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Pris sur les barricades, Florent a été condamné au bagne de Cayenne. Il s'en évade et retourne à Paris, aux Halles, où il espère se cacher et revoir son frère. Ce dernier, un gros charcutier, a épousé la belle Lisa. Le couple lui procure une place d'inspecteur aux Halles et essaie de l'engraisser. Mais Florent, au pied des montagnes de viande, de légumes et de beurre, reste maigre. Il n'a faim que de justice. Généreux, tendre, persuadé que l'homme est bon et honnête, il rêve de politique et veut changer la société du Second Empire. Lisa prend peur, son argent est en danger ! Les bien nourris feront taire les affamés.
Cette évocation naturaliste des Halles est l'une des pages les plus célèbres de Zola. Enivré par les odeurs, il voulait en composer une symphonie mêlant le parfum des violettes aux puissants relents de poisson, de volaille et de viande. Aujourd'hui disparues, les Halles de Paris survivent grâce au génie sensuel de Zola.
Alors, pourquoi parles-tu de renverser le gouvernement, qui te protège et te permet de faire des économies ? Tu as une femme, tu as une fille, tu te dois à elles avant tout. Tu serais coupable, si tu risquais leur bonheur. Il n'y a que les gens sans feu ni lieu qui veulent des coups de fusil. Tu n'entends pas être le dindon de la farce, peut-être ? Reste donc chez toi, grande bête, dors bien, mange bien, gagne de l'argent, aie la conscience tranquille, dis-toi que la France se débarbouillera toute seule, si l'Empire la tracasse. Elle n'a pas besoin de toi, la France !
J'ai moins accroché que le précédent volume lu, à savoir Au Bonheur des Dames. J'ai trouvé l'histoire moins prenante, et les personnages moins attachants. Néanmoins, j'ai apprécié cette plongée historique dans le Paris du 19ème siècle et le nouveau quartier des halles.
Les Halles de Paris, grand monstre de nourriture qui pourrit l'atmosphère du quartier au point que tous les habitants s'en voient incommodés. Pourtant le cousin Florent, maigre parmi les maigres, va servir de remède en étant le bouc émissaire de tous les malheurs.
Je suis loin d'être une grande passionnée de littérature classique, les romans de cette époque ont beaucoup trop de description à mon goût mais il y a tout de même des passages que j'ai appréciés lire. Ce n'est pas mon préféré de Zola mais il est loin d'être le plus difficile à lire je pense.
Ce que j'ai également apprécié c'est ce voyage dans le temps dans Paris, ces noms de rues que j'ai aimé emprunter. Le ventre de Paris est un véritable chemin parsemé d'odeurs très variées.
De la campagne, de la terre, à la ville, aux assiettes. Précarité, sueur, douleur, au marché comme plaque tournante et à l'opulence de certains Parisiens. Une chaîne. Zola dépeint ici un aspect de son époque. Les choses ont-elles vraiment évolué au XXIème siècle?...
Voici donc le 3eme tome ! Alors, dans celui-ci nous suivons Florent (Beau-frère de Lisa Macquart). Après son évasion du bagne de Cayenne, il rejoint son frère (Quenu) à Paris, aux Halles. Ce roman est très connu pour ses descriptions des halles qui n'existent plus aujourd'hui. Ces montagnes de nourritures, Zola nous en fait des représentations magnifiques (ou pas) mais très justes ! Quand il parle des légumes, on imagine toutes les nuances de verts différents sur les étals ! Quand il explique les fromages, il y a tellement de détails que les odeurs nous montent au nez ... Zola c'est de l'Art ! Tous nos sens sont éveillés !!! Tout le chapitre 4 (càd +/- 50 pages) est une citation a lui tout seul ! J'ai adooooooré ce livre ... Les comparaisons que Claude fait entre les maigres et les gros sont intéressantes ... Florent, "maigre" a faim mais faim de justice ... Quenu et lisa, "gros" n'ont pas faim et veulent leur tranquilité ! C'est dans leur charcuterie que nous suivrons leur "combat" respectif ... Si les relents de poissons, de viandes mortes, de fromages bien coulants ne vous écoeurent pas, lisez ce livre magnifique car vous y retrouverez aussi le parfum des fleurs, les couleurs des épices et tant d'autres choses encore ... Difficile de choisir entre la fortune des rougon (tome1) et celui-ci pour mon top 1 des rougon-macquart ! Mais je dirais en numéro 1: la fortune, numéro 2: le ventre de paris et numéro 3: la curée ... On verra si mon classement change par la suite ^^
Je continue ma découverte des Rougon, avec avidité ! Ce troisième tome fut surement mon favoris. Les personnages de Florent, Lisa, Louise ou Claude m'ont touchés, et cette réalité crue de la vie dans les Halles sont d'une âpreté sans pareille. Les descriptions de Zola, que ce soit des odeurs, des poissons, des légumes ou viandes sont si fortes, prenantes...
Un des plus grands auteur Français, c'est indéniable...
Ce volume des Rougon-Macquart est, jusqu'à présent, celui qui m'a le moins plu. En effet, j'ai trouvé le cœur de l'intrigue moins prenant que d'habitude, les enjeux mettant du temps à se mettre concrètement en place. Malgré cela, je ne peux que passer un merveilleux moment à la lecture d'un Zola ; la plume de l'auteur est toujours aussi divine à mes yeux. Ses descriptions d'étalages de légumes, fleurs, fruits, poissons, volaille et charcuterie sont de véritables tableaux de peintres virtuoses. De même, ses personnages sont toujours aussi bien travaillés, justes et judicieux quant à l'intrigue.
Nous sommes guidés au sein des Halles, estomac grouillant d'une bataille entre les Maigres et les Gros. Paris, personnifiée, lève le rideau sur ses marchés, sur les conflits entre vendeuses et boutiquiers. Dans 'Le Ventre de Paris', Zola nous dresse par ailleurs une arène féminine où les vendeuses des Halles font la loi, mènent leurs hommes par le bout du nez et détiennent le pouvoir d'ébranler le microcosme dans lequel elles évoluent par la sournoiserie de leurs mots et rumeurs chuchotés au-dessus d'un étalage. De nouveau, Zola redore par sa plume et son attention au détail, une catégorie sociale prise de haut, et pourtant si essentielle au fonctionnement du Second Empire.
Ce troisième tome des rougon-Macquart n’est pas mon préféré. J’ai trouvé l’histoire principale un peu longue. A part ça, les descriptions des Halles sont magnifiques et très vivante
Ce troisième tome des Rougon Macquart est, pour moi, en dessous des deux précédents. Ce que j'aimais jusqu'ici, c'était l'aspect politique ou l'histoire des personnages et je n'ai pas retrouver cela dans Le Ventre de Paris.
L'intrigue suit Florent, le beau-frère de Lisa Macquart et le frère de son époux, Quenu, ce dernier est arrêté pendant le coup d'Etat de 1851. Cependant, il arrive à s'évader du bagne après sept années de détention. En arrivant à Paris, il est totalement perdu par l'haussmannisation des Halles, qui sont devenus le ''ventre de Paris''. Florent est accueilli à la charcuterie de sa belle-sœur et de son frère mais il se répand dans l'oisiveté. Ce vice excédant Lisa, cette dernière le persuade d'accepter un poste d'inspecteur à la marée aux Halles.
Le jeune homme accepte devenant ainsi l'enjeu des rivalités de la charcutière et d'une poissonnière et se fait peu à peu engloutir par les Halles, perdant son identité.
Malheureusement, l'inspecteur n'a pas oublié ses utopies et rêve d'un complot contre l'Empire et commence à fréquenter un cabaret où il retrouve un groupe de républicains.
Cela promettait pas mal de chose mais finalement, je me suis vraiment ennuyée pendant des passages très longs pour la simple description d'une odeur particulière.La plume de Zola reste sublime et il nous décrit parfaitement l'univers des Halles mais cette description entraîne un abandon sur l'histoire des personnages.
En ce qui concerne le personnage de Florent, même s'il est au centre de l'intrigue, je trouve qu'il n'est pas assez développé pour être le personnage central, il est timide et en retrait, se laissant totalement dévoré par les Halles quitte à s'oublier, il n'ose rien répondre à personne et n'a pas énormément de caractère.
Le personnage de Lisa et de la Normande rattrape un peu les autres personnages à qui je ne vois que peu d'intérêt. Lisa, a un caractère très honnête mais cela ne l'empêche pas de tomber dans les travers de sa famille. Zola aborde une thématique philosophique sur la vérité et l'honnêteté, est-ce que cette dernière est toujours bonne à dire ? Lisa est un personnage ambivalent qui légitime ses actes par cette quête permanente d'être une femme honnête. En ce qui concerne la Normande, j'ai beaucoup aimé son caractère provocateur, joueur et qui cherche à s'élever au-dessus des autres, elle mettait un peu d'ambiance et d'action dans ce roman très descriptif.
Les personnages secondaires sont assez fades ce qui set dommage étant donné le potentiel. Même si le personnage de madame François et de Claude Lantier sont sortis du lot, j'ai envie d'en apprendre plus sur eux.
Un troisième tome en dessous des deux précédents mais avec de magnifiques descriptions de l'univers parisien à cette époque et de l'ambiance des Halles.
C'est aux célèbres Halles de Paris que se déroule ici l'action. Par ses grandes descriptions, Zola n'a pas seulement voulu qu'on les voit, car effectivement, il sollicite également souvent notre nez. Zola nous plonge dans un bain de nourriture très variée, que l'on mange avec les yeux grâce à cette profusion de couleurs qu'il dépeint comme dans un tableau. Tous ces étals, toute cette marchandise, refluent des odeurs et des senteurs allant des plus gracieuses, comme celles des fleurs ou des fruits, aux plus nauséabondes, comme celles des poissons qui reviennent d'ailleurs assez souvent, des fromages ou encore des resserres dans les caves.
C'est du côté Macquart que l'on se retrouve ici, auprès de Lisa, fille d'Antoine (que l'on rencontre dans "La Fortune des Rougon") et sœur de Gervaise (de "L'Assommoir"). On y croise également Claude, fils de Gervaise (dont "L'œuvre" lui sera entièrement consacrée plus tard). Mais c'est principalement autour de Florent, beau-frère de Lisa, que se déroule l'intrigue. Florent, s'étant échappé du bagne, revient sur Paris, est logé chez son frère Quenu et sa femme, qui lui trouvent une place aux Halles, place allant à l'encontre de ses convictions. Zola montre comment Florent se fait engloutir par les Halles, cette bête vorace qui avale aussi bien les étalages de nourriture à profusion que ses commerçants, laissant des remugles constants dont on ne peut se débarrasser.
Si l'auteur implante comme d'habitude superbement bien l'atmosphère environnant et l'ambiance des décors, ici lourds de couleurs et d'émanations pestilentielles, j'ai trouvé que c'était au détriment de l'intrigue et de ses personnages. Pour une fois, j'ai trouvé toutes ces descriptions trop pesantes, trop imposantes. Il prend tout de même le temps, comme toujours, de s'arrêter sur chacun des protagonistes les plus importants, nous permettant de comprendre comment chacun en est arrivé là où l'histoire débute. Mais, en ce qui concerne l'histoire en elle-même, par contre, je l'ai trouvé plutôt vide. Si l'on enlevait toutes les descriptions et les explicatifs, il ne resterait malheureusement pas grand-chose, l'équivalent d'un chapitre tout au plus...
Cela vient peut-être également du fait que tout ne se déroule que sur une année, alors que l'auteur m'avait habituée jusque-là à s'étaler davantage dans le temps.
J'ai quand même pris plaisir à retrouver la plume de Zola, toujours aussi scrupuleuse, minutieuse et agréable, dans laquelle on discerne clairement son besoin de tout retranscrire de manière très réaliste.
De la série des Rougon-Macquart, "Le ventre de Paris" est loin d'être mon préféré, mais il se lit tout aussi bien.
Résumé
Pris sur les barricades, Florent a été condamné au bagne de Cayenne. Il s'en évade et retourne à Paris, aux Halles, où il espère se cacher et revoir son frère. Ce dernier, un gros charcutier, a épousé la belle Lisa. Le couple lui procure une place d'inspecteur aux Halles et essaie de l'engraisser. Mais Florent, au pied des montagnes de viande, de légumes et de beurre, reste maigre. Il n'a faim que de justice. Généreux, tendre, persuadé que l'homme est bon et honnête, il rêve de politique et veut changer la société du Second Empire. Lisa prend peur, son argent est en danger ! Les bien nourris feront taire les affamés.
Cette évocation naturaliste des Halles est l'une des pages les plus célèbres de Zola. Enivré par les odeurs, il voulait en composer une symphonie mêlant le parfum des violettes aux puissants relents de poisson, de volaille et de viande. Aujourd'hui disparues, les Halles de Paris survivent grâce au génie sensuel de Zola.
Préface de Jean Ferniot.
Commentaires et notes de Philippe Hamon.
[Source : Éditions Le Livre de Poche 1991]
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