Les Grandes Espérances

Bonjour à tous. Je viens de finir de relire ce roman de Charles Dickens. Je dois avouer que j’ai trouvé cet exemplaire beaucoup mieux et l’histoire vraiment très intéressante mais il y a certains passages que je dois relire pour mieux comprendre l’histoire. Ce livre parle d’un jeune garçon appelé Pip qui est élevé durement par une sœur autoritaire et revêche. Il tombe amoureux d’une fille appelée Estella qui vit avec une vieille femme appelée Mlle Havisham. Un jour il apprend par un avocat qu’un mystérieux personnage veut lui donner une fortune afin qu’il devienne un gentilhomme. Personnellement, j’ai bien aimé ce roman de Charles Dickens mais celui que je préfère est Oliver Twist. Le prochain livre que je commencerai demain sera le tome final de la série Légendes d’Ashur-Sin d’Anne Robillard. Bonne fin d’après-midi et bonne lecture.

Si l'on peut être étonné par l'étoffe psychologique de certains personnages (on ne comprend pas grand chose à la cruauté d'Estella ni à celle de la soeur de Pip, à leur motivation), on lit néanmoins avec plaisir les descriptions d'un Londres mystérieux et corrompu, on partage la souffrance d'un forçat repenti à la Jean Valjean et on ne peut que verser des larmes devant la bonté naïve du forgeron Joe, qui semble tout droit sorti de l'imagination créatrice d'un roman de Dostoievski.

Bonsoir à tous. Je viens de me rendre compte de quelque chose. La vérité, c’est que j’ai bien aimé l’histoire. Seulement, la traduction, que j’ai découverte et qui date de l’an dernier, ne me convenait pas du tout. Par conséquent, j’essaierai de racheter ce livre dans une autre version. Bonne soirée et à bientôt.

Bonjour à tous. J’ai décidé d’arrêter ce livre qui ne m’intéresse pas parce que je trouve qu’il y a trop de longueurs et trop de fautes d’orthographe. J’ai tout essayé avec ce livre mais je n’ai pas pu aller jusqu’au bout. Personnellement, je préfère Oliver Twist, bien que je ne possède pas ce livre, et j’espère qu’il sera meilleur que celui-ci. Le prochain livre que je commencerai demain sera le tome 5 de la série Kingsbridge de Ken Follett en anglais. Bonne fin d’après-midi et bonne lecture.

Ce roman raconte le passage de l'enfance à l'adolescence et de l'adolescence à la maturité du narrateur (Pip).

Pip a une enfance modeste et pas très heureuse (orphelin élevé par sa sœur qui est dure avec lui) soutenue, quand même, par l'amour du mari de sa sœur (Joe), lui même en proie au vexations de sa femme et à l'indifférence du reste de la famille.

Un concours de circonstances va amener Pip à partir pour Londres grâce à la générosité d'un donateur inconnu et mystérieux. Là-bas il va se hausser dans la société et tenter ainsi de conquérir Estella dont il est amoureux depuis l'adolescence (et qui n'a elle que du mépris pour lui).

A Londres Pip va mûrir, à la suite de nombreuses aventures et épreuves, et comprendre ce qui est réellement important pour lui... Au-delà de son style évoqué en début de cette critique, ce roman réussit l'exploit de tenir à la fois du roman social, du roman d'aventures et du roman intime.

Dickens est vraiment un grand auteur à (re)découvrir !

Un des aspects de ce roman, c’est le comique : on ne rit pas franchement aux éclats, à l’image de certains des lecteurs d’il y a un siècle et demi, si l’on en croit les critiques, mais on sourit régulièrement. Tout commence avec l’expression fabuleuse « élevé à la main », qui a un petit côté « garantie d’un travail bien fait », alors qu’elle signifie tout simplement que Pip s’est pris son content de torgnoles de la part de sa sœur. Toujours du côté de sa sœur, signalons qu’elle se sert pour punir Pip (ou lui extorquer la vérité) d’une badine surnommée affectueusement « Chatouilleur » et qu’on apprend que ce dernier sert souvent de « projectile conjugal »… Plus loin, la maison-château de Wemmick, sommet d’absurdité qui pourrait quasi préfigurer le dadaïsme ou le surréalisme par son aspect tout à fait gratuit et insensé : elle est entourée d’un fossé, et il faut « manœuvrer le pont-levis » pour y entrer, sans parler du coup de canon pouvant annoncer une visite… Ailleurs, on trouve l’innénarrable Mrs Pocket, hypocondriaque finie qui vit sur la prétention de son « grand-papa » à une baronnie, façon pour Dickens de pointer et railler l’attachement anglais à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un titre de noblesse, aussi minuscule soit-il.

