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Les Sœurs Grimm, tome 7 : The Everafter War



Description ajoutée par alice18 2013-12-18T15:44:35+01:00

Résumé

la guerre fait rage entre la secte de la main rouge qui cherche à prendre le pouvoir, et les Findétemps rebelles, menés par le prince Charmant et Blanche-Neige. Les parents de Daphné et Sabrina sont enfin sortis de leur sommeil magique, mais leur retour ne se fait pas sans accrocs. A la fin, les filles découvrent enfin qui est le fameux maître de la Main Rouge, et la surprise est grande.

Beaucoup d'ingrédients de qualité dans cette série: du mystère, du suspens, de l'humour, un côté roman d'apprentissage, le plaisir de retrouver des contes de fées détournés... Les héroines, Daphné et Sabrina (qui ont 7/8ans pour Daphné, 11/12 ans pour Sabrina) sont dégourdies et pas gnangnan pour deux sous

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Classement en biblio - 73 lecteurs

extrait

"Merci de m'avoir accordé un rendez-vous si tard" dit Véronique.

" Pas de problème", répondit l'infirmière. "Mais je pense que c'est quelque chose dont vous devriez parler avec Henri."

"Je ne peux pas. Pas tant que je ne suis pas sure."

Sabrina regarda sa sœur. Daphné était en train de prononcer les mots sans bruit. "De quoi parlent-elles ?"

Sabrina haussa les épaules et retourna son attention vers sa mère.

"Je serais bien allé voir un docteur humain mais on est un peu coincé ici" dit Véronique. "De plus ce problème particulier pourrait être difficile à expliquer."

L'infirmière hocha la tête. "Vous êtres-vous sentie bizarre depuis que vous et votre mari vous êtes révéillés ?"

"Non" dit Véronique. "C'est pourquoi je n'inquiète. Je devrais être fatiguée. Je devrais me sentir nauséeuse. Mais je me sens mieux que bien. Je m'inquiète que le sort ait pu faire quelque chose de terrible."

"Et bien je dois admettre que c'est le cas le plus inhabituel que j'ai jamais vu. Je veux dire, je ne pense pas qu'une personne ayant subi un sort de sommeil ait aussi été enceinte en même temps."

"Enceinte !" crièrent les filles, plaquant immédiatement leurs mains sur meurs bouches. Mais c'était trop tard. L'infirmière Sprat et Véronique étaient déjà face à elles, mais les mains sur les hanches, un regard désapprobateur sur leurs visages.

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Commentaire le plus apprécié

Bronze

A tous ceux et celle qui voudraient lire ce livre, et les suivants, en français, il faut aller sur https://www.fictionpress.com/s/3164396/1/Les-soeurs-Grimm-Tome-7-La-guerre-des-Find%C3%A9temps

C'est quelqu'un de fantastique qui a traduit les trois derniers tomes.

Voila, bonne lecture!!

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Commentaires récents

ATTENTION GROS SPOILER Spoiler(cliquez pour révéler)Miroir le maitre de la main rouge ouinnnnnnnnnnn

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Or

Plus ça va, plus la série progresse. Depuis le premier tome, les premières lignes, elle n'a eut de cesse de se bonifier.

L'un des plus grand plot point de la série a été réglé mais l'auteur arrive quand même à le prendre à revers complet.

Spoiler(cliquez pour révéler)Réveiller les parents de Sabrina et Daphné a littéralement été l'objectif principal depuis le tome 4. Et maintenant qu'ils sont réveillé ? Et bhen NAN ! Pas de happy end ! Les parents que les filles et tout le monde n'ont pas arrêté de présenter comme un 'power couple' toujours heureux, souriant et bienveillant s'engueule, est stressé et a du mal à s'adapter à l'environnement dans lequel ils se retrouvent. Rien à voir avec ce à quoi on pourrait s'attendre !

La révélation de l'identité du Maître de la main rouge est possible à comprendre avec du recul mais encore une fois... ça prends à revers et ça surprends beaucoup.

