Les Cerfs-volants

Je ne me remets pas de cette lecture. Comment ai-je pu attendre aussi longtemps pour lire ce livre? Tout Romain Garry tient dans ces 300 pages. La poésie, l’humour, l’érudition… les personnages comme très souvent chez l’auteur frisent le burlesque, et sous une autre plume que celle de Gary ils n’auraient eu aucune chance d’exister. Je quitte à regret ce roman.

Si vous ne l’avez pas lu, lisez-le, d’urgence.

Une lecture d'une poésie impressionnante - surtout au vu du sujet ! Le personnage de Ludo est extrêmement attachant, on veut que tout se termine bien pour lui dès les premières pages. La manière d'aborder la seconde guerre mondiale et ses horreurs est très intelligente, c'est insidieux, d'une violence graduelle et sans opposer "les gentils" aux "méchants". Le personnage de l'oncle et ses cerf-volants apportent une douceur et une bienveillance qui sont le fil rouge et la colonne vertébrale du récit. Une lecture que je recommande absolument!!!

On retrouve dans cette dernière œuvre de R Gary, la gentillesse, la poésie et l’originalité de l’écrivain, elle m’a paru néanmoins plus facile, moins profonde et même le style est moins travaillé que dans ces autres romans. Il y a même parfois une pointe de moralisme superficiel très étonnante de la part d’un esprit aussi vif. Le dernier tiers est précipité et un peu répétitif, comme s’il fallait en finir. La psychologie des personnages a moins de force, elle ronronne comme une machine bien huilée. Le charme opère encore mais presque comme au souvenir De la Vie Devant Soi ou De la Promesse de l’Aube. Un roman qui n’a pas la force des autres et qui parait avoir été écrit un peu mécaniquement. Mais mon attente était si grande que je suis peut-être sévère à l’excès

Les cerfs-volants de Romain GARY

(Gallimard - 1980)

4e de couverture : Pour Ludo, le narrateur, l’unique amour de sa vie commence à l’âge de dix ans en 1930, lorsqu’il aperçoit dans la forêt de sa Normandie natale la petite Lila Bronicka, aristocrate polonaise passant ses vacances avec ses parents dans leur manoir. Depuis la mort des siens après la Première Guerre, le jeune garçon a pour tuteur son oncle Ambroise Fleury, dit « le facteur timbré » parce qu’il fabrique de merveilleux cerfs-volants connus dans le monde entier. Doué de l’exceptionnelle mémoire « historique » de tous les siens, fidèle aux valeurs de « l’enseignement public obligatoire », le petit Normand n’oubliera jamais Lila. Il essaye de s’en rendre digne, étudie, souffre de jalousie à cause du bel Allemand Hans von Schwede, devient le secrétaire du comte Bronicki avant le départ de la famille pour la Pologne, où il les rejoint au mois de juin 1939, juste avant l’explosion de la seconde guerre mondiale qui l’oblige à rentrer en France.

Alors la séparation commence pour les très jeunes amants.

Les cerfs-volants de l’oncle Ambroise, emblèmes de liberté, de fidélité aux valeurs humanistes et à leurs créateurs et défenseurs, vont soutenir Ludo, autant que son étonnante faculté de souvenir. S’il entre dans la résistance, s’il fait tout pour retrouver Lila dont on affirme qu’elle serait passée du côté des Allemands, s’il s’acharne à réaliser contre l’occupant les exploits les plus périlleux, c’est que sa mémoire vole dans le ciel de la fidélité et de la foi, tout comme les créations de l’oncle Ambroise déporté à Buchenwald. Le jeune homme sait, à travers les drames de la conquête, du Débarquement et de la Libération, que Lila a traversé les épreuves avec ténacité et honneur, au prix de cruels sacrifices, afin de devenir enfin sa femme. Il sait, avec tout autant de certitudes, qu’Ambroise et ses cerfs-volants sortiront sains et saufs de leur traversée de l’enfer.

Mon avis : La quatrième de couverture en dévoile beaucoup trop à mon goût. Inutile de présenter Romain Gary, un écrivain connu et talentueux.

Que dire de plus de cette œuvre, véritable ode à l’amour et à la vie, écrit dans un style impeccable ?

370 pages qui se dévorent : le parcours de Ludo, son histoire et l’Histoire qui s’en mêle, sa pugnacité et toujours sa foi en l’amour, en la vie.

Roman bouleversant de Romain Gary que bien évidemment je ne peux que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore lu.

À lire avec du soufflé aux pommes sures (un cake aux pommes fera l’affaire), un café suivi d’un petit verre de cognac (p. 303), en écoutant La Polonaise de Chopin.

J’ai lu plusieurs livres de Romain Gary mais je ne connaissais pas les cerfs volants . Sa lecture m’a énormément touchée .

A travers les mots on retrouve la sensibilité de son auteur.

Ce livre est d’autant plus émouvant qu’il est le dernier écrit avant sa disparition. Ces cerfs volants qui volent vers les nuages vers les rêves et vers la liberté ont dirigé la vie et les amours de son auteur . Très beau roman . A lire absolument .

Une histoire d'amour folle en pleine période de folie (la deuxième guerre mondiale). Ou comment faire vivre ses rêves malgré toute l'horreur du monde. Une définition de l'amour qui n'a peut-être rien de réaliste mais qui est tellement belle que l'on est obligé d'y croire. Le texte est lumineux toujours à la limite entre onirisme et réalité.

Ah Romain Garry, quel plaisir de lecture !

Un enfant élevé par un oncle original et fabriquant de cerfs-volants focalisera une bonne partie de sa vie, lui le pèquenaud, à l’amour qu’il a pour une polonaise de la grande société qui fait des séjours fréquents en Normandie. La petite fille va grandir et son amour unique aussi, tandis que Lila, libre et bouffant la vie, en aime plusieurs. Ludo passe plusieurs mois chez elle en Pologne, mais la guerre arrive...

Des personnages très attachants comme ce grand chef étoilé que j’imaginais en Jean Gabin. À lire ou à relire.

Livre écouté en audio avec la voix de Thibault de Montalembert qui est très agréable.

Ah Romain Garry, quel plaisir de lecture !

Un enfant élevé par un oncle original et fabriquant de cerfs-volants focalisera une bonne partie de sa vie, lui le pèquenaud, à l’amour qu’il a pour une polonaise de la grande société qui fait des séjours fréquents en Normandie. La petite fille va grandir et son amour unique aussi, tandis que Lila, libre et bouffant la vie, en aime plusieurs. Ludo passe plusieurs mois chez elle en Pologne, mais la guerre arrive...

Des personnages très attachants comme ce grand chef étoilé que j’imaginais en Jean Gabin. À lire ou à relire.

Livre écouté en audio avec la voix de Thibault de Montalembert qui est très agréable.

Malheureusement, j'ai du analyser ce roman à un tel niveau que je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste valeur.

Romain Gary utilise beaucoup le symbolisme et l'imagerie pour alimenter ses romans et celui-ci n'est pas une exception.

Je découvre Romain Gary au travers de ce roman, et j'avoue que c'est un vrai régal. Comment un auteur peut il amener autant de fraîcheur à un sujet si difficile à traiter ? Comment peut il se détacher des actes de chacun et ne porter aucun jugement ? C'est un mystère que je ne cherche pas à découvrir, préférant rester sur cette sensation de plaisir, et sur mon objectif de lire un autre roman du même auteur.