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Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat?
- Je crois que la vraie différence avec les bêtes, poursuivit le juge, ce n'est pas la fidélité. Le trait le plus proprement humain et qui leur fait complément défaut, c'est un autre sentiment, que vous avez de reste.
Il fait chaud, lourd, une chaleur presque caniculaire. Et ce chien qui n'arrête pas d'aboyer, ce qui a le don d'agacer Dujeux, geôlier dans une prison du Berry.
1919, la guerre est finie, Hugues Lantier du Grez est le jeune juge militaire chargé d'interroger Morlac, prisonnier décoré de la Légion d'honneur. Lors de son entretien, le juge essaie de comprendre ce qui a poussé Morlac à cet acte incompréhensible : "Mes actes, j'en suis responsable et je ne vois aucune raison de m'en excuser", sera la réponse de Morlac.
C'est un livre que je n'aurais sans doute jamais acheté si je n'avais pas été attirée par le bandeau en noir et blanc sur la couverture, et le contraste avec la couleur rouge du collier du chien. Et je me serais privée d'un émouvant moment de lecture.
"Le Collier rouge" est un livre sur la bêtise de la guerre, les combats, le front, les tranchées, les armes qui ne sont faites que pour tuer. C'est un long interrogatoire à l'issue duquel un juge devra dresser un procès verbal, rendre son verdict. Un interrogatoire qui petit à petit se muera en une conversation, presque un échange arrondissant les angles, équilibrant les forces entre les deux hommes. Car ce juge sait aussi être un homme à l'écoute, avec un réel souci d'objectivité, tout en sachant donner des leçons, mais en essayant de comprendre le pourquoi du comment.
C'est également l'histoire d'une rencontre, d'un amour entre un homme et une femme, une femme qui lit Zola et Rousseau. Un amour aussi fragile que fort.
C'est un beau roman parce qu'il est écrit simplement avec des mots justes, des mots qui touchent, un roman dans lequel l'auteur ne s'éternise pas en détails inutiles, va à l'essentiel, sait nous faire languir, par des procédés habiles, la fin de l'histoire. De ce fameux jour où tout a basculé, il en est question du début à la fin, mais il faudra attendre les huit dernières pages pour qu'enfin l'on soit mis au courant de l'outrage.
C'est enfin un roman sur la fidélité, fidélité d'un homme à une femme, d'un juge à son prisonnier, d'un chien à son maître, d'un être humain à un chien, d'un auteur à l'histoire. Et si j'ai choisi de parler de cette fidélité entre humain et animal, à la fin, ce n'est pas parce que ce "détail" n'a que peu d'importance... bien au contraire, c'est un bel hommage. C'est en tout cas ce qui m'a le plus touchée et émue de même que le dénouement que petit à petit l'on voit se dessiner, en tout cas espérer.
Comme quoi, le bandeau sur le livre, c'est super important.
« le Collier rouge » Un livre de Jean-Christophe Rufin (Français, né en 1952)(160 pages) ed. Gallimard 02/02/2014
Jacques Morlac, Un poilu héros de guerre est retenu prisonnier à la campagne dans l'attente de son procès. Il dort sur son lieu d'affectation dans de mauvaises conditions (paillasse). L'enthousiasme de Guillaume, le chien voisin fidèle, qui aboie sa peine d'avoir perdu son maître jour et nuit, va le rabibocher avec la vie.
Les deux vont devenir bons copains.
Certains personnages ne comprennent pas le rôle du chien de compagnie. Pour eux, un chien, ça sert à chasser ou à garder les moutons… Je ne comprends pas toutes les questions qu'on pose à Jacques à propos de Guillaume.
Je n'ai pas trop aimé le style, c'était long.
L'auteur est très gentil, mais né en 1952, on peut comprendre que nous n'ayons pas les même préoccupations.
Lantier, juge d’instruction, est envoyé dans une petite bourgade tranquille pour interroger le seul détenu de cette prison isolée qui n’est d'ailleurs surveillée que par un seul gendarme.
Le prisonnier, c’est Morlac. Il n’est pas dangereux, il s’est même illustré sur les champs de bataille de cette horrible guerre qui vient de prendre fin en 1918.
Alors, que lui reproche-t-on ?
D’avoir mis en doute l’honneur de la France lors de la dernière célébration du 14 juillet, d’avoir évoqué le non-sens de cette guerre, d’avoir dénoncé des actes de bravoure qui n’en étaient pas…
Lantier se prend d’affection pour Morlac, il l’écoute longuement et essaie de comprendre son parcours. Et aussi ce qui l’intrigue, c’est ce qui unit Morlac à ce chien errant en faction devant la prison, aboyant sans cesse ? Lantier comprend peu à peu que ce chien est le nœud de l’affaire, voire même le seul vrai héros de cette guerre infâme.
1919 – Une prison vétuste avec un seul prisonnier mais pour lequel on ne connaît pas le motif de l'emprisonnement. Cette histoire est un beau huis-clos entre un soldat rustre dont on va découvrir l'histoire et un juge militaire, fin et sensible, qui mène un long interrogatoire et cherche à comprendre avant de rendre son verdict. Dehors, un vieux chien fidèle qui ne cesse d'aboyer en attendant son maitre.
L'écriture de Rufin est belle, claire et sobre. On prend un grand plaisir à lire ce roman, bien écrit et passionnant, car le texte est construit de manière à conserver le suspens jusqu'aux dernières pages. Un beau livre qui souligne les absurdités de la guerre 14-18 et la perdition morale de nombreux soldats après ce terrible carnage. Se pose inévitablement la question : pourquoi cette guerre ?
En refermant ce livre, j'ai eu une envie, le partager.
Je l'ai bien aimé car c'est un roman sur la guerre. Mais ce n'est pas tout, ce n'est pas un roman qui parle du front, des combats et des morts, mais d'un "inspecteur" qui essaie de découvrir pourquoi le prisonnier, un ancien militaire, a commis l'acte qui lui a valu cette position. En effet, on apprend qu'à la fin l'action et sa raison.
C'est un roman très touchant et très bien mené.
Je le conseille à partir de 14 ans pour son écriture adulte.
Lu en 2016. Je découvrais Jean-Christophe Rufin avec ce roman, que j'avais apprécié non seulement pour la progression de l'intrigue, mais également pour la psychologie des personnages et l'authenticité de leurs sentiments.
Un récit servi par une plume aussi fluide que percutante, aussi poétique que réaliste, qui parle directement à notre conscience. Une histoire de combat, d'héroïsme, d'engagement, d'honneur, de désillusion, de renoncement, d'amour et de fidélité, cette dernière est incarnée par un chien, valeureux survivant de la bêtise humaine...
Résumé
Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat?
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