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Ian a serré ma main, et s'est penché vers mon oreille.
- Je t'ai tenu dans ma main, Vagabonde. (Sa voix était si basse que j'étais la seule à pouvoir l'entendre.) Tu étais si belle.
Afficher en entierP.450:
"- Malgré sa beauté, elle reste une étrangère pour moi. Elle n'est pas celle à qui je tiens.
Ses paroles m'ont fais du bien, ce qui était plus troublant encore.
- Ian, tu ne peux pas continuer dans cette voie. Personne ici ne peut me dissocier de Melanie. Ni toi, ni Jamie, ni Jeb. (La vérité est sortie d'un coup, plus brutale que je ne l'aurais voulu.) Tu ne peux pas avoir des sentiments pour moi. Si tu me tenais dans ta main, tu serai dégoûté. Tu me jetterai par terre et tu m'écraserai sous ton pied.
Son front pâle s'est creusé, ses sourcils, se sont rejoints au dessus de son nez.
- Non, pas si je savais que c'est toi.
J'ai eu un rire amer.
"- Comment pourrai tu nous reconnaître? Tu ne sais pas nous différencier.
Il fit la moue.
- C'est juste un corps..., ai-je répété.
- Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas le visage, mais les expressions que tu y mets; ce n'est pas la voix, c'est ce que tu dis. Ce n'est pas la plastique de ce corps, c'est ce que tu fais avec. C'est toi qui es belle. »
Afficher en entierChapitre 34:
– Je suis une « femme », ai-je poursuivi d’une voix lasse. J’en ai ma claque que vous m’appeliez le mille-pattes !
Jared a battu des paupières, interdit. Puis son visage s’est durci aussitôt.
– Parce que tu occupes un corps de femme ?
Wes s’est tourné vers Jared.
– Parce que j’en suis une ! ai-je rétorqué.
– Selon quels critères ?
– Les mêmes que les tiens ! Dans mon espèce, je suis celle qui porte les enfants. Ça te suffit comme critère ?
Ça l’a fait taire. Une soudaine satisfaction m’a envahie.
Bien joué ! a approuvé Mélanie. Il s’est comporté comme un goujat.
Merci.
Entre fille, il faut se serrer les coudes.
Afficher en entier-Je... t'interdis... de... me... quitter. (Ses yeux étincelaient. Jamais je n'avais vu le bleu de ses iris aussi intense.)
-Ian..., ai-je soufflé. Il faut que tu comprennes... Je ne peux pas rester. Tu le sais bien.
-NON!
Je me suis recroquevillée et, brusquement, Ian est tombé à genoux, a plaqué son visage sur mon ventre en m'enserrant la taille. Il tremblait et des sanglots soulevaient sa poitrine.
-Non, Ian, non, l'ai-je supplié. (Son chagrin était pire encore que sa colère.) Je t'en prie, non...
-Gaby..., gémissait-il
-Ian, non... Ne le prend pas comme ça. Je suis tellement triste. Je t'en prie.
Je pleurais aussi, je tremblais comme lui, mais c'était peut-être ses spasmes qui se propageaient à moi.
-Tu ne peux pas partir.
-Il le faut.
Et puis nous avons pleuré sans rien dire, enlacés.
Ses larmes se sont taries avant les miennes. Il s'est relevé et m'a serrée dans ses bras. Il a attendu que je puisse de nouveau parler.
-Pardon, a-t-il murmuré. C'est cruel de ma part.
-Non, non, c'est ma faute. J'aurais dû te le dire dès le début. Mais je... je n'ai pas trouvé la force. Je ne voulais pas te faire du mal, nous faire du mal. J'ai été égoïste.
Afficher en entier« Ses lèvres étaient douces et chaudes. Il les pressait légèrement sur les miennes, me butinait avec délicatesse.
-Agréable ou pas? a-t-il murmuré sur mes lèvres.
Dégueu! Dégueu!
-Je...je ne peux pas réfléchir.
Les lèvres de Ian ne me quittaient pas.
-Agréable je dirais... »
Afficher en entier- Je... je t'aime aussi. Moi, le petit ver argent lové à l'arrière de son crâne. Mais mon corps, lui, ne t'aime pas. Il ne peut t'aimer. Je ne pourrai jamais t'aimer dans ce corps [...]. Je suis déchirée. C'est insupportable.
Afficher en entier... Je savais que tu devrais être jolie. Ian n'est pas venu. Il est resté avec toi, il disait qu'il se fichait du corps qu'on allait te trouver. Mais il voulait que personne ne s'approche de ton caisson, même Mel ou moi! Et cette fois, Doc m'a laissé assister à l'opération. C'était génial, Gaby! Je ne comprends pas pourquoi on me l'a interdit avant. Mais ils n'ont pas voulu que je participe. Ian voulait que personne ne te touche, sauf lui.
Afficher en entier« Tout le monde regardait la confrontation. Un grand silence est tombé dans la salle ; toute la joie de la partie envolée.
-Non, je n'ai pas fini, a repris Kyle en levant les mains dans un geste d'apaisement. Je ne crois pas que j'avais tort, mais une chose est sûre: tu m'as sauvé la vie. Je ne sais pas pourquoi, mais tu l'as fais. Alors, je te dois une vie. Je ne te tuerai donc pas et nous serons quittes.
-Pauvre crétin! a lâché Ian.
-Qui a le béguin pour le mille-pattes, frérot? Qui est le crétin ici ? »
Afficher en entierToi...toi et doc... vous essayez de me protéger?
- C'est un monde étrange, hein?
- Oui le plus etrange de tous .
Afficher en entierJe connaissais l'exagération humaine concernant le regret - avoir le coeur brisé. [...] Mais j'avais toujours cru qu'il s'agissait d'une métaphore, d'une image qui n'avait aucun lien physiologique [...] Je ne m'attendais donc pas à ressentir cette douleur dans la poitrine. La nausée, oui, la boule dans la gorge, oui, les larmes brûlantes dans les yeux, oui. Mais pas cette sensation que quelque chose se déchirait dans ma cage thoracique. C'était contre toute logique.
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