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Extrait ajouté par Lorenko87 2019-07-28T10:39:10+02:00

"Et si tu as encore besoin de pleurer, n'hésite pas. La peine, c'est comme un poison, il ne faut pas la laisser à l'intérieur, sinon elle nous ronge. C'est pour cela que nous avons de larmes: pour nettoyer notre âme."

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Extrait ajouté par Leane 2012-04-04T17:22:52+02:00

Liram prit la main de sa mère et la serra pour lui apporter un peu de réconfort. Il observa les autres spectateurs pour deviner s'ils étaient incommodés eux aussi.

Soudain un légère fumée s'échappa d'une des bouches d'aération situées en haut des murs, masquées par des grilles dorées. La foule, occupée à discuter et à rire, ne sembla pas la remarquer. Liram regarda le nuage gris se répandre dan le hall. Il hésitait à alerter ses parents. Peut-être cela faisait-il partie du spectacle, car personne ne bronchait. Le phénomène ne dura que quelque secondes.

Le groupe qui se situait juste en dessous de la bouche d'aération se mit à tousser, puis d'autres personnes à côté, et d'autres encore... Liram sentit ses yeux le piquer, sa gorge s'irriter. Un accès de toux le secoua. En quelque minutes, tous les spectateurs qui attendaient dans le hall du théâtre se trouvèrent dans le même état.

La musique de fond disparut sous une cacophonie de quintes de toux. Un mouvement de reflux vers la sortie s'amorça. Mais les portes avaient été condamnées. Des voix d'hommes, enrouées, s'élevèrent pour protester. Des poings tapaient contre le bois sculpté des battants qui restèrent clos.

Liram, qui tenait toujours sa mère par la main, regarda son père s'avancer vers la sortie.

C'est alors qu'ils jaillirent de la foule. Liram ne put deviner qui les avait lâchés, car il y avait trop de monde agglutiné, mais il vit distinctement trois insectes métalliques s'élever et bourdonner en tournoyant au-dessus des têtes des spectateurs énervés.

Les mini-drones s'arrêtaient, semblaient réfléchir, puis repartaient en zigzaguant entre les hommes et les femmes qui continuaient à tousser. Liram les vit s'approcher de son père. L'un d'entre eux se mit à vibrer puis, dans un claquement, fit jaillir plusieurs dards de sa carapace et fonça sur la poitrine de Guibor. Ce dernier sursauta, regarda avec surprise le petit engin collé sur son torse et l'auréole de sang qui s'élargissait sur sa chemise Il se tourna vers sa femme et son fils, le visage figé de stupéfaction, mais n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot. Il s'effondra sur le sol, pris de violentes convulsions.

Un cri de femme jaillit de la foule.

Pétrifiés d'horreur, Liram et sa mère ne virent pas les deux autres insectes se diriger vers eux. Le second engin fonça sur Sara qui s'effondra à son tour. Liram sentit la main de sa mère glissait de la sienne. Quant au troisième drone-tueur, il tourna au-dessus de lui, apparemment désorienté, puis s'éloigna, à la recherche de sa victime.

Autour de Liram régnait le chaos, pourtant il avait l'impression d'être dans du coton. Les hurlements de la foule semblaient lui parvenir de très loin. Comme à travers un brouillard, il voyait ses parents allongés sur le sol, secoués de tremblements. Il s'accroupit près de sa mère, dont le corps se soulevait sous la violence des spasmes.

- Maman... qu'est-ce...

Elle leva un regard vitreux vers lui.

- Liram, cours... va-t'en... Ils vont essayer de... t'attraper, toi aussi...

- Mais... maman, je veux pas te laisser... Je vais t'emmener à l'hôpital!

La voix de Liram montait dans les aigus alors que la panique l'envahissait.

- C'est... trop tard, mon chéri. Je t'aime... Tu es mon fils... N'en doute jamais... Maintenant, va-t'en... Tu es plus important que...

Elle ne finit pas sa phrases. Ses tremblement cessèrent. Ses yeux, toujours ouverts sur le plafond, ne reflétaient plus que les lumières des lustres.

- Maman! hurla Liram

Il se précipita vers son père. Lui pourrait arranger les choses, il était si fort... Mais Guibor ne bougeait plus. Son corps était piétiné par la foule agitée qui ne prêtait aucune attention au drame qui se déroulait.