Et le fait de passer du français à l'anglais ne rends pas les choses trop différentes puisque la vf colle vraiment parfaitement à la vo.

Bref, toujours dans mon top 3 de série de livres préférés !

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Or

Encore un tome bien construit et plein de rebondissements… Malgré la version VO, j’ai réussi à apprécier l’histoire, et cerise sur le gateau, je perçois toujours l’humour décapant de Puck ! La petite Daphné est bien utile face aux mots les plus compliqués ! Le début en italique donne un indice sur l’identité du maître : je me suis amusée à me perdre en conjectures ! Mais j’avais deviné avant la fin, ce qui a terni la stupéfaction… Malgré un passage à vide au milieu, j’ai beaucoup aimé la fin où l’auteur prend bien le temps de faire monter la tension dramatique (jusqu’où ira-t-elle ??). Et la dernière ligne ouvre un suspense de folie !

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Diamant

Un dragon noir avec des défenses blanches passa par-dessus la forteresse. Le cerveau de Sabrina cria pour que quelqu’un appuie sur le bouton pour lancer un boulet seulement Puck insista pour qu’ils attendent. Un moment après le dragon fut parti.

« Pourquoi tu as pas fait feu ? » cria Daphné.

« Nous devons attendre jusqu’à ce que nous soyons parfaitement alignés. Ne t’inquiète pas. Nous aurons une autre chance. »

« J’en ai bien peur dit Sabrina. Il nous arrive dessus ! »

La créature vint en ligne droite jusqu’à la catapulte. Une fois qu’il fut assez proche il rabattit sa tête et se prépara à les incendier avec son haleine enflammée. Alors Puck donna l’ordre et Daphné écrasa sa main sur un bouton rouge. Le ressort géant à l’intérieur de la machine hurla quand il se détendit et avec une force incroyable le bras de la catapulte se leva vers le haut, propulsant l’énorme rocher. Le boulet s’élança dans le ciel.

« Mange ça, mocheté ! » lui cria Puck juste quand le boulet frappa la face du dragon. Il meugla d’agonie tandis qu’un magma coulait des bords de ses lèvres et sur son visage. Le dragon tomba du ciel et s’écrasa dans la cour. Ses yeux devinrent vitreux et sa lourde poitrine cessa de se soulever.

« Grave ! » s’exclama Daphné.

« Ça en fait un ! » chantonna Puck, célébrant ça avec une ridicule danse de victoire.

« Encore neuf, grosse tête », leur rappela Sabrina. Elle commença à tourner les leviers pour lever le bras de la catapulte. « On doit recharger la catapulte. Tu penses que tu peux le soulever ? »

Puck plaça ses mains sur ses hanches et tourna sur lui-même. Quand il arrêta une drôle de transformation commença. Son corps se développa jusqu’à une taille gigantesque. Son nez devint si long qu’il s’allongea au-delà de ses pieds et ses oreilles devinrent grises et enflèrent jusqu’à la taille d’un cerf-volant. Deux énormes défenses blanches sortirent de sous son nez et sa peau devint craquelée et dure. En un rien de temps il était devenu un éléphant. Il s’avança vers le boulet le plus proche, posa sa tête derrière et le poussa. L’énorme pierre roula doucement de côté mais elle roula quand même. C’était clairement un gros effort pour Puck, mais il la poussa en avant jusqu’à ce qu’elle soit fermement posée dans le bras de la catapulte.

Les filles se mirent au travail en tournant les boutons et les poids, préparant un nouvel assaut contre un dragon. Tandis qu’elles travaillaient, Sabrina regarda son père dans la tour est. Le canon qu’il manœuvrait était attaché à un énorme tuyau qui allait jusqu’au château d’eau, mais avec les valves trafiquées il était complètement sec. Un dragon marron passant par là envoya des flammes sur le mur extérieur du camp. Impuissant, Henri ne pouvaitles arrêter. Quand le dragon fit demi-tour et brula le haut de la tour de surveillance, il dut se coucher pour éviter une de ses serres noires.

