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Darren rit doucement en s’allongeant à ses côtés tout en la serrant tout contre lui.

Ils restèrent silencieux pendant un long moment, heureux d’être dans les bras l’un de l’autre, encore un cadeau que la vie et les Dieux leur offraient.

— Plus de magie pour toi beag blàth… gronda Darren.

— Promis…

— Plus de chevaux non plus, ce n’est pas bon pour le bébé !

— Promis…

— Tu feras ce que je te dirai !

— Promis…

— Pourquoi croises-tu les doigts derrière ton dos ? s’enquit Darren en fronçant les sourcils devant le sourire mutin d’Awena.

— Parce que… pouffa-t-elle.

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— Tu oublies que c’est une union celtique ? susurra-t-il moqueur.

— Oh… oui, j’avais oublié… donc… pour nous, c’est pareil !

— Naye ! grogna Darren en plissant les yeux. Nous, c’est pour la vie !

— Mais tu viens de dire…

— Je sais ce que j’ai dit… mais cela ne change pas le fait que pour nous c’est pour la vie ! ! !

À cet instant précis, Darren était l’image même d’un ange ténébreux, immensément beau dans sa sombre colère. Il revendiquait, il prenait…

Il était son guerrier Highlander, son amour et oui, pour la vie… mais, n’avait-elle pas le droit de le faire marcher un peu ?

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La Seanmhair est folle ! Je viens demander sa destitution et réparation !

Larkin doit etre jugé pour ce qu'il a fait ! cracha furieusement Aigneas, rouge de colère et serrant les poings.

Au lieu de s'offenser de l'accusation portée contre lui, Larkin se laissa lourdement tomber sur son fauteuil capitonné et se mit à glousser.

Il pleurait de rire !

-Em... embrasser des... grenouilles... p... pour délivrer des... prinnnnccceees... sss... sss... !!! hoquetait-il en riant et pleurant à la fois. Jamais... réussi à... faire ça ! Même dans... mes rêves les... plus fous !!! Sss... sss... C'est à mourir... de rire... sss... sss... ahhhhhh... Ohhhhh... j'ai mal... au ventre... hi, hi,hi... !!!

C'était bien ce qui risquait de lui arriver... mourir ! Il gloussait tant que les ecchymoses de son visage se confondaient avec la couleur bleue générale de l'asphyxie. Il ne parvenait plus à reprendre son souffle !

Pour une fois, Darren semblait dépassé par les évènements. Larkin allait mourir de rire -belle mort-, Clyde et Ned tapotaient -vigoureusement- le dos de Larkin, Eileen avait disparu de la salle en courant, une main sur le ventre, l'autre sur la bouche (pas difficile de s'imaginer où elle était partie), les banabhuidseach guettaient impatiemment son jugement -pour preuve, leurs regards furibonds et indignés allant de lui à Larkin-,les hommes du clan avaient remis leurs claymores dans leurs fourreaux de cuir et paraissaient tout aussi abasourdis que leurs laird et Awena...

Awena se tenait tête basse, croisant et décroisant les mains nerveusement. On aurait dit une enfant qui avait fait une bêtises et se tenait devant ses parents en attendant leurs remontrances...

Oui... elle semblait... "Coupable !", et ce mot claqua dans son esprit comme un coup de tonnerre.

-Awena !! fulmina la puissante voix du laird, faisant sursauter tout le monde.

Elle-même parut faire un bond d'un mètre et gémit bruyamment en se mordant les lèvres de ses petites dents blanches et nacrées.

-Ohhh... naye ! pouffa Larkin en glissant pratiquement de son fauteuil. La... P... Promise... a... encore... frappé ! Ha ha ha... je vais mourir... Ohhhhh... c'est trop bon !

[...]

Elle aurait mille fois préféré se cacher dans un trou de souris, ou encore, que les gens continuent de parler. Mais tous l'écoutaient à présent.

-J'étais très fatiguée la nuit du sortilège... et je n'arrivais pas... à... me défaire de Barabal qui voulait savoir comment tuer des grenouilles pour une... recette de cuisine qui je lui avais apprise. Alors, sans penser à mal... c'était une plaisanterie, vous savez ?... Non bien sûr... vous ne pouvez pas savoir, grommela-t-elle entre ses dents avant de reprendre son plaidoyer. Je lui ai raconté l'histoire des princes changés en grenouilles par les sortilèges des méchantes sorcières.