Usant de l’intertexte, implicite ou explicite (en particulier avec l’œuvre de Shakespeare, ce qui tendrait à renforcer la théâtralité de nombreuses situations et donc leur aspect factice), rendant le lecteur complice (un exemple, à la fin du chapitre IX : « Figurez-vous un certain jour retranché dans votre vie, et pensez combien elle eût été différente. Arrêtez-vous, vous qui lisez ceci, et songez un moment à cette longue chaîne de fer ou d’or, d’épines ou de fleurs, qui ne vous eût jamais lié, si, à un certain et mémorable jour, le premier anneau ne se fût formé. ») d’un narrateur, Pip, qu’il écoute avec attention malgré un certain fatalisme (exemple dans le chapitre XI : « Pouvais-je faire autrement que de le suivre ? Je me suis souvent fait cette question depuis : mais pouvais-je faire autrement ? »), trahissant toutes les ficelles et tous les trucs dont il use pour captiver le lecteur, De Grandes Espérances est bien le classique annoncé. Et si l’on a parfois une fugace impression de « déjà-lu », à la réflexion, celle-ci est due à un phénomène très simple : nombreux sont les auteurs qui, depuis, se sont inspirés de la façon de Dickens, aussi puissante que celle d’un Dumas avec une occasionnelle férocité jubilatoire dans le trait que n’aurait pas renié un Flaubert, pour comparer avec des contemporains francophones. C’est dire si ce roman est de haute volée.

Relecture ( bien sûr ...) des Grandes Espérances de Charles Dickens après avoir lu un Carlos Zafon qui y faisait souvent référence.

Le roman à la première personne de cet auteur si classique n'a pas pris une ride ....Les cheminements et errements de notre vieil ami Pip sont savoureux à souhait ! Une vieille femme figée ou fossilisée dans son désespoir demande à ce que notre jeune héros, Pip, vienne jouer devant elle afin de la distraire, mais aussi afin qu''il constitue une proie pour la jeune fille qu''elle a élevée dans l'idée d'en faire un monstre, non pas tant par cruauté ou folie que par le désir de lui éviter les peines que son cœur avait goûtées.A mettre entre toutes les mains !

Un livre énorme ! Difficile à lire, beaucoup, beaucoup de détail...et l action s étire en longueur. Une tranche de vie d'un jeune homme. Des personnages hauts en couleur. Un amour désespéré...et beaucoup de leçon sde vie illustrées . !

« Les Grandes Espérances » permet de découvrir que Charles Dickens n’est pas, seulement, un auteur pour les jeunes enfants, qualificatif dont sont responsables les versions disponibles d’Oliver Twist ou David Copperfield, versions très rétrécies..

S’agissant de l’un de ses derniers romans, on peut apprécier dans Les Grandes Espérances toute la maîtrise et toute la maturité de Charles Dickens. Ses thèmes favoris sont abordés : richesse et pauvreté, amour et rejet, snobisme et amertume qui finissent par céder à la bonté et à vaincre les forces du mal. Les personnages sont hauts en couleur : Pip, Joë, Madame Havisham, Estelle, Jaggers, Wemmick, Herbert, l’oncle Pumplechook….L’intrigue avec son coup de théâtre est haletante et les ambiances le plus souvent glauques et angoissantes ( les marais, la maison de Miss Havisham…)

Personnellement, j’ai particulièrement apprécié l’humour dans la tournure de la phrase de Charles Dickens. Une phrase en jeu de piste où la fin de la phrase contredit son début.