« Comment ça se passe, maman ? » cria Sabrina.

Véronique avait escaladé une échelle proche de la tour et était en train de retirer quelque chose du bouton qui ouvre les valves. « Pinocchio a coincé quelque chose là dedans. Si je pouvais seulement l’extirper de là… »

« Pourrais-tu te dépêcher ? » cria Henri de l’autre côté du camp.

« Calme-toi mon pote », cria-t-elle.

Le dragon marron tourna haut dans le ciel et vola comme une flèche sur la tour de son père. Du feu sortait de sa bouche. Henri était sans défense.

« Puck, on doit tirer sur le marron maintenant ! »

Puck se transforma de nouveau en lui même et alors tourna la catapulte dans la bonne direction. Il regarda dans une longue-vue pour aligner son tir.

« Puck, tu peux pas te manquer » dit Sabrina d’un ton féroce.

« Je ne vais pas manquer » dit Puck, mais il ne pouvait pas cacher son agitation. « Feu ! »

Daphné appuya sur le bouton rouge et une pierre s’élança encore une fois dans le ciel. Malheureusement, il passa par-dessus le monstre et continua sa route vers la forêt.

« Oups » dit Puck.

Sabrina regarda vers le haut et vit le dragon préparer son jet. Son père était debout, vulnérable, sur la tour. Et elle ne pouvait rien y faire.

« Je l’ai ! » cria Véronique et soudain de l’eau jaillit du canon droit dans la bouche du dragon. Il gargouilla et suffoqua tandis qu’il tombait sur le sol. Une fois là il se renversa sur le dos et mourut.

« C’était la chose la plus cool que j’ai jamais vue » dit Puck tandis qu’il courait vers une autre tour de garde. « Vous autres vous vous occupez du lanceur de cailloux. Je vais m’amuser un peu avec le plus grand pistolet à eau du monde ! »

« Hé ! Comment on est supposé armer cette chose ? » cria Sabrina, seulement le jeune homme était déjà monté sur l’échelle.

Daphné jeta un coup d’œil à l’énorme rocher. « Ça va demander plus d’huile de coude que nous deux en avons. »

« Toi, va aider papa » dit Sabrina. « Je vais essayer de garder tête puante concentré. Je ne compte pas le laisser tirer sur nous. »Les filles partirent dans deux directions différentes. Bientôt Sabrina atteignit la plateforme où Puck était occupé à arroser d’eau toute la forêt sans s’occuper des monstres qui faisaient des cercles.

« Tu as vraiment un problème d’attention » dit Sabrina, pointant un dragon de couleur jade qui venait vers eux. Elle prit la commande du canon des mains de Puck et le tourna vers l’énorme cauchemar volant. La machine était attachée à un pivot fixé au sol et tournait sur un angle de trois-cent-soixante degrés. Il avait aussi une pointe de métal à son extrémité qui servait de viseur et l’aidait à pointer. Elle poussa la détente doucement, juste pour voir combien d’eau en sortait et fut surprise de voir qu’un torrent d’eau tombait sur la forêt. Tandis que le dragon s’approchait elle reprit contenance et lui tira dessus. L’eau sortit du canon et toucha le dragon droit dans la mâchoire. C’était un tir chanceux mais efficace et la créature fit demi-tour en panique.

« Hé ! J’ai réservé cette tour. Va tuer des dragons ailleurs », lui cria Puck tandis qu’il la poussait hors du chemin. Un dragon blanc apparut sur sa gauche qui plongea sur le fort, envoyant une rivière de flamme qui laissa une trace brulée à travers le complexe entier et enflamma le mur Est.

« Tu n’es pas supposé les laisser incendier cet endroit ! Si tu ne peux pas le faire, passe ton tour », dit-elle.

Puck grogna. « Laisse-moi tranquille. Je sais ce que je fais. »

Puck tira le canon, mais sans une attaque frontale, l’eau fut de peu d’effet. Le dragon blanc ne s’était pas dérouté et continuait de faire des cercles autour du fort.