Les bana-bhuidseach se mirent à parler entre elles, faisant cercle avec Aigneas qui désignait Awena de temps à autre du doigt.

[...]

Och ! Petite... je ne croyais pas devoir dire cela un jour... mais je remercie les Dieux de t'avoir guidée jusqu'à nous, déclara le vieux grand druide en s'adressant à Awena avec un beau sourire, un vrai... naturel.

"De mieux en mieux... si ces deux-là font copain-copine... on n'en a pas fini !", s'inquiéta Darren en grommelant tout en se retournant pour faire face à son clan.

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D'aussi loin que tu te trouvais, ta pensée, ton âme, ton coeur et tes mots, vers moi te guidaient...écoute-les...ce sont les tiens...

" J'ai traversé le miroir, ai voyagé dans le temps, touchant les étoiles, frôlant les nuages. Tout me semblait réel, tout me semblait parfait. J'ai traversé les siècles, ai senti l'air du temps, délaissant le présent, voguant vers le passé. Tout me poussait vers là, tout me poussait vers toi. J'ai percé la surface d'un lac, ai repris souffle dans tes bras, respirant ton odeur, m'abreuvant de ton corps. Tout en toi m'appelait, tout en moi te désirait... J'ai poussé la porte du temps, ai trouvé mon amant... Ensorcelant mes sens, complément de mon âme, le passé devint futur... Et le miroir s'est refermé."

Awena pleurait, submergée d'émotion et le coeur palpitant... Darren venait de réciter mot pour mot une poésie qu'elle avait écrit un soir de vague à l'âme, bien avant l'épisode des Highlands.

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Des larmes améres coulaient sur ses joues, alors que le reste de chaleur du corps de sa promise s'insinuait en lui par les pores de sa peau à nu.

-Allonge la Darren ! intervint Larkin qui venait de le rejoindre.

-Naye ! hurla-t-il. Elle est morte, Larkin ! Morte !!!

-Fais ce que je dis mac !

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Darren

" je t'aime " lui souffla-t-il en pensée " de tout mon coeur, de toute mon âme" . Même s'il savait qu'elle ne pouvait pas l'entendre . au bas des marches, il laissa passer Barabale et un Ned tout penaud , vint ensuite sa petite Bean sîth ( fée ) qui lui sauta littéralement dans les bras . Il eut le temps d'apercevoir son lumineux sourire, ses beaux yeux verts resplendissants de malice , puis il l'embrassa passionnément .

Quoi de mieux qu'un baiser pouvait-il transmettre les émotions ? Il en avait une petite idée, mais ce serait pour plus tard ...

-Il suffit , vous deux ! Des clann ( enfants ) on dirait ! marmona la seanmhair ( grand-mère) . Manger on doit ... humpf !

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Il était tout ce qu’elle avait jamais espéré, rêvé…

— Je t’aime, souffla-t-elle la voix vibrante d’une intense émotion.

— Tha gaol agam ort… lui murmura-t-il en retour, d’un ton rauque, en plongeant son regard dans le sien.

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— Dodo… soupira Awena en commençant à gravir les marches de l’escalier.

Elle se sentit soulevée dans les airs et se retrouva collée contre un torse chaud et fort.

Darren…

Sans se poser de questions, elle se lova encore plus contre lui et passa les bras autour de son cou.

Depuis quand était-il là ? Avait-il entendu les âneries qu’elle avait racontées à Barabal ? Et depuis quand sentait-il aussi bon ? Un mélange de verveine, de cuir, d’air frais et de musc… Oui, il sentait délicieusement bon… et il n’avait pas l’expression de quelqu’un qui voulait lui poser des questions sur les grenouilles et les princes. Bien. Elle était trop fatiguée pour lui expliquer d’où venaient ces histoires.

Darren montait les marches et la portait sans effort, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’une plume… Adieu les complexes dus au poids et les régimes… Son demi-dieu avait la force de la porter au bout du monde.

Il pouffa !

— Uniquement jusque dans ta chambre mo chridhe. Ensuite je te laisserai dormir… malheureusement seule… et j’irai au chevet de Larkin.

Awena regarda son beau visage. Ses yeux étaient soulignés d’ombres ; la fatigue était bien présente pour lui aussi.

— Tu devrais te reposer d’abord. Si tu continues, tu vas t’écrouler.

Le laird la dévisagea, étonné que quelqu’un pense à prendre soin de lui. Sa petite Âme sœur se faisait du souci et il en ressentit une très grande tendresse. Elle s’endormait dans ses bras. Ses paupières étaient lourdes, cependant elle luttait encore.

