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Extrait ajouté par bzz-bzzz 2012-01-13T10:43:10+01:00

Dans le règne vivant, la mort est une absurdité illogique. Elle semble avoir été surajoutée à l'oeuvre de vie, par un accident ou une intervention étrangère. Tout est prévu par la nature pour qu'un organisme vivant, parvenu à son point parfait de développement, s'y maintiennent d'une façon définitive. Or il ne s'y maintient pas. Arrivé au sommet de lui-même, il commence, lentement, puis de plus en plus vite à glisser sur la pente qui le conduit à sa destruction. Chez l'être humain, le vieillissement commence dès l'âge de dix-huit ans. Alors qu'ils sortent à peine de l'adolescence et qu'ils s'imaginent n'avoir encore rien commencé, l'homme et la femme sont déjà au bout de leur vie intacte. Déjà, sans le savoir, ils engagent le combat perdu contre la maladie dont nul ne guérit.

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Extrait ajouté par Animia8 2024-03-01T17:14:18+01:00

Quand elle avait aimé Roland elle avait découvert la joie extraordinaire dont elle ne soupçonnait même pas la possibilité auparavant, de voir, entendre, découvrir, savourer tout, à deux. Ce qu'on nomme une joie "partagée" par un homme et une femme qui s'aiment est en réalité une joie multipliée. Ils la trouvent aussi bien dans le parfum de la première fraise de l'année que dans un voyage à Bali ou l'achat de deux tickets de métro. Parce qu'ils regardent ensemble, avec amour, les apparences du banal, ses portes s'ouvrent devant eux, découvrant en chaque lieu la splendeur.

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Extrait ajouté par Animia8 2024-03-01T16:26:34+01:00

Lorsqu'il promenait sa main sur le doux ventre bombé d'Annoa, il y sentait la même tiédeur et le même mystère. Là, sous sa main, il y avait autre chose que ce qui était évident et visible, il y avait des vies inconnues, des espaces inimaginables de sang et des lumières infinies.

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Extrait ajouté par Animia8 2024-03-01T16:23:00+01:00

Accroché des quatre membres aux traverses du pylône vert, entre les immensités du blanc et du bleu, semblable à un insecte collé contre une tige défoliée sortant d'un désert de neige, il eut tout à coup conscience de sa séparation et de sa solitude. Il ne faisait plus partie, il ne ferait peut-être plus jamais partie de ce monde bourré d'illusions et d'espoirs, ce monde joyeux, hargneux et misérable, qu'il imaginait dansant, se battant, riant, mourant et pourrissant sous l'immensité de la brume.

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Extrait ajouté par Animia8 2024-01-29T21:51:23+01:00

A l'extérieur, au-delà des sûres et tièdes défenses, d'énormes tonnerres se succédaient sans interruption, dans toutes les épaisseurs et toutes les directions de nuages proches ou lointains, estompés par le bruit énorme de l'eau sur les murs et les toits. Au centre exact de la sphère du bruit et de l'air et de l'eau et des pierres et du feu, il y avait eux deux, qui n'entendaient plus rien, qui ne savaient plus rien, qui ne pouvaient plus rien connaître que chacun l'autre en soi et autour et ensemble, et au centre exact de l'énorme bruit sombre du monde le chant de bonheur de Jeanne naquit et monta et brûla comme un noyau de lumière. Il était la Tour, il était l'Arc de triomphe, elle était la Ville écartelée de joie sous la pluie.

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Extrait ajouté par Animia8 2024-01-25T16:47:31+01:00

A la limite de l'immobilité et de la caresse elle demeura ainsi quelques secondes, résistant au désir de se poser sur lui tout entière, de le toucher avec toute sa peau. La merveille de la nudité, c'était cela, tout le corps devenait une main pour toucher et sentir l'autre corps pareillement dépouillé des carapaces, et lui aussi sensible, et gourmand, et curieux.

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Extrait ajouté par Fruikipik 2020-08-20T14:20:11+02:00

[…]Ce qu’on nomme joie « partagée » par un homme et une femme qui s’aiment est en réalité une joie multipliée. Ils la trouvent aussi bien dans le parfum de la première fraise de l'année que dans un voyage à Bali ou l’achat de deux tickets de métro. Parce qu’ils regardent ensemble, avec amour, les apparences du banal, ses portes s’ouvrent devant eux, découvrant en chaque lieu la splendeur.[…]

Page 239.

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Extrait ajouté par bzz-bzzz 2012-01-13T10:42:11+01:00

Tu n'es pas mort puisque je vis.

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Extrait ajouté par Judice 2011-09-16T22:29:59+02:00

Pour les hommes du monde, le lendemain est un jour d'espoir et de crainte : demain, je n'aurais plus mal, demain il faudra payer, demain le soleil peut-être, ou demain l'hiver...

Pour les habitants de l'Ile la crainte a disparu. Demain personne ne manquera de rien, personne n'aura un jour de plus.

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Extrait ajouté par MoonBear 2022-04-17T19:48:59+02:00

Il souriait même en dormant, dans la nuit la plus noire, par courtoisie envers la lumière, et envers son contraire.

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