Extraits

- Vous vous rendez compte, j'ai culpabilisé de ne pas avoir été assez accueillante avec l'assassin de mon mari. C'est affreux, non?

"Madame le commissaire divisionnaire permettez-moi de vous poser la question suivante: connaissez-vous la théorie des six?

Si ce n'est pas le cas, je ne saurais trop vous conseiller de vous y référer dans le strict intérêt de l'enquête.

La course est désormais ouverte et je vous souhaite bonne chance."

L'expérience me l'a prouvé à plusieurs reprise : quand on est sûr de soi, on réussi. La vie n'est pas plus compliquée que ça, et les hésitant sont des perdants.

Il n'était pas question que je reçoive une leçon de ces ordures. Dans ces moments-là, je sais manoeuvrer, reconnaître mes alliés, mais aussi ceux qui me lâcheront, ceux qui veulent ma peau. Les lâches et les opportunistes.

Tout est question de psychologie. Je m'explique : dans la vie, il y a les dominés et les dominants, les gagnants et les perdants. Quand on est du bon côté, rien ne peut nous arriver.

Depuis que je suis tout petit, j'aime procéder méthodiquement, avec ordre et, surtout, sans précipitation. Chaque matin, je dresse des priorités et j'accomplis mes tâches quotidiennes selon une hiérarchie établie.

Avouez que c'est plaisant d'avoir le sort d'individus entre ses mains. Je suis certain que nombreux sont ceux qui lisent ces lignes en ce moment et partagent mon point de vue. Reconnaissez-le : vous m'enviez ce droit de vie ou de mort dicté par le seul hasard de mon humeur du moment, en toute impunité! Allez! avouez que c'est seulement la peur de vous faire prendre qui vous retient de supprimer un voisin trop bruyant, un supérieur hiérarchie qui vous mène la vie dure, un type avec qui vous êtes fâché, ou même votre chère épouse dont la seule présence vous est devenue insupportable!

Je ne savais pas pour combien de temps j'allais quitter Paris, aussi j'avais passé mon samedi à ranger et nettoyer mon deux pièces. Je ne pouvais pas supporter l'idée de revenir dans quelques semaines dans un appartement en désordre. À chacun ses petites maniaqueries...

Mais j'étais si content de lui faire plaisir que je ne m'en privais jamais, car maman avait placé tant d'espoir en moi que je n'avais pas le droit de la décevoir.

Je déteste prendre le métro le dimanche soir à la station Convention. Je crois qu'il n'y a rien dr plus triste au monde. Il faut attendre des heures sur un quai totalement silencieux en observant de loin les rares voyageurs qui vous regardent en coin. À cette heure tardive, il n'y a malheureusement jamais de jolies femmes seules. Elles font mon ravissement aux autres heures de la journée, même si je n'arrive que rarement à accrocher leur regard. Je me contente de les regarder et de les trouver belles et désirables. D'imaginer qu'elles seraient très heureusses à mes côtés.