— Dors, mo chridhe, murmura-t-il.

— Il faut d’abord que je fasse ma toilette avant d’aller au lit… brosser les dents… coiffer les cheveux… soupirait-elle entre plusieurs bâillements… besoin de mon fourre-tout…

— Quand tu te réveilleras, bien reposée, tu trouveras le temps de t’occuper de tout ça, s’esclaffa Darren en frottant doucement son nez contre le sien. Nous y sommes presque.

De fait, ils arrivaient effectivement à la chambre d’Awena. Le jeune homme la porta jusqu’au lit et la déposa délicatement sur les fourrures. Il la regarda longuement, en appuis sur les bras au-dessus d’elle, alors qu’elle plongeait vers d’autres bienheureux bras, ceux de Morphée.

Elle marmonnait toujours…

— Dentifrice… coton… ma crème… démêler les… cheveux…

— Demain je te parlerai d’un sort, ma douce… Tu ne manqueras de rien, tu auras tout ce que tu veux ! Dors… chuchota-t-il en lui butinant le visage de centaines de baisers légers.

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— L’un de vous deux aurait-il la gentillesse de me dire comment on prépare le haggis ?

Ned et Barabal se regardèrent, deux secondes. Après un échange de mimiques étranges, ils firent face à Awena.

— Aye ! ! clamèrent-ils ensemble.

— Och naye ! s’étouffa de rire le laird. Awena eut beau lui lancer son coude dans les côtes, il gloussait encore, le mufle !

— Bien, c’est donc à base de… panse de brebis, reprit Awena, comme si de rien n’était, en tiquant quand même sur « panse de brebis ».

Barabal lui fit signe de s’approcher de son doigt crochu. La jeune femme n’hésita pas et s’avança sur le banc tout en posant les coudes sur la table.

Elle était tout ouïe !

Ce que la seanmhair et Ned attendaient.

— D’abord ! Tuer la brebis, tu dois ! annonça Barabal.

« Ça commence bien ! » pensa Awena en pâlissant d’un coup. Ses coudes faillirent en déraper du bord de la table.

— Il faut lui trancher la gorge ! enchaîna Ned en faisant le geste de passer le pousse sur son cou, de gauche à droite.

— Quand bien saignée elle est, lui ouvrir le ventre, tu dois ! continua la seanmhair comme si elle parlait de la pluie et du beau temps.

Awena gémit en reculant sur le banc…

— Il faut lui sortir les entrailles et trier. Prendre la panse, le cœur, les poumons et le foie, énonçait Ned en comptant sur ses doigts, le reste… c’est à mettre de côté ou à donner aux chiens.

Awena émit un drôle de hoquet à ce stade-là de la recette.

— La panse, vider et nettoyer, il faut ! La retourner, la gratter ! Dans l’eau bouillante salée, toute la nuit, la tremper ! Humpf ! caqueta Barabal en hochant la tête. Indifférente à la mine de plus en plus décomposée de la jeune femme.

— Nettoyer le cœur, les poumons et le foie. Pour le cœur, il suffit de le presser dans ses mains pour faire jaillir le sang restant, et Ned de mimer la scène avec ses grosses paluches. Puis il faut hacher et cuire le tout dans un fond de chaudron avec du gras ! continua d’énoncer Ned studieusement.

— Och ! Du gras ! De gras beaucoup mettre tu dois ! chahuta la vieille femme en rigolant avec Ned.

— Je crois qu’on doit griller la farine d’avoine ajouta Ned en demandant confirmation à la seanmhair, puis il enchaîna ; les morceaux, la farine, on mélange avec le jus et on laisse mijoter.

— Avec la farce, la panse remplir tu dois !

— Ah och ! Il faut coudre la panse et la cuire une demi-journée dans de l’eau bouillante. Très important ! dit Ned en cherchant le regard d’Awena. Nous avons la chance que la panse fut presque prête avant le petit matin !

— Manger, ensuite ! ricana Barabal en se servant directement dans la panse, d’autres morceaux de viande.

Les deux marmitons se turent, on entendit les bruits de gorge que faisait Ned en buvant sa bière brune – cela donnait soif de parler – et les bruits de mastication de la seanmhair…

D’Awena ?

Plus un son…

Elle était verte ! Pas autant que Darren dans l’obscurité, mais… verte quand même. Et les deux compères qui ricanaient…

Darren ?

