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Extrait

Extrait ajouté par BlackDeath95 2011-03-09T12:15:29+01:00

EXTRAIT DU CHAPITRE XXXII

Après une bonne heure de discussion, j'allai dans la cuisine pour me désaltérer d'un verre d'eau. Tout en buvant, je fixai la bouteille sans la voir et plongeai dans mes continuelles pensées.

Illianus s'approcha de moi et me fit sursauter :

- Je suis désolé mon amour, je ne voulais pas te faire peur !

- Ce n'est pas grave. J'étais seulement absorbée par toutes ces choses qui nous préocupent !

- Euphie a demandé à Erasme de nous préparer quelque chose dehors !

Il me prit par la main et m'amena dans le jardin, il y faisait aussi noir que la veille, il n'y avait qu'un ciel étoilé sans nuage !

Il me demanda d'attendre quelques minutes dans l'embrasure de la porte, le temps pour lui de faire le tour du jardin, car il ressentait quelqu'un. Mais après vérification, il me précisa que cette personne devait se trouver dans la maison et me proposa de le suivre dans le jardin.

Une couverture avait été déposée sur le sol, il m'invita à m'allonger dessus et en fit de même.

Nous contemplâmes les corps célestes en silence. Les paroles que ma grand-mère m'avait confiées lorsque je la vis pour la dernière fois, me revinrent en mémoire.

Je pris la main de mon fiancé :

- Illian, crois-tu que le paradis existe ?

Il dut faire un sourire à cette question et savoir pourquoi je la lui posais !

- Oui, bien sûr qu'il règne dans ce monde !

Il déposa un baiser sur mes doigts et reprit :

- Il a été inventé rien que pour toi mon amour !

- Tu sais, je ne suis pas sûre d'y finir.

- Moi, il est sûr que je n'irai pas ! Mais toi, je peux te jurer que tu t'y rendras un jour !

Je me tournai vers lui :

- Donc, si tu n'y montes pas et que j'y termine, nous serons séparés un jour.

Il se redressa :

- Non mon amour. Je te promets que lorsque tu y partiras, tu m'y attendras !

Il prit une grande inspiration et continua :

- Car j'en finirai avec la vie, moi aussi, je combattrai tout ceux qui me retiendront prisonnier en enfer et t'y rejoindrai !

Je lui déposai un baiser, puis me recouchai, les yeux embrumés et la gorge serrée :

- Alors, je me languirai de toi jusqu'à ce que tu me retrouves !

Il se rallongea :

- Sais-tu pourquoi Euphie a voulu que nous regardions les étoiles ?

- Non, mais je pense que tu vas me le dévoiler !

Il me reprit la main :

- Eh bien, elle avait envie que tu ressentes ce que nous vivions lorsque nous étions petits !

- Oh !

Nos mains s'entrelacèrent :

- Lorsque nous étions gamins, dès que nos parents dormaient, Euphie et moi allions dehors en cachette. Nous nous allongions dans l'herbe pour parcourir le ciel d'été. Nous y restions jusqu'à ce qu' Euphie s'endorme, ce qui n'était pas une mince affaire, puisque comme je te l'ai déjà confié, elle a toujours été quelqu'un de très bavard ! Quand elle plongeait dans un profond sommeil, je la portais tendrement chez nous pour qu'elle ne passe pas sa nuit dehors, et surtout pour ne pas réveiller nos parents !

J'aimais quand il me racontait des choses de son passé :

- Cette époque avec tes parents te manque, n'est-ce pas ?

Il déposa un autre baiser sur ma main :

- Tu sais Euphie et moi avons eu beaucoup de chance, nous avions vingt ans lorsque nous les avons perdus, ce qui est très "vieux " par rapport à l'époque où nous sommes nés ! Mon père avait trente-neuf ans et ma mère trente-sept ans, elle était jeune quand elle nous a eu et a survécu à la naissance de ses jumeaux ! Ensuite, Ludmille et Dimitrien ont été fabuleux avec nous. Peut-être que, ce qui me manque réellement, est qu'Euphie n'a plus vraiment besoin de moi, même dans ses duels, elle devient de plus en plus autonome !

Je me relevai et caressai doucement ses lèvres avec mon index :

- Dis-moi Illian, est-ce pour cette raison que tu m'aimes ? Parce que j'ai besoin d'être protégée ?

Il prit ma main avec les siennes et y déposa sa bouche :

- Au début peut-être, mais plus maintenant ! Tu m'as prouvé que, même si je te protége, tu arrives très souvent à échapper à ma vigilance !

Il déposa un autre baiser sur ma paume :

- Et toi... Pourquoi ? Autour de toi il y a un garçon qui aurait pu faire l'affaire !

Avec un soupir il continua :

- Je ne parle naturellement pas de Cédric !

Je l'embrassai rapidement :

- A qui penses-tu ?

- Mon amour, il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il y a énormément de tendresse et d'amour quand Victor s'adresse à toi !

- Il est vrai que ce serait beaucoup plus simple pour moi, mais j'aime les choses compliquées !

- Tu n'as pas répondu !

- Je t'aime toi pour plein de raisons, tandis que ce que j'éprouve pour Victor n'est que de l'amitié ! Je ne peux pas forcer mes sentiments !

Il m'embrassa de nouveau la main :

- Tu ne veux pas me donner tes raisons ?

Je me relevai et lui déposai un baiser en guise de réponse.

- Illian ?

- Oui, mon amour !

- Peux-tu me promettre une chose très importante ?

Je sentis une pression sur ma main.

- Tu me révèles ton secret avant, et je t'en fais le serment après !

Je lui repris ma main pour caresser son visage :

- Non Illian, ne te défile pas, donne-moi ta parole !

- Ok, que veux-tu que je te promette ?

- Voilà, quand nous aurons un ou plusieurs enfants...

Il me chuchota " Oui ", sur un ton d'angoisse.

- J'aimerais que, lorsque je partirai, tu veilles sur eux pour l'éternité sans venir me rejoindre, ils auront beaucoup plus besoin de toi que moi ! Je ne voudrais pas qu'ils...

Et je ne pus continuer ma phrase, il s'était relevé, m'avait recouchée en me caressant de ses lèvres.

- Je te le promets mon amour !

Puis il m'embrassa avec plus de passion, je ne pus m'empêcher de passer une main sous son tee-shirt pour lui effleurer le torse. Mon autre main pétrissait les cheveux de sa nuque. Mon cœur s'emballa à ne plus plus battre au bon rythme, ma tête fut prise de vertiges à ne plus pouvoir garder les idées claires, mon souffle se saccada à ne plus pouvoir respirer correctement. Son baiser devint plus fougueux, l'une de ses mains se trouvait derrière ma tête et l'autre glissait doucement le long de mon corps. Il passa sa main chaude sous mon tee-shirt pour caresser ma peau froide et frissonnante. Nous étions bien, plus rien n'existait, nous allions perdre pieds tous les deux. Son baiser attisa le feu qui se trouvait déjà en moi, mes doigts s'agrippèrent à son dos. Nous étions heureux et que tous les deux... Enfin presque, puisque quelqu'un toussa, ce qui arrêta Illianus et qui le fit bondir brutalement. Sans rien comprendre à ce qui m'arrivait, Il me leva d'une main et attrapa son épée de l'autre.

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