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Trad. de l'italien et postfacé par Giovanni Clerico. Préface de Pierre Laurens
Traduction nouvelle. Dossier de Claude et Pierre Laurens
Collection Folio classique (n° 4352), Gallimard
Parution : 18-05-2006
Boccace a trente-cinq ans en 1348 quand, «juste effet de la colère de Dieu», éclate la grande peste qui flagelle l'Italie. Composé dans les années qui suivent, le «Livre des dix journées» s'ouvrira sur ce tableau apocalyptique, à la force grandiose et terrible, qui n'a rien à envier à la description de la peste d'Athènes chez Thucydide. C'est en effet dans ce contexte que sept jeunes filles courtoises et trois jeunes hommes qui ont conservé leur noblesse d'âme se retirent sur les pentes enchanteresses de Fiesole pour fuir la contagion de Florence, devenue un immense sépulcre, et pendant deux semaines se réunissent à l'ombre des bosquets et se distraient chaque jour par le récit de dix nouvelles, une pour chacun, tantôt sur un sujet libre, tantôt sur un sujet fixé à l'avance pour tous, par la reine ou le roi de la journée. Tel est le premier chef-d'œuvre de la prose littéraire en langue «vulgaire».
Ainsi déjà , sans parler des Mille et Une Nuits, le Roman des sept sages, autre recueil anonyme de la matrice orientale, bien connu du Moyen Age, alternait déjà récits à charge et à décharge dans un procès où il y allait de la vie d'un jeune homme accusé faussement d'avoir déshonoré l'impératrice; ainsi bientôt les Contes de Canterbury s'enchaîneront pour conjurer l'ennui sur le chemin d'un long pèlerinage.
Un classique de la littérature médiévale et italienne bien plus abordable que ce que j'imaginais. En effet, les récits sont faciles à lire, parfois drôle même. N'épargnant personne, cette œuvre est intemporelle à bien des points.
En 1348, une épidémie de peste s’abat sur Florence. Pour fuir la maladie, Pampinée, Fiammetta, Filomène, Emilie, Laurette, Neifile, Elise et leurs amis Panfile, Filostrate, Dionée se réfugient dans une maison de campagne. Confinement oblige, ils tentent de se distraire en se racontant des contes. Durant dix jours, chaque convive s’exprime et invente un récit sur un thème. Cela fait un total de cent contes. Internet n’existait pas et il fallait bien s’occuper… Dans son recueil, Boccace reprend des thématiques antiques. Il bouleverse les anciens acquis et balaie la vieille mentalité selon laquelle ceux qui sont bien nés ont tout et les autres n’ont rien. Par leur intelligence, la finesse et même la ruse, les hommes peuvent se faire, deviennent autodidactes, réussissent, surtout avec le commerce. L’avenir sourit aux audacieux. C’est ce qui plaît et que les lecteurs de l’époque ont apprécié. Le « Décaméron » touche toutes les classes sociales, ne parle pas seulement des nantis et n’oublie pas les paysans, les marchands et les clercs. Ce livre parle à tout le monde (et critique les travers aussi). Ce n’est pas mal du tout. C’est un chef d’oeuvre à lire.
Plus sympathique que je ne l'aurais cru, je dois l'avouer.
Moi qui ne suis pas très friand d'écrits moyenâgeux, la plupart des nouvelles ont réussit à me faire sourire. C'était parfois pas très fin, mais ça rassemble plein d'influences diverses de l'époque de l'auteur, plein de types de récits différents, et au final c'était bien sympathique.
Les longueurs entre les nouvelles étaient dispensables, mais pour faire garder une cohérence au contexte des récits c'était nécessaire.
Le Décaméron, c'est un peu une grande boîte de confiseries littéraires. Ces historiettes sont autant de gourmandises, savoureuses, pleines d'humour, de finesse, de raffinement. Un classique peut-être encore trop peu connu.
Résumé
Le Décaméron
Trad. de l'italien et postfacé par Giovanni Clerico. Préface de Pierre Laurens
Traduction nouvelle. Dossier de Claude et Pierre Laurens
Collection Folio classique (n° 4352), Gallimard
Parution : 18-05-2006
Boccace a trente-cinq ans en 1348 quand, «juste effet de la colère de Dieu», éclate la grande peste qui flagelle l'Italie. Composé dans les années qui suivent, le «Livre des dix journées» s'ouvrira sur ce tableau apocalyptique, à la force grandiose et terrible, qui n'a rien à envier à la description de la peste d'Athènes chez Thucydide. C'est en effet dans ce contexte que sept jeunes filles courtoises et trois jeunes hommes qui ont conservé leur noblesse d'âme se retirent sur les pentes enchanteresses de Fiesole pour fuir la contagion de Florence, devenue un immense sépulcre, et pendant deux semaines se réunissent à l'ombre des bosquets et se distraient chaque jour par le récit de dix nouvelles, une pour chacun, tantôt sur un sujet libre, tantôt sur un sujet fixé à l'avance pour tous, par la reine ou le roi de la journée. Tel est le premier chef-d'œuvre de la prose littéraire en langue «vulgaire».
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