Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 476
Membres
1 012 370

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par everalice 2012-11-10T20:36:42+01:00

— Vous m'avez guidé jusqu'ici et je me suis endormi tout de suite, je présume.

— Exactement, répondit-elle, l'air soulagée. Ma chambre était la plus proche, et c'était la seule qui était préparée. Je ne voulais pas me faire chasser de mon propre lit, d'autant qu'il y avait assez de place pour deux.

Et c'est pourquoi ils étaient allongés ainsi, tous les deux, dans cette insolente intimité. Il caressa ses cheveux châtains et des mèches soyeuses s'enroulèrent au bout de ses doigts.

— Vous m'avez sauvé la vie la nuit dernière. Vous dire « merci » me semble bien faible.

Elle recula imperceptiblement. La voix chaleureuse du major l'inquiétait un peu.

— Vous auriez fait une tache épouvantable sur le marbre si vous étiez tombé.

— Ce qui aurait été mal élevé puisque vous avez été si gentille.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Whale 2012-10-22T19:25:39+02:00

Peu importe à quel point la cause est juste, ôter la vie entache toujours l'âme.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Zazou22 2012-12-26T15:23:25+01:00

Par cette bague je vous épouse, avec mon corps je vous vénère et je vous remet toutes mes possessions terrestres.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Whale 2012-10-22T19:26:01+02:00

La noblesse ne rendait pas nécessairement les gens égoïstes et cruels, pas plus que la pauvreté ne donnait naissance à la grandeur d'âme.

Afficher en entier
Extrait ajouté par paraty62 2013-05-25T16:21:40+02:00

(Jocelyn)-Lorsque j'ai regardé dehors et que je vous ai vu,je vous ai tout de suite imaginé en train de tomber dans les rosiers,admit-elle. Le jardinier n'aurait pas aimé trouver ses fleurs abîmées.

(le major)-Alors vous êtes tout naturellement descendue pour voir si les plantes et moi allions bien,c'est ça? la taquina t-il d'une voix chaleureuse.C'est très gentil à vous.

Embarréssée,elle reporta son regard sur l'allée qui s'étirait devant eux.

-Il n'y a rien d'inhabituel à prendre soin de ses invités.

-Je pensais plutôt au jardinier,à vrai dire.Il doit être difficile d'en trouver de bons.

Malgré son ton solennel,ses yeux étainet moqueurs.

Elle rit.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2012-08-19T11:04:16+02:00

A la fin de son récit, il secoua la tête, perplexe.

— La pauvre. Rien d'étonnant à ce que vous soyez à couteaux tirés toutes les deux. Vous vous préoccupez de la santé du major pour des raisons totalement différentes.

— Me reprochez-vous de m'être demandé si elle n'allait pas mettre un point final à son existence ? Elle ne voulait pas vraiment de lui.

— C'est ridicule, jeune fille, vous ne pensez pas plus que moi qu'elle est une menace pour lui, railla-t-il. N'avez-vous pas vu son visage lorsqu'elle a cru qu'il était mort ?

— Elle avait l'air sincèrement bouleversée, concéda Sally. Elle a sûrement eu peur qu'un décès sous son toit trouble ses domestiques.

— Elle ne veut peut-être pas être l'épouse de votre frère, mais c'est un homme agréable et elle a été réellement ravie d'apprendre qu'il allait s'en sortir. Je serais curieux de voir comment ces deux-là vont s'arranger maintenant.

À force de faire face à des affaires de vie ou de mort, les chirurgiens devaient développer un humour morbide.

— Cela ne m'enchante pas d'avoir lady Jocelyn comme belle-sœur pour la vie. C'est la femme la plus hautaine que j'aie jamais rencontrée.

— Elle n'est pas si désagréable. Après tout, elle appartient à une classe sociale d'inutiles et de gaspilleurs. (Il avait fini sa pomme et en trancha une seconde.) C'est même une femme plutôt charmante.

Sally eut la sagesse de ne pas faire de commentaires. Lady Jocelyn n'était sûrement pas quelqu'un sur qui ils allaient s'accorder. En ces circonstances, la politique serait un sujet de conversation moins risqué.

— Vous m'avez tout l'air d'un radical.

— Si mépriser des fainéants qui n'ont jamais rien fait pour les autres, c'est être un radical, alors je suppose que je le suis. Ces femmes qui passent leur temps à calomnier et qui dépensent plus d'argent pour une robe qu'une famille normale n'en voit en une seule année, ces hommes pour qui le sport consiste à massacrer des animaux sans défense et à parier leurs fortunes... (Il eut un sourire mauvais.) J'ai souvent pensé que la chasse serait bien plus juste si les renards et les faisans avaient des armes et s'ils pouvaient se défendre.

Sally imagina un renard en train d'épauler un fusil et se mit à rire.

— Je peux songer sans peine à quelques membres du beau monde à qui ça ne ferait pas de mal de recevoir un peu de chevrotine dans les fesses.