Awena se tourna lentement vers lui. Il ne riait plus, mais son sourire ironique parlait pour lui, il semblait lui communiquer : « Je te l’avais dit ».

— Du foie, un cœur… des… des… poumons… et tu m’as laissé manger ça ? bafouilla la jeune femme.

Il hocha la tête.

— C’était bon, naye ? Tu en as repris deux fois !

Awena hoqueta derechef… la crise de « son » foie s’annonçait… violente qui plus est !

Le voilà qui riait à nouveau, les deux autres aussi.

« Bien, bien, bien…, ils se moquent de moi… hummmm… » s’indigna mentalement Awena, alors que l’onde de la vengeance parcourait son corps.

Oh oui…

Vengeance !

Comme un baume, ce mot agissait sur son estomac et la digestion. Elle ne souffrirait pas de crise de foie en fin de compte.

Quand elle se mit à sourire, ses trois compagnons se figèrent.

Quand elle croisa ses doigts, leurs sourcils se froncèrent, dans un bel ensemble.

Elle avait l’air si contente d’elle… Une sorte d’inquiétude enfantine s’était emparée des trois larrons.

Bien !

— La région est assez humide, non ? demanda d’un ton léger Awena.

Darren, Ned et Barabal se regardèrent et firent oui de la tête.

— Donc… il doit y avoir beaucoup, mais alors beaucoup d’escargots ? questionna encore la jeune femme. Et de grenouilles ?

Là, c’est Barabal qui lui répondit, heureuse, en sautillant sur son banc.

— Beaucoup escargots ! Bonne bave ils ont ! Grenouilles, plein aussi !

Awena s’interdit de grimacer et continua.

— Nous allons en ramasser, un bon panier… de chacun… Ensuite, je vous apprendrai à les préparer. Pour les escargots, on leur coupe la tête et on les farcit, pour les grenouilles, on arrache leurs jambes alors qu’elles sont encore vivantes, on enlève la peau et on les fait frire dans du gras… c’est succulent !

Sa victoire ne fut pas entière, car Barabal frappa dans ses mains et sourit jusqu’aux oreilles, on aurait dit une petite fille à qui l’on annonçait une sortie en calèche.

Mais les deux autres…

Ahhhhh… les deux autres, fini de rire les guerriers ! Ils avaient soudain bien mauvaise mine. Et Ned avait les joues enflées. Darren quant à lui marmonna…

— Parole ! Tu seras vraiment trop occupée avec moi pour mettre un seul de tes charmants petits pieds dans la cuisine…

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— Awena ! gronda-t-il soudain en secouant les épaules de la jeune femme.

Celle-ci ronchonna, leva une main mollasse et l’agita sous le nez de Darren, comme si elle chassait un importun moucheron.

— Hmmmm… va-t’en le gnome… baragouina-t-elle pâteusement sans ouvrir les yeux et en essayant de se recoucher sur l’horrible matelas jaune.

— Le gnome ? ! hoqueta Darren, ne sachant plus s’il fallait se fâcher ou céder au fou rire incongru qui renaissait en lui. Awena ! Réveille-toi ! Je vais te montrer si je suis un gnome ! marmonna-t-il en secouant de plus belle la ronfleuse.

— Hmmmm… dormir… allez piailler ailleurs sales korrigans… pas d’or… t’façon…

— Assez ! Réveille-toi Awena ! Les Dieux doivent me maudire pour les avoir reniés ! Dans quelle dimension, ont-ils laissé ton esprit ? Mo chridhe… reviens…, supplia Darren tout en reprenant Awena contre son cœur, la berçant et l’embrassant de plus belle en étouffant ses ronflements intempestifs sous ses lèvres chaudes et fermes.

— M’eudail…

Un baiser.

— Veux dormir… ronchonnait Awena.

— Beag blàth…

Un autre baiser, la chaleur du velours du bout d’une langue taquinant et caressant les lèvres de la dormeuse…

— Hummm… encore, souffla Awena en soupirant d’aise.

Darren ne se fit pas prier, il étendit la jeune femme toujours endormie et s’allongea sur elle avec mille précautions, en se maintenant, à bout de bras, pour ne pas l’écraser.

— Awena… susurra-t-il d’un ton rauque tout en se remettant à l’embrasser. Si tu ne t’éveilles pas…, emporte-moi au moins dans l’antre de tes rêves…

Changeant doucement de position, il étendit son grand corps alangui en appui sur les coudes, collant son torse puissant à la rondeur tendre des seins d’Awena, donnant ainsi libre mouvement à ses mains, pour caresser, par de toutes petites touches légères, la bouche, les joues et les paupières de sa belle, ses lèvres charnues et gourmandes, suivant le tracé de ses doigts.

