deux très bons tomes.

J’ai trouvé sur ce tome que la saga s’essoufflait un peu. Est-ce durable ou seulement passager (puisqu’il est normal qu’en 14 tomes, certains soient plus là pour amener l’intrigue ailleurs), je ne saurai encore le dire. Je me souviens encore des compliqués tomes 3 & 4 après l’excellentissime tome 2 et qui ont pourtant mené à l’incroyable tome 5. Encore une fois, j’ai apprécié ma lecture, c’est toujours un plaisir, mais il est vrai que je l’ai trouvé redondant. L’intrigue ne bouge pas vraiment, les personnages sont au même stade, que ce soit Rand, Egwene, Elaine et Nyaneave, sans compter Mat et Perrin qui sont au point mort depuis longtemps. Beaucoup de scènes des tomes précédentes demeurent encore inutilisées : l’Ajah Noir, Elaida, les Fils de la Lumière, les Rejetés, etc. Tous ces antagonistes se mettent en place, font miroiter des malheurs à venir. Mais au bout de deux tomes de promesses de confrontation, il m’en faut un peu plus. Même les personnages n’ont pas tant évolué au sein des deux tomes, il n’y a pas de nouveaux défis, pas de nouveaux exploits (si ce n’est un pour Rand à la fin qui ne change pas grand-chose). Parfois, les descriptions longues et détaillées de Robert Jordan sont agréables, mais il faut un peu accélérer aussi.

Bref, j’espère un tome 8 un peu plus dynamique et moins similaire aux deux qui le précèdent.

Encore un très bon tome, qui vient étoffer un peu plus l'univers de la Roue du Temps et l'évolution des personnages est intéressante à suivre.

Petit bémol sur la traduction française de ce tome: il y avait déjà des erreurs sur les prénoms dans d'autres tomes mais dans celui-ci, on fait apparaître des personnages qui ne sont même pas dans les scènes en cours.

Le tome 7, « Une Couronne d’Epées » est riche en péripéties et en développement.

Le démarrage du roman est, comme de coutume, plutôt lent et en longueurs sur les 200/300 premières pages, puis tout s’enchaîne de façon plus satisfaisante et addictive pour les différents groupes de personnages. Jusqu’à l’apothéose finale…

Il est difficile de détailler sans spoiler les arcs qui m’ont particulièrement plu, mais voici quelques mentions honorables pour :

- Mat, notre pauvre Mat, victime de tant d’ingratitudes alors qu’il mène fidèlement la quête de la Coupe des Vents en compagnie d’Egwene et Nynaeve. De nouveau plutôt orientées « pestes », je les ai pour le coup tour à tour adorées et détestées, cela en fonction des situations.

- Cadsuane, le mystère tout juste posé autour de cette Aes Sedai me plaît bien et j’ai hâte de revoir et voir ce que cela va donner.

- Le retour des Seanchaniens en deux endroits… et les suites que cela promet pour les personnages concernés.

- Le Cercle de la Famille à Ébou Dar.

- Les différents stratagèmes et objectifs des Rejetés.

- Et certainement d’autres points que j’oublie de mentionner ou que je ne peux mentionner dans spoiler.

Parmi les poils à gratter de cette lecture :

- Le duo Perrin et Faile qui m’exaspère.

- Globalement le retour de beaucoup trop de remarques sur les comportements masculins et féminins dans la narration. Trop d’humour sur ce point tue l’humour. Stop ! Pitié !

Mais malgré cela « La Roue du Temps » est toujours l’un de mes cycles de Fantasy préférés et le redécouvrir est un plaisir incommensurable !

Un très bon tome, à la hauteur de ce que j'espérais. Les personnages sont bien travaillés et les intrigues prenantes.

Petite déception cependant, je rejoins certains commentaires sur les confusions de prénoms des personnages (et pas seulement dans ce tome)... parfois c'est quand même frustrant.

Dans ce tome, on retrouve les multiples intrigues que tisse Robert Jordan. On avance doucement sur la voie que suivent Rand, Mat et Perrin.

Un tome dans lequel je me suis un peu ennuyée par moment. On suit deux intrigues principales (et d'autres plus secondaires dans certains chapitres): celle de Nynaeve, Elayne, Mat et quelques autres qui sont à la recherche de la Coupe des Vents dans la cité d'Ebou Dar, et celle de Rand qui comme dans les tomes précédents, essaie de gérer pour ainsi dire toutes les factions que l'ont connaît jusqu'ici. Seul le personnage de Rand m'a vraiment intéressé. Dans les premiers tomes, il ne m'avait pas vraiment convaincue, mais depuis qu'il a accepté son rôle de leader de... et bien de tout le monde en fait, il est devenu très complexe et passionnant à suivre. Sa dynamique avec Lews Therin en particulier est incroyable, et ajoute parfois des moments assez drôles. La fin du livre est un véritable tournant pour Rand. Si j'arrive à imaginer des arcs narratifs pour beaucoup des personnages principaux, Rand est vraiment le personnage dont je n'ai aucune idée de ce qu'il peut faire ou devenir.