Elle comprit l'inconvenance de sa remarque au grand sourire du chirurgien. Kinlock était si différent des gens qu'elle connaissait qu'elle en oubliait de tenir sa langue. Elle étudia le visage buriné que l'épaisse tignasse blanche assombrissait, ses traits expressifs qui pouvaient refléter la colère et la compassion les plus extrêmes. Elle ne pourrait jamais s'acquitter de sa dette envers lui.

Elle baissa les yeux sur les dernières tranches de pomme qu'il avait poussées sur le côté. Elle parla une fois de plus sans réfléchir :

— Allez-vous les manger ?

Elle voulut tout de suite se cacher sous la table, mais il se contenta de lui glisser les morceaux de fruit.

— Vous avez quelques repas de retard. Le souci vous a fait perdre trop de poids.

Elle comprit qu'il la trouvait maigre tandis qu'elle mangeait les deux parts de pomme restantes. Puis elle se demanda pourquoi elle devrait y prêter attention. Ce dont elle prit soudain conscience lui fit peur : elle voulait qu'il la regarde comme une femme à part entière et pas simplement comme la sœur d'un de ses patients.

Elle se sermonna - elle se sentait juste en joie à cause du repas informel, propice à la complicité. De toute sa vie de célibataire, elle n'avait jamais dîné seule avec un homme séduisant comme lui, à part David, mais les frères ne comptent pas.

Bien sûr, aux yeux de Kinlock, elle était une petite gouvernante toute maigre qui s'était enivrée et qui avait insulté une femme magnifique dont les charmes faisaient des hommes ses esclaves. La pensée était humiliante, alors elle avala le dernier bout de pomme et se glissa hors de la banquette en chêne.

— Il est temps que je retourne chez les Launceston.

— Oui, je devrais rentrer moi aussi.

Tandis qu'il se levait, elle remarqua que pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, il semblait tout à fait détendu. Eh bien, oui, il pouvait être satisfait de ce qu'il avait accompli ce jour-là.

Il l'accompagna à pied chez les Launceston ; pendant ces derniers mètres, elle s'abandonna avec délices à la certitude que cette nuit, elle dormirait mieux qu'elle ne l'avait fait pendant des mois.

Afficher en entier
Extrait ajouté par everalice 2012-11-10T20:33:58+01:00

Au repos, son visage lui rappelait celui d'un chevalier du Moyen Âge sculpté dans le marbre sur une des tombes de l'église de Charlton. Émacié, noble et distant. L'ombre d'une barbe intensifiait sa pâleur. Dans un élan de tendresse, elle tendit la main vers sa joue et sentit les poils rugueux sous ses doigts.

À sa surprise, il ouvrit les yeux.

— Bonjour, lady Jocelyn.

Elle s'empressa d'ôter sa main tandis que ses doigts la picotaient.

— Bonjour, a-t-on bien pris soin de vous ?

— Oui, très bien. C'est gentil à vous de m'avoir invité.

La joie brillait tellement dans ses yeux qu'elle préférait le laisser dans l'illusion, même si elle avait sous-entendu le contraire à Sally Lancaster. Cependant, sa nature honnête l'obligea à avouer :

— Le mérite revient surtout à votre sœur. C'est elle qui a eu l'idée de demander à votre docteur si l'on pouvait vous déplacer sans risque.

— Ramsey a certainement dit que ça n'avait pas d'importance.

Il parcourut la chambre du regard, et contempla les hauts plafonds ouvragés et les murs tendus de soie.

— Votre maison est un endroit mille fois plus agréable que l'hôpital pour mourir.

Elle tira une chaise jusqu'à son chevet et s'assit de sorte que leurs visages soient pratiquement au même niveau.

— Comment pouvez-vous être aussi calme? Vous parlez de votre mort comme si ce n'était qu'un jour de mauvais temps.

Il donna l'impression de hausser les épaules même s'il bougea à peine.

— Quand vous avez servi assez longtemps, le jour de votre mort n'est plus qu'un jour de mauvais temps. Mes heures sont comptées depuis des années. Je n'ai jamais vraiment espéré faire de vieux os.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Milka2B 2017-01-13T22:04:47+01:00

Jocelyn prit son air le plus sentimental.

— Pourquoi croyez-vous que j'ai éconduit tous les autres partis ? David et moi sommes liés l'un à l'autre depuis... un certain temps.

Ce n'était pas tout à fait un mensonge, une heure, c'était bel et bien « un certain temps ».

Afficher en entier
Extrait ajouté par Milka2B 2017-01-13T22:03:55+01:00

— J'ai du mal à croire que vous ne parveniez pas à trouver un mari dans les règles de l'art. Les Londoniens sont-ils aveugles, fous, les deux à la fois ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par Colophane 2020-03-01T22:19:08+01:00

— S’il y a une chose que je sais sur mes serviteurs, Spoiler(cliquez pour révéler)c’est qu’ils ont très bien deviné pourquoi nous sommes enfermés ici depuis des heures, et qu’ils fêtent ça en portant un toast au champagne dans leurs quartiers. Selon Marie, ils avaient peur que je finisse vieille fille et ont décidé que vous étiez la solution idéale. La tête posée sur son torse, elle sentit son rire autant qu’elle l’entendit.

— Voilà d’excellents domestiques.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode