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"-Sois prudent, c'est tout.
(...)
-Prudent ! C'est mon deuxième prénom, affirme-t-il en mettant de côté quelques flèches qu'il a inspectées.
-Tu ne m'as pas déjà dit que tes prénom étaient Danger et Victoire ? plaisante-t-elle.
-Je me présente : Bellamy Prudent Danger Victoire Blake !
-Je suis jalouse, j'ai qu'un prénom, moi.
-Oh je peux t'en trouver qui t'iront comme un gant, déclare Bellamy en la prenant par la taille. Voyons... Clarke Je-sais-tout... Clarke Petit-Chef...
Elle lève les yeux au ciel et, pour le taquiner, lui donne une tape sur le torse.
-Clarke Géniale... Clarke Sexy Griffin.
-Je ne suis pas sûre que cela fasse très sérieux sur une porte de bureau, mais j'aime bien."
Afficher en entierClarke est assise devant la cabane. La plaie de Bellamy s'est rouverte pendant la fuite et elle doit la recoudre tant qu'elle a de la lumière.
- Enlève ton T-shirt, lui demande-t-elle après qu'ils se sont assis dans l'herbe.
Interloqué, Bellamy regarde à droite et à gauche.
- Quoi ? Ici ?
- Oui, ici. Il fait trop sombre dans la cabane.
Comme il hésite, Clarke fronce les sourcils.
- Depuis quand faut-il demander deux fois à Bellamy Blake d'enlever son T-shirt ?
Afficher en entierEn tant que patient, Bellamy ressemble beaucoup à certains bambins dont elle s'occupait au centre médical. C'est une des particularité qu'elle aime chez lui. Il est capable de chasser le chevreuil armé d'un arc un jour et, le suivant, de barboter dans la rivière tel un gamin. Elle admire sa manière d'endosser chaque rôle, de vivre chaque instant avec plénitude. Ces dernières semaines sur Terre ont été épuisantes et terrifiantes mais aussi totalement magiques car elle a appris à voir cette planète sauvage à travers le regard étonnamment romantique de Bellamy. A l'opposé de la plupart des 100 qui préfèrent les commérages au coin du feu à l'exploration des bois, Bellamy aime mieux la compagnie des arbres que celle des gens. Clarke adore marcher avec lui en forêt, lorsqu'il oublie d’être effronté et s'extasie devant les merveilles de la nature.
Afficher en entierWells le fixe longuement avant de soupirer;
- Si tu parles de moi, tu te fais une fausse idée. Je ne ressemble pas du tout à mon père.
- Ce n'est pas ce que prétend Clarke. D'après elle, tu possèdes les meilleures qualités du Chancelier - sa force, son sens de l'honneur -, mais tu tiens ta gentillesse et ton sens de l'humour de ta mère.
Bellamy s'interrompt d'un air pensif.
-Même si tu n'as jamais rien dit de drôle, évidemment.
Disons que je crois Clarke sur parole.
A sa grande surprise, Wells éclate d'un petit rire puis Bellamy redevient sérieux.
Afficher en entierLe campement lui semble soudain à des années-lumière, aussi lointain que la Terre de la Colonie.
— Tu me rends complètement fou, tu sais ? lui murmure-t-il en lui caressant le dos.
— Parce que je te séduis en haut d’un arbre ?
— Parce que je suis heureux avec toi, quoi qu’il se passe ailleurs. C’est dingue, de ressentir des émotions si fortes en un temps si court. Tu es comme une drogue.
— Tu devrais revoir tes compliments, space boy.
— Je n’ai jamais été très doué avec les mots. Je suis meilleur en pratique.
— Ah oui ? souffle Sasha tandis que Wells pose la main sur son ventre. Je vais devoir te croire sur parole.
La main de Wells descend de quelques centimètres.
— OK, maintenant, c’est toi qui me rends dingue, remarque-t-elle.
— Tant mieux, lui chuchote Wells à l’oreille.
Il se dit que sur Terre, les choses ne sont pas aussi terribles qu’il le croyait. Tant qu’il aura Sasha, il s’y sentira comme chez lui.
Afficher en entierSuper, s'exclame Bellamy. Nous risquons nos vies pour prouver que la Terre est saine et voilà qu'ils arrivent pour y foutre le feu.
Afficher en entier- Vice-Chancelier, attaque Clarke sans prendre la peine de masquer son mépris, en quoi puis-je vous être utile ?
- Clarke, cela ne te concerne pas. Nous sommes venus pour Bellamy Blake.
(... )
Rhodes s'approche de Bellamy qui par chance est endormi. Le Vice-Chancelier l'étudie longuement puis se tourne et regagne la sortie à vive allure. Quand il passe devant ses gardes, il annonce sans les regarder :
- Placez le prisonnier à l'isolement jusqu'à son procès.
Afficher en entierWells, Bellamy et Clarke profitent de l'occasion pour examiner les alentours.Wells remarque au premier coup d'oeil que le campement n'est plus celui qu'ils ont quitté quelques jours plus tôt. Les yeux écarquillés, Bellamy et Clarke le confirment.
Alors qu'il ne doit pas être plus de vingt et une heure, le campement est étrangement calme, hormis les bruits de pas sur le sol poussiéreux et le crépitement du feu quand deux enfants y ajoutent du bois. Ils ont l'air tendus et affligés. Un garçon chargé d'un seau d'eau semble au bord des larmes.Un groupe d'adultes assis en silence autour du feu lancent des regards furtifs en direction des arbres. Personne ne parle. Personne ne rit ni se taquine. les sourires ont disparu, comme si toute l'énergie, la camaraderie- la vie !- avaient été réduites à néant.
(...)
- Putain, s'étrangle Bellamy.
Afficher en entierWells se tait et pense à toutes les patrouilles qu’il a effectuées pendant sa formation d’officier. Aux personnes qu’il a arrêtées pour des crimes aussi minimes qu’un dépassement du couvre-feu de cinq minutes ou une entrée accidentelle dans une zone interdite. Des ordres stricts étaient nécessaires à bord de la station et il sera difficile aux gardes d’abandonner leur mantra : « Tire d’abord et pose tes questions après. »
— Il faut que tu comprennes une chose sur mon peuple…
Elle l’interrompt en mettant les mains sur ses épaules puis elle se hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur ses lèvres.
— Ton peuple est mon peuple à présent.
— J’espère qu’ils ne se tromperont pas quand ils te citeront dans les livres d’histoire, remarque-t-il en souriant.
— Je croyais que c’était toi qui devais l’écrire, ce livre ! ajoute-t-elle avec un air snob – une imitation des pestes nées-Terre, présume Wells. Le Retour des hommes sur Terre vu par l’un d’eux. Ce sera un best-seller, même si toi et moi savons que certains ne sont jamais partis.
— Il faudra que tu le relises attentivement au cas où je prendrais quelques libertés artistiques avec ta description.
— Tu comptes dire que je suis laide à faire peur ? Je m’en fiche.
Wells glisse une mèche de cheveux de Sasha derrière son oreille.
— J’écrirai que ta beauté m’a poussé à agir de manière ridicule et imprudente.
Afficher en entier“Bellamy took Clarke’s hand, then leaned in and whispered, “Should we go check on your parents?”
She turned to him and tilted her head to the side. “Don’t you think it’s a little early to be meeting my parents?” she teased. “After all, we’ve been dating less than a month.”
“A month in Earth time is like, ten years in space time, don’t you think?”
Clarke nodded. “You’re right. And I suppose that means that I can’t get mad at you if you decide to call it off after a few months, because that’s really a few decades.”
Bellamy wrapped his arm around her waist and drew her close. “I want to spend eons with you, Clarke Griffin.”
She rose onto her toes and kissed his cheek. “Glad to hear it, because there’s no going back now. We’re here for good.”
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