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"Je ne doute pas de vos capacités de séduction. Mais Félix ne conçoit même pas l'existence de la monogamie."
Chapitre 11
Afficher en entier- Promets-moi une chose : ne sois pas triste quand je ne serai plus là, ne pleure pas. Que nos retrouvailles ne soient pas gâchées, nous avons eu notre temps pour nous préparer.
Je levai les yeux au ciel avant de les essuyer et de souffler un grand coup.
- Ne me fais pas mentir quand je dirai à ton Colin et à ta Clara que tu vas bien, que tu es heureuse, qu'ils peuvent être fiers de toi. C'est compris ?
En guise d'adieu et de promesse, je la serrai fort dans mes bras, et lui murmurai à l'oreille que je l'aimais comme une mère. Elle me caressa la joue, des larmes dans les yeux, avant de me lâcher.
Afficher en entier- Tu es une maman, Diane ? me demanda-t-il en hoquetant.
- Pourquoi tu dis ca ?
- Parce que tu es comme ma maman...
Les enfants avaient un sixième sens pour trouver la fêlure. Ce petit garçon me prouvait que mes gestes, mes paroles étaient imprimés, marqués au fer rouge par la maternité, par celle que j'avais été, que je le veuille ou non.
- J'étais maman avant...
- Pourquoi avant ?
- Ma fille, Clara... Elle est partie, comme ta maman.
- Tu crois qu'elles sont ensemble ?
- Peut-être.
- Maman, elle est gentille avec elle, t'inquiète pas.
Je le serrai contre moi et le berçai en pleurant silencieusement.
Afficher en entierComme chaque matin, il me lança son paquet de cigarette. Je le fixai de longues secondes. Puis je l'ouvris, me shootai à l'odeur de tabac en fermant les yeux, avant de le lui renvoyer.
- Tu es malade ?
- Absolument pas ...
- Tu n'as pas envie d'une clope .
- Si. J'en crève d'envie.
_ Qu'est-ce qui te prend ?
Sans cesser de sourire, je fis les deux pas qui me séparaient de lui pour me blottir dans ses bras.
- Je dois arrêter de fumer, Edward ...
Afficher en entierJ'entendis Judith avant de la voir.
- Elle est où, la pétasse ? cria-t-elle depuis l'entrée.
- On t'avait prévenue qu'elle était en forme ! me dit Jack alors que nous étions dans le salon.
Afficher en entierTu as deux types qui t’aiment, dont un que tu as dans la peau, et tu es toute seule. Tu as tout perdu dans l’affaire, ça ne rime à rien. Tu vas faire quoi maintenant ? Te morfondre dans ton café ? Attendre un Troisième gus pour te sauver des autres ?
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C’était une chose d’avoir envie de vivre une histoire et de me sentir prête, c’en était une autre de ne pas faire peur à mon passé, ma fragilité, les conséquences sur ma vie de femme.
Afficher en entierJe lui tournai le dos, je ne voulais pas le voir quitter la chambre, je ne voulais pas conserver cette image, je ne voulais me souvenir que de notre nuit d'amour. Je serrai son oreiller de toutes mes forces au moment où la porte se referma avec un léger brui.
Afficher en entierPour moi, c'était deux heures de réflexion. La route avait toujours eu cet effet sur moi. Ce n'était pas à Paris que cela pouvait m'arriver ! Rouler, bercée par la musique et concentrée sur ma conduite, m'offrait une bulle. Autant profiter de la situation, et le contexte me poussait à creuser dans les tréfonds de mon âme.
Afficher en entierJe restai de longues minutes effondrée sur mon volant. Les enfants apportaient trop de souffrance, trop de chagrins, vivants comme morts. La douleur de Declan m'était insupportable, j'aurais tant voulu l'aider, mais c'était au-dessus de mes forces, et je refusais de trahir Clara. Elle allait croire que je l'abandonnais encore une fois. Je l'avais abandonnée en la laissant partir en voiture, je l'avais abandonnée en allant pas lui dire au revoir, je ne pouvais pas l'abandonner en jouant à ca avec Declan ou n'importe quel enfant. Je n'en avais pas le droit.
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