Une bonne suite. Les personnages s'affirment davantage dans ce tome et s'accaparent la place qui leur revient. J'apprécie particulièrement l'évolution assez prononcée d'Elayne qui est devenue un personnage parmi les plus matures. Je trouve toutefois que ce tome aurait peut-être mérité d'être plus long, et de passer davantage de temps dans la description du déroulement des batailles, notamment en ce qui concerne la bataille finale qui aurait mérité plus de place, non seulement vis-à-vis des conséquences qu'elle engendre, mais surtout parce que nous l'attendions depuis plusieurs tomes déjà.

En ce qui concerne la ligne éditoriale, je suis en accord total avec la nouvelle traduction. Par contre, j'ai beaucoup de mal à concevoir que l'on puisse laisser passer autant de confusions, notamment au niveau des noms des personnages. Rand qui devient subitement Richard, çà m'a juste fait ma journée.

J’avais hâte de découvrir les débuts d’Egwene en tant que Chaire d’Amirlyn et je la trouve épatante dans ce rôle : elle se démène pour ne pas être le « chef de paille » que les sœurs imaginent pour elle. Rand aussi se démène de son côté, mais pour coller avec l’image d’un Dragon Réincarné froid et puissant. Heureusement que Min est là pour qu’il ne devienne pas complètement insensible. Leur relation s’accentue, elle le « réconforte » pendant que Elayne et Aviendha, à Ebou Dar, deviennent amies...

D’ailleurs, ce sont les aventures à Ebou Dar qui sont au cœur de ce tome, trouver la coupe des vents est l’élément clé du tome, on sent que c’est ce qui a de l’importance à ce moment de l’histoire. Mat est mis en avant dans cette quête, et j’en étais ravie. Avec ce qui lui arrive, on a presque envie de dire « il n’a pas de chance, le pauvre ! », ce qui est vraiment incompatible avec le personnage… Par contre, le personnage d’Aviendha n’est pas très présent, ce qui est dommage après l’avoir tant développé dans les derniers tomes.

Le tome, comme on commence à en avoir l’habitude, se termine par un grand final qui donne envie de connaître la suite : avec ce qui se passe à Ebou Dar, la suite s’annonce palpitante, mais j’ai été déçue par la bataille contre Sammael, qu’on attendait pourtant depuis de nombreuses pages…

Bon tome, pas le meilleure contrairement à d'autres mais toujours plus intense au fur et mesure que la Grande Bataille approche.

Rand récupère ce qui lui appartient et tente de préparer sa nouvelle conquête en plaçant ses pions.

Un bon tome, je n'en dirais pas plus à vous de lire la suite car il reste quelques tome encore à venir et des camps à rallier, des allégeances à obtenir et des ennemis à terrasser.

Bon tome, je recommande.

J'ai trouvé ce tome un peu plus dynamique que les autres, l'histoire avance enfin un peu.

Le problème avec l'auteur, c'est qu'on a l'impression qu'il est payé au nombre de pages. Trop de descriptions, énormément de répétitions, beaucoup de personnages qui ne servent à rien, mais il les décrit avec beaucoup de détails quand même. Comme à son habitude, l'action ne démarre vraiment que dans les dernières centaines de pages, et cela nous donne envie de lire la suite.

Les personnages féminins et masculins sont très agaçants, les femmes pensent que les hommes sont tous des crétins qu'il faut mener à la baguette, l'histoire de Mat ne tourne pratiquement qu'autour des femmes avec la poitrine dénudée, les hommes ne savent jamais quoi faire, quoi dire, dès qu'ils sont devant des femmes. Bref, tous les personnages finissent par être vraiment agaçants (combien de fois les femmes lissent le devant de leur jupe ? Combien de fois Nynaeve tire sur sa natte et Elayne pointe le menton etc etc).

Et pourtant, c'est un univers extrêmement riche, très fouillé avec de nombreuses factions et sous-histoires qui s'éloignent et se rejoignent au fil des tomes.

Alors je souffre en lisant la La Roue du Temps, et pourtant je ne peux m'empêcher de lire chaque tome dès qu'il sort. J'ai envie de connaître le fin mot de l'histoire.

Et puis j'aime beaucoup Rand, qui doit se battre sur énormément de fronts à la fois et qui souffre beaucoup, ce que personne ne semble comprendre à part Min (que j'apprécie beaucoup également).

J'ai hâte de lire la suite maintenant. j'espère que Bragelonne ira au bout de la traduction et qu'ils continueront sur leur lancée, à savoir une intégrale par an.