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Les humains vivaient et mouraient en un temps extrêmement bref - ce qui expliquait peut-être qu'ils fissent autant de bruit pendant leur existence. Peut-être n'avaient-ils pas d'autre moyen de se convaincre mutuellement de leur importance.

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Les dragons aussi émettaient des bruits, certes, mais ils n’en dépendaient pas pour communiquer leur pensée. La voix servait quand on voulait écraser le tohu-bohu des pensées humaines et attirer l’attention d’un autre dragon, ou pour obliger les hommes à se concentrer sur ce qu’on s’efforçait de leur faire comprendre. Les clameurs des humains ne l’eussent pas trop dérangée s’ils n’avaient persisté à cracher leurs pensées en même temps qu’ils s’évertuaient à les transmettre par leurs couinements ; cette double irritation lui faisait parfois regretter de ne pouvoir les dévorer et en finir une bonne fois.

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Et, si des hommes peuvent créer des règles, d'autres peuvent les changer ; nous pouvons les changer. Ce n'est pas parce que "ça a toujours été ainsi" que nous devons nous soumettre à la tradition ; nous pouvons nous en libérer si nous en avons le courage.

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Sintara huma la brise, perçut l’odeur des deux gardiens qui s’éloignaient, et ferma les yeux à demi. Elle savait où ils allaient.

Une pensée insolite lui traversa l’esprit ; elle entrevoyait soudain un moyen de jauger sa gardienne, mais le jeu en valait-il la chandelle ? Peut-être ; peut-être pas. Elle s’allongea de nouveau sur les pierres chauffées par le soleil en regrettant vainement qu’il ne s’agît pas de sable brûlant, et elle prit patience.

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Elle intervint sans lui laisser le temps de le faire à sa place. Elle se pencha en avant en tournant légèrement la tête de côté, et posa ses lèvres sur celles de Tatou. Était-ce ainsi qu'on s'y prenait ?

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Elle s'était cachée sa propre peur, et, maintenant qu'elle devait l'affronter, elle continuait à l'enfouir, à la dissimuler derrière ses mains crevassées, ses cheveux cassants et sa tasse de thé.

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Et puis j'ai toujours été un peu joueur ; quand on travaille sur le fleuve, on joue toujours un peu à pile ou face. Alors j'ai accepté le pari.

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Puis, sans lui laisser le temps de demander ce qui n'était pas grave et ce qui irait bien, il la réduisit au silence par le seul moyen à sa disposition : il l'attira à lui et la prit dans ses bras, la tête penchée vers elle. Rien n'était normal : les petites mains d'Alise sur le tissu rêche et sale de sa chemise, ses cheveux fins, lisses et parfumés qui s'accrochaient dans le chaume de son menton. Il sentait sa charpente menue et délicate ; son chemisier était doux sous ses doigts, tiède de la chaleur de son corps. Elle était son opposé à tous points de vue, et il n'avait pas le droit de la toucher ; même si elle n'était pas mariée, même si elle n'avait pas d'instruction, si elle n'était pas raffinée, deux personnes aussi différentes n'eussent tout de même pas dû se rapprocher.

Pourtant, elle ne se débattait pas, elle n'appelait pas au secours, elle ne frappait pas sa poitrine ; au contraire, elle tenait la chemise de Leftrin à pleines mains et l'attirait contre elle en se pressant contre lui, et encore une fois ils étaient à l'opposé l'un de l'autre, mais leurs oppositions étaient merveilleuses. Un long moment, il la tint dans ses bras sans rien dire, et il oublia la perfidie de Jess, sa propre vulnérabilité, et les dangers qu'ils couraient tous. Le reste du monde était peut-être compliqué, mais leur petit univers était simple et parfait, et Leftrin eût voulu pouvoir demeurer dans cet instant, sans avancer, sans même songer aux difficultés qui le menaçaient.

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Moi-même, je ne me suis aventuré ailleurs qu'une ou deux fois, mais au moins j'ai appris par mes lectures à quoi ressemble le monde extérieur. Et puis, le chasseur a de l'instruction ; il a des idées, Jerd, et il a une vision claire des choses ; quand il parle, tout devient parfaitement logique. J'avais toujours su qu'il existait un moyen de vivre différemment, mais je ne le comprenais pas ; d'après Jess, c'est parce que, toute ma vie, on m'avait tellement bourré le crâne avec les règles que je ne voyais plus qu'il s'agissait seulement de règles inventées par les hommes. Et, si des hommes peuvent créer des règles, d'autres peuvent les changer ; nous pouvons les changer. Ce n'est pas parce que "ça a toujours été ainsi" que nous devons nous soumettre à la tradition ; nous pouvons nous en libérer si nous en avons le courage.

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Les humains étaient agités ; Sintara percevaient leurs pensées qui allaient et venaient, piquantes, aussi agaçantes qu'un essaim d'insectes. La dragonne s'étonnait qu'ils eussent réussi à survivre alors qu'ils étaient incapables de garder leurs émotions pour eux : l'ironie de la situation voulait que, projetant à tous les vents les fantaisies qui leur passaient par l'esprit, ils n'avaient pas l'intellect assez fort pour sentir ce que pensaient leurs semblables. Ils traversaient leur brève existence à pas chancelants, sans comprendre leurs voisins ni aucune des créatures qui les entouraient. Elle était restée abasourdie le jour où elle avait découvert que, pour commmuniquer, ils devaient émettre des bruits avec la bouche puis deviner ce que l'interlocuteur voulait dire par les bruits qu'il faisait en réponse. Ils appelaient cela " parler ".

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