Le Pendule de Foucault

Je n'ai vraiment pas accroché au livre, ce qui ne m'étonne pas de la part de l'auteur dont j'avais déjà lu un roman.

Umberto Eco fait preuve une fois de plus d'une immense érudition. Tout a été recherché, vérifié et on apprend bien des choses sur les "sociétés secrètes". Mais hélàs, le style de Eco est lourd et l'action lente. Si tant est que Dan Brown a puisé dans ce livre, du moins, il a su créer dans son livre le rythme et le suspens qui manquent dans celui d'Eco. Et encore une fois, le Pendule est un livre bien épais. Je n'ai pas pour habitude d'abandonner et j'étais contente d'être arrivée a bout de ce pavé indigeste. Des romans historiques, il y en a pourtant de fort agréables à lire...

Pour moi le meilleur d'Eco, suivi du Nom de la Rose

Même si j'ai apprécié ce livre, je l'ai lu pour la deuxième fois, ma lecture fut tout aussi laborieuse que la première fois. Toutefois c'est un livre qui mérite d'être lu au moins une fois.

Trop érudit pour moi, je n'ai pas tout compris

Bien sûr, lire un livre d'Umberto Eco est une épreuve pour les lecteurs basiques que nous sommes. Eco est un érudit comme on n'en fait plus, et spécialiste des symboles. Un ouvrage exceptionnel, mais difficile à lire par le foisonnement de détails inutiles. Mais n'est-ce pas cela qui caractérise son auteur Umberto Eco ? Alors lorsqu'il écrit un roman portant justement sur la symbolique, sur les liens que la fantasmagorie humaine est capable d'établir entre des choses qui n'en n'ont pas, il nous perd dans son labyrinthe...Mais c'est totalement volontaire et ne constitue pas, contrairement à ce qui est dit dans certains commentaires, un manque de style ou une difficulté à tisser une intrigue. A nous de nous hisser aussi haut que possible sur l'échelle d'Eco. Pour terminer, un petit avertissement à ceux qui rechercheraient un roman apéritif à suspense pimenté à l'ésotérisme, passez votre chemin, ce roman en est l'antithèse !

Un des livres qui m'a le plus fait réfléchir, sur le pouvoir que nous donnons aux mots, aux idées et aux liaisons entre les différents phénomènes qui nous entourent. Dans un monde où nous sommes entouré d'"informations", ce livre qui nous montre qu'une prise de recul est nécessaire pour ne pas tomber dans les extrêmes est une nécessité et devrait être au programme de tout cours sur l'analyse de l'information.Abracadabrantesque, c'est le qualificatif qui, à mon sens, pourrait résumer le mieux le sentiment que j'ai de ce livre que je me suis forcé à lire en totalité, car je déteste abandonner un livre commencé. Performance!!! Ce livre est d'une incroyable complexité, absolument incompréhensible pour le commun des mortels que je suis, où les personnages et les évènements se mêlent dans un invraisemblable désordre littéraire et historique. Tout se mélange sans que l'on puisse découvrir le fil conducteur, les points de repère sont dilués dans un océan de phrases et mots complexes et inconnus du plus grand nombre. L'ésotérisme est de règle.

J’aime les policiers qui ont pour base l’Histoire, chercher qui est le coupable en même temps que trouver où est la limite entre le vrai pan historique et ce qui tient de l’imagination de l’auteur. Seulement ce mélange est sensible, un peu trop de l’un nuit à l’équilibre, un peu trop de l’autre et le roman en devient trop long à lire. Et ce même mélange n’est pas à mon goût chez Umberto Eco, il y a trop d’Histoire et pas assez de part fictive, déjà dans Le nom de la rose j’avais eu du mal et ça se réitère ici.

Tout n’est pas à jeter, loin de là, j’ai adoré tout l’ésotérisme qui s’y trouve, c’est vraiment le point qui m’a fait apprécier le livre et un de mes domaines de prédilection. J’ai aussi aimé le côté complot, même si c’est du déjà lu, ici au moins on a de l’originalité dans la façon dont s’est traité. Le texte est également original dans sa façon d’aborder ses thèmes seulement je les trouve indigestes et très difficile à suivre. L’auteur, bien qu’ayant un certain talent dans la finalité du roman, me noie sous trop d’information, je lui préfère du Dos Santos ou du Loevenbruck qui ont un style plus actuel et plus percutant, sans être avare en détails.

Il y a du bon, du très bon même et du mauvais selon mon point de vue. C’est assurément un bon roman de fond mais sur la forme, il est loin d’avoir un style accessible à tous, le rythme est lent, ce qui me déplaît en général pour ce genre.

Des passages un peu long, et il ne faut pas le lire en étant fatigué au risque de lire le même passage à plusieurs reprise pour être sûre de bien comprendre où le narrateur veut en venir. Toutefois très bon moment de lecture.

Autant j'avais carrément adoré Le nom de la Rose mais là j'ai eu grand mal, j'ai fait trainé les choses, les chapitres m'ont paru très longs pour pas grand chose, un grand imbroglio pour une fin tout juste digne du pavé que j'avais entre les mains. Je ne le retiendrai pas dans mes grandes lectures, encore moins dans mes préférés du genre, je garde Le nom de la Rose en tête plutôt. Dommage.