« Donne-moi le canon Puck » dit Sabrina, poussant Puck hors de la voie. Etudiant le ciel pour une autre menace volante, elle repéra rapidement le dragon blanc qui s’approchait rapidement. Elle pointa l’arme sur la bête et attendit patiemment, voyant le feu qui pointait dans ses mâchoires. Elle devait attendre qu’il se rapproche encore pour que son attaque fasse effet. En fait, comme elle le réalisa, elle devait attendre qu’il se rapproche jusqu’à ce qu’elle soit en situation de tirer ou mourir. Pour avoir le meilleur tir et éteindre le feu à l’intérieur du dragon, il devait être presque au-dessus d’elle. Elle serra le volant du canon fortement et se força à ne rien faire. Plus près. Plus près. Elle pouvait sentir la chaleur de la créature s’approcher. Ses oreilles étaient remplies par ses rugissements et le son de ses ailes. Laisse-le s’approcher. Il était presque à la barrière ; d’une seconde à l’autre il serait sur elle. Elle tira droit dans la bouche ouverte du dragon. Il tomba du ciel mais s’écrasa dans le camp et écrabouilla la tente cantine. Quand il tomba sur le sol il rebondit, finissant sur un autre dragon mort.

« Je t’ai rattrapé, vilain », dit-elle.

« Un coup de chance ! » plaida Puck en tirant le canon vers lui. Il pointa le canon vers un autre dragon et tira. Il le manqua et essaya une nouvelle fois.

«« Qu’est-ce qu’il se passe cerveau de piaf ? Tu as besoin d’une plus grosse cible ? » cria Sabrina en reprenant le canon.

Il le tira de son côté lui aussi. « Qui pourrait se concentrer avec ton souffle dans le visage ? Je ne touche rien surement car tu m’as infecté avec ton virus puberté. »

« Puck, la puberté n’est pas un virus. Tu dois la traverser quand tu grandis. »

« Et bien, pourquoi je voudrais grandir ? » cria-t-il. « Je suis parfaitement heureux de rester à cet âge pour toujours mais tu viens ici et tout d’un coup je grandis et ma voix change. »

« Ne me regarde pas comme ça. Je ne t’ai pas demandé de grandir », lui dit Sabrina, observant le ciel pour plus de dragons. Elle pouvait en voir trois hauts dans le ciel, tournant autour du camp.

« Tu as commencé cette guerre contre moi, mais le vieillissement est de ta faute. Tu ne grandirais pas d’un jour si tu ne le voulais pas. »

Juste alors, trois flèches firent un bruit sourd sur la plateforme. Sabrina étudia la forêt pour trouver les tireurs et s’évanouit presque de surprise quand elle repéra l’armée massive approchant du fort. Il devait y avoir là deux milles Findétemps qui chargeaient dans leur direction. Le shérif de Nottingham et la Reine de Cœur guidaient la troupe. Même depuis le haut Sabrina pouvait voir les mains peintes sur leurs poitrines.

« La Main écarlate est là ! » cria Sabrina aux soldats à l’intérieur du fort. La nouvelle causa encore plus de panique qu’auparavant et beaucoup de ceux de l’armée de Charmant fuirent dans les cabanes et les tentes, apparemment pour se cacher. Elle reprit le canon de Puck et le tourna vers l’armée approchant. Elle poussa fort le bouton feu et lâcha une avalanche d’eau sur eux. Le liquide s’écrasa au centre de leurs rangs et mit KO presque cent soldats gobelins. Elle continua son assaut, abattant au jet autant de bandits qu’elle le pouvait. Elle ne pouvait pas en être sure mais elle pensait qu’elle avait peut-être noyé cinq-cents soldats jusqu’à ce que quelque chose d’horrible et d’inattendu se passe. Le courant de l’eau faiblit jusqu’à n’être plus qu’un filet d’eau.

Elle se tourna vers le château d’eau et vit sa mère regarder à travers une fenêtre à côté d’elle.

