Les Hirondelles de Kaboul

Les hirondelles de Kaboul

💫 Yasmina Khadra sait exactement où il nous emmène dans ce roman,ici il nous force à prendre conscience de la guerre lente entamée par les Talibans.

Une guerre qui retire l'identité des uns et des autres pour ne devenir que serviteurs de leur religion.

Un roman chargé d'émotions ou des thèmes comme l'amour,la maladie,le don de soi,le pardon et la mort sont largement abordés.

Dans ce roman je ressens l'oppression,la peur le dégoût mais aussi l'espoir d'un peuple qui veut rester libre.

L'auteur met en évidence la condition féminine,les libertés perdues,la soumission.

L'écriture est poétique malgré tout troublante et indignante.

💫 Kaboul est en pleine guerre,les Talibans tyranisent le peuple et montrent qu'ils sont prêts à tout pour y faire régner la peur.

C'est sur la place publique aux yeux de tous qu'ils exécutent les hommes et femmes qui ne se plient pas au régime islamiste.

Atiq a rejoint le camp des Taliban, geôlier d'une prison pour femmes il vit avec sa femme Mussarat, atteinte d'une maladie incurable celui-ci ne peut la réfuter.

Molsen et Zanaira sont un couple qui subit la guerre.

Nés sous la bonne étoile les deux ne peuvent accepter leur vie, heureux et libres aujourd'hui le régime leur a tout pris ,leur travail leur joie de vivre et la liberté pour Zanaira obligée de se soumettre aux hommes et surtout de porter le Tchadri.

Peuvent-ils prendre encore leur destin en main ?

J'aurais pas dû lire ça.

Une narration puissante qui a laissé une empreinte durable, écrite de manière admirable.

Une histoire courte mais intense.

Grâce à l’auteur Yasmina Khadra nous découvrons Kaboul et ses habitants. Une histoire bouleversante et en même temps révoltante. Nous avons le témoignage de la folie des hommes, les conditions tragiques des femmes et le pouvoir de la peur sur une population, mais c’est également un grand hommage au courage des femmes de là-bas.

La lecture de ce livre nous fait prendre conscience de la dure réalité de certains pays…

A lire absolument !

Les Hirondelles de Kaboul est le premier livre de Khadra que j'ai lu, ce n'est pas le meilleur mais il est loin d'être mauvais. Un récit très descriptif qui m'a donc un peu lassée lors de ma lecture mais très émouvant. La condition du peuple Afghan et surtout celle des femmes est évoquée ce qui m'a plu. Un livre bon avec de nombreuses références intéressantes.

Le roman est court mais puissant et impactant de par les thématiques traitées.

Les descriptions, tant de la ville de Kaboul que des terribles conditions de vie des Afghans, sont d'une grande justesse.

Les sentiments qui dominent sont d'une immense noirceur, la condition des femmes, l'oppression et les violences perpétuelles des talibans ainsi que les offenses faites à l'islam sont présentes à chaque page.

Alors que l'Afghanistan était un pays d'une grande richesse culturelle et intellectuelle, voilà ce que sont devenus ce pays et ses habitants dévastés par les guerres et les fanatiques religieux: un champ de ruines.

Tristesse absolue.

Atiq, Mohsen, Mussarat et Zunaira. Ces quatre protagonistes, que tout semble opposer, me paraissent aussi complémentaires que touchants, chacun à sa façon.

Par sa plume, Yasmina Khadra décrit de manière poignante la façon dont peu à peu, la folie et le désespoir se sont emparés de ces êtres, les dépossédant d'eux-mêmes, jusqu'à entraîner leur chute, au milieu des ruines de Kaboul.

Avant même que le destin de ces quatre personnages ne se croise, on est saisit par la folie qui gagne petit à petit les femmes et les hommes d’une société dépourvue de libertés. On cherche les moindres traces d’amour et d’émotion. Puis finalement, elles sont exprimées dans les dernières pages, quand celles qui sont le plus réduites au silence et à l’obscurité se révèlent comme les plus courageuses, et j’ai apprécié que Yasmina Khadra souligne cela par son écriture poignante.

Ma première lecture de cette auteure, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. La plume est belle mais écouter autant de violence dans laquelle la femme n’a pas sa place a été dure. La fin m’a émue.

Je lirais d'autres œuvres de cette auteure pour me faire un avis plus complet.

Un récit boulversant qui nous plonge sans détour dans les horreurs de la guerre et les conséquences de l'extrémisme religieux.

Dans cette histoire, plusieurs destins se croisent, s'emmêlent puis s'éloignent. Les personnages sont tous différents: différences de genre, de niveau d'études, de statut... pourtant, tous sont marqués à force égale par la guerre.

Un rappel à l'humanité à travers les horreurs dont est capable la folie humaine.

J'ai lu ce livre illustré chez les éditions Tibert. Le travail graphique a du caractère et complète bien le récit.