— Emporte-moi… la supplia-t-il à nouveau en mordillant de ses dents les lèvres roses et parfumées à la cannelle d’Awena, pénétrant ensuite le royaume sucré de sa bouche, entremêlant leurs langues dans un ballet érotique de plus en plus exaltant. Lentement, suivant le même ballet, les hanches de Darren entrèrent en mouvement, ondulant, se rétractant et ondulant à nouveau au plus près du mont de Vénus de la jeune femme en y frottant son arrogante virilité fièrement dressée en va-et-vient langoureux.

Seuls, leurs vêtements, faisaient remparts à une union complète, promettant, par l’intensité ressentie des attouchements préliminaires, d’être dévastatrice dans son acte réel et consommé.

— Hummm… soupira Awena dans un souffle langoureux, alors que ses rêves avaient chassé tous les gnomes, trolls ou lutins de toutes sortes et la précipitaient dans un monde érotique où Darren, son guerrier farouche, était à nouveau là et… lui faisait l’amour.

Que les rêves pouvaient être fabuleux !

Si proche de ce que la réalité aurait pu… aurait dû… être, si son Highlander avait été à ses côtés. Les sensations étaient si étonnamment fortes… oh oui… si fortes, qu’elle en soupira de félicité, en se mettant à onduler des hanches… cherchant désespérément à accroître ce contact torride qu’elle croyait imaginaire.

Une langue chaude, avide, franchit le barrage de ses lèvres et plongea fiévreusement à la rencontre de la sienne.

« Faites que ce rêve ne se finisse jamais… » pria Awena mentalement, gagnée par la chaleur d’un feu ardent qui embrasait chaque particule nerveuse de son corps.

Darren grogna de contentement en sentant la jeune femme répondre à son baiser avec fougue. L’effroi, la douleur, la peine, la rage… tout cela ne comptait plus. Seul existait cet instant…

Ainsi lâcha-t-il la bride à tous ses désirs, le sang en ébullition, le ventre et les reins subissant des spasmes provoqués par le feu de la passion atteignant son paroxysme, demandant l’assouvissement suprême.

Il fallait qu’il la fasse sienne… maintenant… ici… sous le soleil à son zénith, dans le Cercle des Dieux qui les avaient à nouveau réunis.

Alors que sa bouche allait à la rencontre du creux tendre du cou de la jeune femme juste au-dessus de l’épaule, cherchant avidement la veine palpitante qui disait combien elle vivait… Au combien elle le désirait… ses mains partirent à la recherche des lacets fermant le ridicule gilet d’enfant… sans pouvoir les trouver.

Grognant de frustration, il tira sur le lainage qui crissa sous ses doigts sans se déchirer…

Ne voulant pas s’arrêter là, d’une simple pensée magique, il débarrassa leurs deux corps de tout vêtement et rugit de plaisir au contact déroutant de la chair douce, nue, qui se trémoussait sous lui.

Quand vint le moment où Awena réalisa avec ébahissement que son rêve était réalité ?

Peu importe…, ce fut avec de grands yeux verts lumineux qu’elle contempla avec effarement le visage de son ange ressuscité…

— Darren ? ! Oh Darren !… s’écria-t-elle éperdue avant de l’embrasser farouchement.

— Lass… feula-t-il contre ses lèvres avides, enflées de leurs baisers et le sang lui battant furieusement aux tempes…

Il avait envie, besoin, d’être sauvage, de la prendre tout de suite… pourtant, il se retenait de toutes ses forces, le corps tremblant, car c’était la première fois pour Awena et il se devait d’être doux.

Awena avait innocemment entrouvert les jambes et cherchait une meilleure position pour être au plus près de son Highlander, le faisant grogner et serrer les dents de plus belle.

— M’eudail… chuchota-t-il, le souffle court, je ne sais pas si tu l’as remarqué… mais… nous ne sommes pas en train de danser… je vais te faire l’amour et si tu n’arrêtes pas de te trémousser ainsi, je jure de te prendre tout de suite comme le fou de désir que je suis… et cela risque de ne pas te plaire !

— Je m’en moque ! Je veux que tu me prennes tout de suite !… Fort ! Je veux oublier de t’avoir vu mort !

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