« Il s’est tari ! » cria-t-elle.

Sans le canon à eau il n’y avait que peu de choses qu’ils pouvaient faire contre l’écrasante armée de la Main ou les cinq dragons restants qui flottaient au-dessus.

« Pourquoi tu tires plus ? » cria Puck.

« Nous n’avons plus d’eau ! » expliqua Sabrina.« C’est pas possible. Tu dois mal t’y prendre », dit-il, prenant le canon d’entre ses mains une fois encore. « Il poussa le bouton feu encore et encore sans résultat. Tu l’as cassé ! »

Puck jeta le canon avec rage. Le bec tourna et tapa Sabrina dans sa poitrine. La force était si puissante qu’elle fut envoyée hors de la plateforme et tomba de la tour. Elle vit le ciel au-dessus d’elle et sentit le vent dans ses cheveux. Combien il est ironique, pensa-t-elle, tandis qu’elle tombait vers une mort irrémédiable, qu’en ce moment elle aurait tout donné pour être une oie géante une nouvelle fois.L’air sifflait aux oreilles de Sabrina et soudain elle sentit son derrière la picoter. Un moment après elle était retenue tête en bas, à quelque centimètre du sol. Elle regarda vers le haut pour voir son sauveur, seulement elle découvrit que son héros n’était pas une personne mais une longue queue poilue qui sortait de son pantalon.

Elle était enroulée autour d’un des poteaux de la tour et la gardait suspendue comme un singe.

Puck flotta vers elle, ses ailes battant assez lentement pour lui permettre rester en vol stationnaire.

« Je parie que tu trouves ça hilarant. Regarde ce que tu m’as fait avec tes blagues stupides. J’ai une queue ! » ragea-t-elle.

Le visage de Puck tremblait. « Je suis désolé. »

« Quoi ? » dit Sabrina d’un air ébahi.« J’ai failli te tuer. Je suis désolé Sabrina », dit-il, baissant les yeux sur son pull dégoutant. Il la descendit de la tour et la posa sur le sol.

« Depuis quand tu t’en soucies ? » dit Sabrina, toujours étourdie par les excuses du garçon.

Prince Charmant et Blanche Neige coururent pour les rejoindre tout en faisant de leur mieux pour diriger les troupes. Charmant regarda autour du camp amèrement. « On doit… on doit s’enfuir. »

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Diamant

Derrière elle, il y en avait une douzaine de plus qui se ressemblait comme deux gouttes d’eau, en dehors du fait que celui qui mâchait son oreiller avait aussi un cavalier. Sabrina gronda. Puck était assis sur le dos du pégase, le visage comme s’il venait d’ouvrir son cadeau de Noël.

« Qu’est ce que tu fais ? » demanda Sabrina.

« Je t’ai déclaré la guerre, tu t’en souviens ? » dit Puck.

Sabrina roula des yeux. « Est-ce que c’est encore une de tes stupides farces ? »

Puck renifla. « Tu m’as contaminé avec ton virus puberté et tu as mis en ma méchanceté en question. »

« Tout d’abord, la puberté n’est pas un virus » dit Sabrinatandis qu’elle se battait avec le pégase pour reprendre son coussin maintenant mouillé. « Deuxièmement, je suis désolée si j’ai donné un visage d’adolescent au gros bébé que tu es. Tu veux que je te fasse un câlin ? »

Puck pinça ses lèvres avec colère.

« Oh, maintenant le bébé est en colère. Peut-être qu’ondevrait lui faire faire une sieste ? »

« Nous allons voir qui rira bien assez tôt » dit Puck. « Tu vois ces chevaux volants ? »

« Bien sûr ! »

« Ces chevaux ont suivi un régime très spécial » dit Puck. « Pendant les deux derniers jours ils n’ont rien mangé d’autre que des hotdogs au chili et du jus de pruneaux. »

Sabrina entendit un borborygme venant du cheval de Puck. Il fut si fort qu’il noya le bruit des ailes battant l’air. Sabrina ne pouvait dire si le gargouillis ou le bruit du gargouillis était pire pour le Pégase, mais en tout cas il geint un peu et ses yeux bougèrent en tout sens nerveusement.

