Les Derniers Hommes

Toujours à la recherche d'une bonne lecture post-apocalyptique, j'avais ce roman depuis longtemps sur une étagère.

Nous sommes ici un siècle après la Troisième Guerre Mondiale et nous suivons les peuples qui ont survécu.

L'idée de base m'a plu et j'ai lu les premières centaines de pages avec plaisir car on découvre la vie des Aquariotes qui sont en charge de trouver de l'eau non contaminée. Leur parcours de nomades, nous entraîne à travers une France que l'on ne reconnaît plus, ravagée et empoisonnée.

Au fur et à mesure de ma lecture, l'intérêt a fini par s'essouffler car l'histoire avance trop lentement et ne se développe pas vraiment. Il y a aussi un côté mystique assez important qui peut ne pas plaire.

J'ai eu du mal à arriver à la fin de ces 670 pages, fin d'ailleurs beaucoup trop rapide.

Sans que ce soit un mauvais roman je dirais juste qu'il manque un petit quelque chose et je reste contente d'avoir découvert cet auteur.

Dans ce livre, nous découvrons un futur où l'humanité est décimée et la civilisation telle que nous la connaissons est réduite à néant. Le peuple de l'eau, une communauté vivant sur une île, lutte pour sa survie dans un monde hostile. L'histoire se concentre sur des personnages complexes et attachants qui cherchent à percer les mystères de leur environnement et à préserver leur humanité.L'écriture de Pierre Bordage est immersive et visuelle, nous permettant de ressentir la rudesse de ce nouveau monde et de visualiser les paysages désolés. Les descriptions sont riches en détails, créant une ambiance sombre et captivante. Les dialogues sont percutants, révélant les aspirations, les doutes et les conflits intérieurs des personnages.

Les personnages de "Les Derniers Hommes" sont bien développés et complexes. Le lecteur suit leurs péripéties et leurs questionnements, se liant à eux au fur et à mesure que l'histoire progresse. Le peuple de l'eau, avec ses traditions, ses croyances et ses luttes internes, est également un élément fascinant du récit.

La Troisième Guerre mondiale a fini d'achever notre belle planète bleue : l'eau est infectée, une sorte de plante grimpante venimeuse envahit la végétation, chars et véhicules blindés à l'abandon font office de paysage. Seule une poignée d'hommes a survécu, divisés en plusieurs tribus nomades. Solman « le boiteux » est du peuple aquariote, de celui qui a le monopole de l'eau, les seuls capables de trouver de l'eau non contaminée. Son infirmité et son don particulier le mettent souvent à l'écart, et pourtant c'est par lui que va se jouer l'avenir de l'humanité, celui des derniers hommes...

C'est époustouflée et à moitié essoufflée que je ressors de cette lecture. Tout y est si bien dépeint et décrit que je me suis cru un personnage à part entière de l'histoire. J'ai tout vu et imaginé comme si j'y étais pour de vrai.

À commencer par les décors et les lieux, car à suivre un peuple nomade, on voit du paysage et on se rend bien compte de ce que le territoire français est devenu (tout se déroule essentiellement dans la France du futur), de l'Île-de-France à la Méditerranée, en passant par le Massif central et le Pays basque. J'ai vu de mes propres yeux les mers et les océans, sans une once de vie, comme endormis. J'ai "admiré" les paysages lugubres des plaines, les fouillis végétaux des forêts ou encore la végétation pétrifiée des montagnes. Je me suis retrouvée dans des paysages désolés tout au long de ma lecture, viciés, infectés, ravagés par la pollution nucléaire et chimique, dans lesquels, du haut de mon canapé avec mon plaid et mes deux paires de chaussettes, j'ai eu constamment froid (tout se déroule essentiellement en hiver). L'auteur y dépeint tout tellement bien, qu'on en est imprégné tout du long.

Côté personnages, il n'y a rien à redire non plus. Travaillés comme il se doit, j'ai pris énormément de plaisir à les accompagner dans leur exode. Je me suis évidemment tout de suite attachée à Solman, ce jeune garçon au don de clairvoyance, tantôt rejeté tantôt applaudi, voire même vénéré, selon comment se déroulent les événements. J'ai aimé également suivre les personnages qui gravitent autour de lui, et notamment Moram, grâce à qui j'ai souri plusieurs fois, mais aussi Wolf, qu'une révélation sur son compte m'a laissée sur le c** (celle-là, je ne l'avais pas vu venir). Mais il y a aussi Raïma, Ismahil, Kadija, Glenn, Chak, etc... tous plus ou moins énigmatiques et attachants.

Et côté intrigue, me demanderez-vous ? Et bien, là encore, je suis (presque) totalement conquise. Y règne un certain suspense sur l'intelligence destructrice, et si son objectif est clair, on en connaît la raison et l'identité qu'à la toute fin. Elle est retors, notamment parce que les complots et trahisons la parsèment tout du long, tout comme les jalousies, la haine et la peur des différences. Côté action, je n'ai pas été en reste non plus. Entre les attaques de chiens sauvages, de rats ou de sauterelles génétiquement modifiés, les éruptions volcaniques, ou encore les courses-poursuites, je n'ai guère eu le temps de m'ennuyer. Et comme l'auteur prend le temps de tout dépeindre, la tension et l'angoisse montent à petit feu, pour mieux se jouer de mon impatience. Selon les passages, je me suis surprise à lire de plus en plus vite, comme mesurant l'urgence de la situation. La tension est parfois insoutenable, rendant la lecture précipitée, à me demander si j'en sortirai indemne. Mais heureusement, certains passages plus calmes m'ont permis de reprendre mon souffle (avant une nouvelle embardée).