Un sentiment de terreur inconnu jusqu'ici s'empara de Liram. En quelques secondes, tous ses repères avaient disparu. Toute son existence, sa vie douce, confortable, s'était éteinte avec le dernier souffle de ses parents étendus sur cette moquette rouge sang. Liram resta là, agenouillé près du corps de son père, vide de toute sensation, des larmes chaudes coulant sur ses joues. Il n'avait qu'une envie, s'allonger et attendre la mort, afin de ne plus ressentir ce gouffre béant qui s'ouvrait en lui.

Une solide poigne la saisit par le bras et le sortit de sa torpeur. Il sursauta et aperçut, à travers ses larmes, une haute silhouette penchée sur lui.

- Liram, il faut que tu files d'ici. C'est trop dangereux pour toi...

- Mais...?

Le garçon reconnut l'homme qui lui parlait. Il était souvent venu à la maison pour apporter des vieux plans de la tour à son père.

- Je veux pas les quitter! Je veux rester avec eux!

Il se débattit, mais l'homme le tenait fermement et le força à se relever.

- C'est trop tard, tu ne peux plus rien pour eux.

Liram, qui était jusque-là tout entier englouti dans sa douleur, eut l'impression que les bruits, les mouvements reprenaient autour de lui, le ramenant à la réalité. Les portes avaient été débloquées et le hall se vidait; les spectateurs, affolés, couraient en désordre vers le couloir-rue. Il ne restait que ses parents, allongés, d'une immobilité effrayante.

- Noooon! se mit à hurler Liram en se débattant à nouveau. Je veux pas les laisser! Lâchez-moi, lâchez-moi!

L'homme le secoua violemment, le forçant à se calmer.

- Ecoute-moi, tes parents viennent de se faire tuer. Il y avait un troisième drone et il est probable que tu étais visé toi aussi. Va te cacher!

Le vide emplit à nouveau le coeur de Liram.

- Tu m'as entendu? insista l'homme

Liram hocha mécaniquement la tête, sans être vraiment sûr d'avoir compris ce qu'on lui demandait.

- Alors, file!

Ne le voyant toujours pas réagir, l'homme le tira par le bras et le poussa dehors.

- FILE!

D'une bourrade dans le dos, il le propulsa en avant. Sans réfléchir, Liram se mit à courir droit devant lui...

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Extrait ajouté par Leane 2012-04-04T17:04:38+02:00

Ils s'avancèrent dans la pièce. Caden sentit tous les poils de son corps se hérisser de terreur. Il recula, mais très vite heurta le mur derrière lui. Il était fichu. Il ferma les yeux pour échapper à la vision de ces deux créatures hideuses, qui tendaient leurs mains répugnantes vers lui. Se raccrochant désespérément à son instinct de survie, il projeta toute son énergie vers les Hommes-bougies, espérant vainement créer un bouclier entre lui et ces êtres malfaisants. Un éclair de lumière traversa son cerveau, suivi d'une horrible douleur, comme si un fil de fer chauffé à blanc coupait son crâne en deux. Ses yeux se rouvrirent par réflexe. Abasourdi, Caden contempla un spectacle ahurissant. autour de lui, des bouts de verre, des débris de bois, des clous rouillés flottaient à environ un mètre du sol, donnant l'impression d'attendre quelque chose. Les Hommes-bougies étaient figés, aussi étonnés que le garçons à la vue du phénomène. Ils échangèrent un regard inquiet, puis l'un des deux s'avança à pas circonspects vers Caden, toujours coincé contre le mur.

Un autre éclair blanc et douloureux irradia le cerveau de l'adolescent. Les objets en lévitation vibrèrent puis giclèrent à travers l'air en sifflant. Caden les regarda se planter dans la chair molle des Hommes-bougies. Clous, échardes de verres, cailloux, morceaux de meubles s'enfoncèrent dans la peau de ses agresseurs en produisant un bruit humide, comme celui d'un fruit mûr qui s'écrase au sol. Le premier avait un pied de table planté dan le genou. Il s'effondra en gémissant. De la poitrine du second dépassait un poignard de verre. Il cessa de vivre avant de comprendre ce qui lui arrivait.

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