Puck continua. « Maintenant, hotdogs au chili et du jus de pruneaux sont un régime pénible pour le ventre d’une personne. Ça peut vous coller un individu sur les toilettes pendant une semaine. Imagine ce que ça ferait si j’avais nourri de hotdogs au chili et de jus de pruneaux un cheval volant de quatre-cents kilos. Oh ! mais attends une minute ! Tu n’as pas besoin d’imaginer. En fait, j’ai donné des hotdogs et du jus de pruneaux à un cheval ailé de quatre-cents kilos. Je les ai tous nourris de la même manière ! »

Le pégase de Puck fit un énorme pet et puis geignit péniblement.

L’horreur du plan de Puck commençait à se dévoiler et Sabrina se mit à paniquer. Tandis qu’elle regardait en l’air pour voir les vols des chevaux elle se demanda ce qu’ellepouvait faire pour se sauver. Elle décida qu’une menace pourrait être une bonne approche. « Tu le regretteras, garçon » dit Sabrina. Cela sonnait creux et pathétique même pour elle.

Sabrina entendit un « splach » sur le sol à quelques mètres d’elle. Elle savait que si elle regardait là-bas elle serait fichue, donc elle contrôla son regard, mais il n’y avait pas de protection contre l’odeur. Elle envahit le nez de Sabrina comme un invité indésirable. Elle craint qu’elle puisse ne jamais disparaitre.

Un second « splach » suivit et Sabrina bondit sur ses pieds. Sa seule stratégie, réalisa-t-elle, était de rester mobile. Elle sauta hors du chemin juste avant qu’une troisième horrible bombe marron s’écrase juste à côté de son pied. Malheureusement elle se trouva juste au-dessous d’un autre pégase souffrant du même problème gastro-intestinal. Elle courut hors d’atteinte et entra en collision avec sa sœur.

« C’est quoi tout ça ? » grogna Daphné. « Une seconde après elle se pinçait le nez. Bon sang, Sabrina. Tu devrais vraiment ralentir sur le ragout de bœuf le soir quand on dort dans la tente. »

« Ce n’est pas moi ! » cria-t-elle. « Nous sommes attaquées. Lève-toi si tu veux survivre. »

Daphné bâilla une seconde, incertaine de ce qu’il se passait, mais quand elle vit son sac de couchage cible d’un tir direct elle recula et s’enfuit pour se mettre à l’abri. Dans sesefforts pour échapper à la prochaine attaque elle se cogna contre Sabrina et les deux fillettes s’agitèrent en tout sens comme un couple de poissons au fond d’un bateau.

« Il n’y a pas d’échappatoire », cria Puck aux filles. « Et au cas où vous y pensiez, je ne prends pas d’otage. » Il rit si fort que son rire fit échos sur le plafond du Couloir des Merveilles.

Une autre bombe tomba avec un « splach ».

« C’est sur moi ? » cria Daphné, tournant la tête pour voir son dos. Elle se calma quand Sabrina lui assura qu’elle n’avait été touchée par aucun éclat d’obus.

Le boucan réveilla finalement Mamie Relda. « Puck ! Arrête tout ce non-sens une bonne fois pour toutes », demanda-t-elle, ses cris réveillant Henri et Véronique.

« Oublie ça vieille femme. J’en ai assez de faire ce qu’on me dit de faire. Le roi des filous est de retour », cria-t-il, dirigeant son cheval pour qu’il soit proche de la grand-mère. Une bombe tomba à quelques centimètres de sa chaussure et elle hoqueta d’horreur. Elle se tourna vers Sabrina et lui lança un regard impatient.

« Qu’est ce que tu lui as dit ? » lui demanda-t-elle.

