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«Je me prépare pendant des heures pour les soirées. C’est moi qui serai la plus belle. C’est moi qui aurai le rouge à lèvres le plus rouge et le look le plus soigné. Dans trois heures, c’est aussi moi qui aurai les yeux les plus angoissants et la peau la plus moite. Mais à ce moment-là, je ne me regarderai plus dans le miroir. La beauté sera dans ma tête et l’horreur ne se lira que sur mon visage. Mes cheveux seront sens dessus dessous ; mes cernes et mes pupilles seront charbon. Mon rouge à lèvres se sera éparpillé tout autour de ma bouche à cause des grincements de dents et des mordillements de lèvres que provoque la MDMA. J’ai la peau qui brille de mille feux sous les boules à facettes.»
Le métro me paraissait être un monstre, qui attirait les passagers pour les avaler, comme un aller simple vers l'enfer. Il s'engouffrait dans le tunnel, un cri du diable.
Pendant mon adolescence je me suis intéressée à certains livres comme "L'herbe bleue" "Moi, Christiane F..." et depuis je n'avais pas renouvelé ces lectures car forcément les envies changent.
Ce fut donc une belle surprise de découvrir ce petit livre, où Hélène rejoint Laurine, attachée de presse à Paris, mais surtout adepte du monde de la nuit et de ses plaisirs.
Nous allons donc suivre les sorties nocturnes des 2 filles qui vont peu à peu devenir diurnes pour Hélène et déclencher son addiction.
De façon moderne et simple, l'autrice nous invite dans les mécanismes de cette descente aux enfers, le côté psychologique est tout le temps présent, on pourrait largement s'identifier à Hélène , le personnage dont on va suivre l'évolution ou plutôt sa déchéance.
Hélène pourrait-être une amie ou un membre de notre famille, l'autrice nous prends par la main et nous murmure " tu vois ce qui arrive si on prends pas garde, tu vois comment tu peux finir", le récit n'est pas non plus culpabilisant juste réel, trop réel malheureusement.
A travers sa propre expérience, l'autrice nous montre ce que peut être notre vie, les répercussions de nos choix et comment on peut à tout instant basculer. Le récit n'est pas donneur de leçons au contraire il est juste là pour nous mettre en garde et nous dire voilà comment ça s'est passé pour moi.
Une belle découverte sur un sujet que l'on peut parfois oublier et qui existe que trop.
Les méduses ont-elles sommeil ? raconte l'histoire d'Hélène, 18 ans, fraîchement arrivée à Paris.Un beau jour elle est initiée aux plaisirs de la cocaïne puis peu à peu de la MDMA. C'est dans une spirale infernale qu'Hélène sombre pendant 80 pages.
C'est, certes, court mais poétique. Il n'y a rien de choquant, ou de réelles scènes trash tout n'est qu'effleuré. Un meilleur livre que l'Herbe bleue selon moi.
Nous suivons sur une période de huit mois la descente aux enfers d’Hélène, jeune provinciale, qui est montée à la capitale pour avoir une vie mieux que celle de ses parents, pour être quelqu’un.
Hélas pour elle, sa cousine Laurine chez qui elle loge, va lui faire découvrir les « joies » de la cocaïne. Ecrit un peu comme un journal intime, Hélène va nous faire découvrir son quotidien. Celui des soirées, des afters, des bad trip, -- la suite https://atoutlivreblog.wordpress.com/2018/03/12/les-meduses-ont-elles-sommeil-louisiane-c-dor/
Spoiler(cliquez pour révéler)http://bookivores.over-blog.com/2017/08/les-meduses-ont-elles-sommeil.html
La lecture du synopsis - bien qu'intriguant - ne m'avait préparé en aucune façon à la lecture de ce qui allait suivre.
Prenez place chers lecteurs. Direction : les méandres d'une junkie.
Le récit se veut court (il n'atteint pas les 100 pages) mais n'en est pas moins percutant. Peut-être vous est-il déjà arrivé de vous questionner sur cette attraction maladive que certains ont pour les drogues illicites. Louisiane C. Dor nous en fait un tableau fort convainquant à travers un 8 mois condensés d'une ado qui n'a pas cru bon d'écouter ses parents.
«C'est le profil même d'un adolescent, de vouloir expérimenter
ce qui n'a pas besoin d'être expérimenté.
