Le Docteur Faustus
Auteur
- Thomas Mann (Écrivain)
Classement en biblio - 19 lecteurs
extrait
Je ne regarde pas en arrière et m’interdis de compter le nombre de feuillets accumulés entre les chiffres romains précédents et ceux que je viens de tracer. […] Il serait vain de me répandre en accusations contre moi-même et en excuses. Aurais-je pu, aurais-je dû l’éviter, en consacrant à chaque conférence de Kretzschmar un chapitre particulier ? A cette question de conscience, je répondrai par la négative. […] Mais pourquoi leur assigné-je une importance si grande ? […] Ce fut simplement parce qu’Adrian écoutait alors ces choses. […] Voilà pourquoi j’estime plaisamment qu’à l’égard de ceux qui dans le chapitre monstrueux consacré aux conférences ont coupable ment sauté et survolé des passages, il faudrait agir comme Lawrence Sterne avec une auditrice imaginaire, lorsque par interruption intempestive elle trahit que son attention s’est un instant détournée. L’auteur la renvoie à un chapitre précédent pour combler ses lacunes.
Afficher en entierCommentaires récents
Le mythe de Faust est très intéressant, pourtant ici j'ai eu du mal à le retrouver. En effet, l'intrigue ressemble à une encyclopédie réservée à une élite de la musique. En ayant jamais fait de musique j'ai été larguée tout au long du roman
Dommage.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Le Docteur Faustus
- France : 2004-01-07 - Poche (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
- 268ème Collection "Biblio" aux Éditions Le Livre de Poche (1 participants)
Editeurs
Résumé
Voici l'un des plus grands romans de Thomas Mann, celui qu'il a composé aux États-Unis de 1943 à 1947. L'intrigue, comme un écho flamboyant et tragique de l'histoire contemporaine, traite sur le mode romanesque de la crise spirituelle qui secoue l'Europe au sortir de la guerre. Brassant les mythes, renouant avec le démoniaque, livrant son véritable testament spirituel, Thomas Mann compose la biographie imaginaire d'un artiste qui, comme Nietzsche, braverait la folie pour porter la souffrance d'une époque dans son orgueil de créateur et, comme Schönberg, serait l'inventeur de la musique sérielle.« Jamais, disait-il, je n'ai autant aimé un personnage imaginaire. »
Afficher en entier