Sabrina était choquée. « Pourquoi c’est toujours moi ! »

« Parce que tu es la seule qui peut lui faire perdre la tête comme ça » dit Mamie. « Tu as blessé ses sentiments. Il est très sensible. »« Sensible ? Ce gamin ne s’est pas lavé les dents depuis la Guerre civile et tout d’un coup il s’intéresse à l’avis de quelqu’un ? » dit Sabrina.

« Pas l’opinion de quelqu’un » dit Daphné. « La tienne. »

« Pourquoi il s’en fait autant de ce que Sabrina pense ? » demanda Henri avec suspicion.

Sabrina put sentir ses joues rougir et elle baissa les yeux.

« Tu as ton premier petit ami ! » s’exclama Véronique, tapant joyeusement dans ses mains.

« Beurk » dit Henri. « Je suis pas prêt pour ça. T’aurais pas pu au moins choisir un garçon qui ne sent pas comme une décharge ? »

« Je n’ai choisi personne, Papa. Je ne l’aime pas ! » cria-t-elle.

Daphné rit. « Peu importe. »

« Sabrina, présente-lui des excuses avant que tout ça ne nous échappe », la supplia Mamie.

« Maman, ça nous a déjà échappé » dit Henri, tenant son sac de couchage au-dessus de sa femme et lui. Henri se tourna vers Puck et lui tendit un doigt menaçant. « Maintenant tu m’écoutes, garçon. C’est un comportement inacceptable. Tu descends de ce pégase, tu viens ici et commences à agir comme ceux de ton âge ! »

« Chéri, il a plus de quatre-cents ans » dit Véronique, couverte par le sac de couchage.« Et bien, c’est encore plus immature » dit Henri.

Puck vola au-dessus de la tête de Sabrina. « Hé, la moche. Je veux te remercier. Tu m’as rendu un service. »

« Ah oui ? » dit Sabrina suspicieuse.

« Je suis devenu trop gentil à force de vivre dans la maison de la vieille dame, de manger la nourriture de la vieille dame et à force d’agir comme un humain. Je suis le Roi des Filous. Le prince héritier des farces et des blagues, le chef des diablotins, des racailles, des mécréants, le phare guidant chacun des enquêteurs, des agitateurs et de tous les valets d’ici au Pays des Merveilles. Je ne devrais pas vivre avec un tas de héros comme vous et votre famille. Je devrais causer le chaos que vous essayez d’empêcher. Je suis, après tout, un vilain de la première heure. »

« Bien, va être un vilain. Mais tu ne penses pas que c’est un peu trop mélodramatique ? Des chevaux volants ? Des bombes de caca. »

« En fait, je pense que c’est juste assez mélodramatique » dit Puck. « Chargez ! »

Il n’y avait pas grand-chose que les Grimm puissent faire. Ils coururent de l’autre côté du Couloir des Merveilles comme des rescapés d’un hôpital psychiatrique, criant et tournant en rond dans le couloir. Finalement Miroir apparut, mais malgré ses cris désespérés et un gros pot-de-vin, le garçon et son cheval nourri au chili ne se rendirent pas. Puck pourchassa Sabrina jusqu’à ce qu’elle s’emmêle les pieds ettombe. Sans protection, elle resta sur le sol tandis que les pégases fonçaient droit sur elle.

« Est-ce que dire que je suis désolée y changerait quelque chose ? » demanda Sabrina.

« Pas du tout », il chantonna.

Comme un tas d’autres personnes qui ont vécu des expériences horribles, des évènements cauchemardesques, le cerveau de Sabrina bloqua le souvenir des évènements qui suivirent. Elle ne se rappellerait pas avoir été tirée hors du fort où des douzaines de soldats, tous éloignés pour être à l’abri, l’ont aspergée de litres d’eau savonneuse jusqu’à ce qu’elle soit propre. Elle ne se rappellerait pas comment sa famille l’enroula dans des serviettes et l’amena dans un lit ou un elfe l’aspergea avec de nombreux sprays de désodorisant. Elle ne se rappellerait pas quand sa mère chantonna et la nourrit avec de la soupe ou qu’elle dormit presque vingt-deux heures après l’épreuve. C’était bien qu’elle ne se souvienne pas, mais ceux qui avaient été témoins eux, se souviendraient et seraient hantés par ce souvenir pour le reste de leurs jours. Daphné dit qu’elle ne regarderait plus jamais un poney — ou un hotdog au chili, d’ailleurs — de la même manière.