Mon seul bémol vient du fait que l'histoire prend une tournure de plus en plus "biblique", ce qui commençait à légèrement m'agacer. Je sentais venir un dénouement avec un trop plein de bondieuseries, ce qui n'est finalement pas le cas au vu des dernières révélations. Je ne peux en dire plus, sans prendre le risque de trop en dévoiler, mais c'est satisfaite et toute émotionnée que je suis sortie de ce dénouement.

En bref : Un univers travaillé et merveilleusement imagé. Des personnages fouillés, ambigus, qu'on aime à suivre. Une intrigue sous haute-tension, bien menée et captivante. Une plume superbe sachant tout bien dépeindre. Un roman abouti et époustouflant.

C'est le premier livre de Pierre Bordage que je lis. Sans l'ombre d'une hésitation, je reviendrai vers lui.

Partez à l'assaut de ces "derniers hommes", comme d'habitude chez Bordage, empêtres dans leur petite humanité, victimes de leurs sens et de leurs peurs. La Terre est devenue une ennemie pour cette frange d'humains survivants à la troisième guerre mondiale. Le Terre est empoisonnée et chacun s'est organisé en clan en charge d'un élément vital (l'eau, la nourriture, les armes...). Les clans sont conduits par des sages et comptent un "donneur" doté d'un don de clairvoyance. Solman est le donneur des Aquariotes et le héros du roman.

Comme souvent chez Pierre Bordage, la religion est omniprésente au coeur de la vie des hommes plus comme une entité terrorisante que comme un refuge. Cette fois encore, on se heurte à la divinité, celle de Dieu et celle des hommes toujours capables de dépasser leur médiocrité pour se sauver eux-mêmes.

Une épopée qui m a passionné , fait rêver , réfléchir . l un des meilleur livre que j ai eu l occasion de lire.

Cet auteur devient progressivement le premier de ma liste

J'ai entrepris la lecture de ce livre pour découvrir les personnages appelés " solbot" (mot créé pour soldat-robot) ... J'ai découvert un monde passionnant où la question de l'eau sur Terre après une 3eme guerre mondiale est devenue capitale pour ses survivants! Oui vous aurez l'impression de lire l’œuvre qui a été à l'origine de Mad Max. Mais c'est un vrai plaisir de s'y plonger ! C'est très bien écrit, surprenant, j'ai dévoré . L'intrigue vous emmène, pas forcément la où vous vous attendez !

Enfin fini... Je dois dire que j'ai été déçu, je ne vais pas passer par quatre chemin.

Dans un premier temps, l'univers, qui est sombre, post-apo, plutôt bien ficelé. On va dire que c'est le principal point positif de l'histoire bien que, à mon sens, sous exploité.

Ensuite, les personnages. Je n'ai pas réussi à accrocher avec Solman qui, malgré ses interminables introspections, est un héros plutôt plat et fade. Seule sa relation avec Raima hausse le niveau.

Puis, l'histoire...

Spoiler(cliquez pour révéler)Je dois admettre que je ne m'attendais pas du tout à ce que l'histoire se résume en un long -très (trop?) long- trajet. Je pensais que nous en apprendrions davantage sur les autres tribus. Le meilleur passage à mon sens reste le jugement prononcé par Solman devant les chefs des Slangs

En fait, ce qui m'a vraiment le plus gêné c'est les longueurs. Le livre poche fait 670 pages, il aurait quasiment pu en faire 300-350 maximum.

C'est mon premier Bordage, soyez indulgent :)

Liste de Bronze pour moi...

Un livre merveilleux, mon premier et non mon dernier Bordage!

Malgré un sujet (la fin du monde) lourd et maintes fois abordé, cette histoire-ci reste inclassable et inoubliable. Un scénario bien ficelé, un chois de héros mordant, de l'action, de l'humour et des roses!

Et bien et bien je dois dire que j'ai été un peu surprise par la tournure des évènements. Au début j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs pas toujours justifiées qui m'ont empêché de vraiment rentrer dans le récit et l'univers. Par contre on comprend rapidement ce qui se passe même si certains points s'éclaircissent au fur et à mesure de la lecture. Les personnages sont très attachants et l'intrigue est bien pensée bien ficelée. Jusqu'à la fin on reste dans le suspense. J'ai vraiment vraiment aime cette histoire et cet univers, bref....un très bon moment !

L'histoire commence bien, puis des longueurs s'installent... Les personnages sont intéressants, les raisons de cette troisième guerre sont obscurs jusqu'à la fin... Malgré tout cela, l'auteur nous fait découvrir un monde où l'humanité pourrait un jour atterrir !!!