On nous dit cent fois que sauter sous un poids lourd, c'est mortel.
Ça a beau être une évidence, on n'y croit pas
parce que ce sont les parents qui nous l'ont dit.
Nous avons besoin d'essayer par nous-mêmes,
de faire une overdose pour nous dire que "oui, peut-être,
nous aurions dû écouter Maman".»
Tout est une question de curiosité d'abord. Puis devient rapidement une impression de vivre pleinement et profondément lorsque la substance circule dans le corps, puis une sensation de vide intense lorsque le "party is over".
Si, au départ, on tente de nous faire croire en une version sympathique de la cocaïne... la fin, quand à elle, nous ramène à un autre son de cloche: la réalité! Un toxicomane dira toujours qu'il peut arrêter quand il veut, qu'il n'est pas accro. Du même coup, il ne verra jamais les ravages internes et externes que cette petite poudre - aux allures douces - peut causer. Sauf pour certains (comme notre Hélène) qui subiront le choc de devoir enterrer l'un des leurs pour être sauver...
Les méduses ont-elle sommeil ? est l'histoire d'Hélène, 18 ans, arrivée à Paris. Elle est fraîchement majeure, loin des limites parentales, et entame sa vie parisienne avec une naïveté confondante. La cocaïne, puis la MDMA arrivent dans son quotidien comme un élément tout à fait naturel, Hélène s'emploie à le rappeler souvent, insiste sur le fait qu'elle ne se drogue pas, pas vraiment, pas totalement. Puis, sans qu'elle-même s'en rende compte, le lecteur sent le gouffre qui se profile sous ses pieds, le vertige d'Hélène et tous les symptômes de la toxicomanie avancée. Elle se disloque, devient méduse, n'a plus sommeil.
Le personnage d'Hélène est intéressant. Elle réunit toutes les failles susceptibles de la faire basculer : un furieux besoin d'exister, d'être vue et admirée, une méconnaissance de la vie citadine, un Paris fantasmé, une inconscience certaine et une incapacité à se projeter dans le futur. Hélène vit au présent, Hélène suit les autres, Hélène se rêve et fantasme sa vie. Hélène, en somme, a dix-huit ans.
Le roman, plus proche de la novella en fait, se lit rapidement, d'un trait, en retenant son souffle. On oublie de lever les yeux de sa lecture et, si on s'y aventure, on est saisi de vertige. Le malaise est profond qui accompagne le lecteur de bout en bout. C'est un roman de l'urgence, urgence de vivre pour le personnage, urgence de lire pour le lecteur.
Bien que le sujet ne soit guère nouveau, la plume est magnifique, vibrante de vérité. Si vous m'en croyez, Louisiane C. Dor est une auteur à suivre, et ses Méduses ne sont qu'une première étape. C'est une plume qui a encore beaucoup à dire. Le ton de départ est nerveux, enjoué, candide. Il y a là une tonalité Sagan, proche de Bonjour tristesse. Puis, au fil des pages, l'écriture évolue tandis qu'Hélène se transforme en méduse. Elle apparaît progressivement plus perdue, mais aussi plus lucide. Le lecteur côtoie les sombres rivages des paradis artificiels, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Virginie Despentes et d'Ann Scott. Hélène et ses "amis" tendent à devenir des "poussières d'anges" à leur tour.
Jusqu'aux dernières lignes, violentes, définitives et salutaires.
J'ai acheté ce livre car j'étais assez intrigué par le titre. Et c'est un vrai coup de cœur. Il se lit très rapidement mais il est très fort. C'est une histoire de dingue !
Résumé
«Je me prépare pendant des heures pour les soirées. C’est moi qui serai la plus belle. C’est moi qui aurai le rouge à lèvres le plus rouge et le look le plus soigné. Dans trois heures, c’est aussi moi qui aurai les yeux les plus angoissants et la peau la plus moite. Mais à ce moment-là, je ne me regarderai plus dans le miroir. La beauté sera dans ma tête et l’horreur ne se lira que sur mon visage. Mes cheveux seront sens dessus dessous ; mes cernes et mes pupilles seront charbon. Mon rouge à lèvres se sera éparpillé tout autour de ma bouche à cause des grincements de dents et des mordillements de lèvres que provoque la MDMA. J’ai la peau qui brille de mille feux sous les boules à facettes.»
(Source : Gallimard)
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