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Diamant

extrait

« Quoi ? Tu ne veux pas rester ? » dit Puck.

« Zut ! » dit Sabrina, se retournant vers lui. « J’ai eu envie de partir de cette ville le jour où j’y suis entré. Ma mère et mon père étaient supposés provoquer cela mais bien entendu des Findétemps ont tout fait capoter. »

« Ne me dis pas ZUT ! » lui lança Puck. « Essayer de comprendre ce que tu penses d’un jour à l’autre demande plus de cerveau que je n’en ai. »

« Et bien peut-être que tu devrais essayer. Je détesterais faire griller la petite cacahouète qui est dans ta tête. »

« Tu aimerais être plus comme moi, Grimm. Je suis magnifique » dit Puck, gonflant sa poitrine.

Le visage de Sabrina se remplit de colère. « Magnifiquement malodorant ! Je doute que beaucoup de gens se disent exceptionnels quand leurs grands talents et demanger avec leurs pieds. »

Daphné rit mais plaqua une main sur sa bouche lorsque Puck lui lança un regard noir.

Rouge regardait, perplexe. « Vous êtes amoureux, ou quelque chose comme ça, tous les deux ? »

Daphné perdit le contrôle et tomba sur le sol, roulant et riant de façon incontrôlée. Peut-être que c’était l’hilarité de Daphné ou la question embarrassante de Rouge, mais avant que Sabrina ne puisse l’arrêter elle lâcha la seule chose qu’elle s’était promis de ne jamais dire — la vérité.

« Amoureux ? Comment donc ! Comment mon dieu est-il possible qu’on finisse mariés ? Comment ai-je pu abandonner mon odorat assez longtemps pour résister durant la cérémonie ? Euh ! »

Il y eut un silence comme jamais Sabrina n’en avait expérimenté. C’était comme si quelqu’un avait tourné le volume du son du monde en position off. L’expression d’hilarité qui était auparavant sur le visage de Daphné avait été remplacée par celle du choc. Même Rouge semblait perdue. Sabrina était sure qu’elle était sur le point d’hyperventiler. Elle ferma les yeux et pria silencieusement pour un autre retour dans le passé — un qui pourrait la faire revenir en arrière pour se mettre elle-même un coup de pied au derrière avant qu’elle ouvre sa bouche d’idiote. Tout ce qu’elle pouvait faire était espérer que Puck était aussi lent qu’il le paraissait et qu’il n’ait pas compris ce qu’elle avait dit. Mais son visage disait autre chose.

« MARIÉS ? »

« Ce n’est rien » dit Daphné, essayant de disperser la tension.

Les énormes ailes d’insecte de Puck sortirent de son dos et le soulevèrent. Il s’éleva de quelques mètres au-dessus d’elles et resta là, battant des ailes furieusement.

« Dis-moi tout ! » cria-t-il.

Sabrina essaya de parler mais tout ce qu’elle pouvait faire était de balbutier.

Daphné essaya d’expliquer. « Tu te rappelles quand le mari de Cendrillon a construit la machine à voyager dans le temps qui a presque mangé la ville ? Et bien, on a été envoyée quelques années dans le futur et… »

« NON ! » cria Puck avant que Daphné puisse finir.

La petite fille hocha la tête. « Vous deux êtes mariés dans le futur ! » confirma Daphné.

Les ailes de Puck battaient si fort et si vite qu’il remuait l’air autour de lui. « Je suis un petit garçon. Les petits garçons ne se marient pas. »

Le visage de Sabrina était si chaud qu’elle avait l’impression d’avoir attiré tout le soleil du monde sur son visage. « Tu as grandi. »

Le visage de Puck s’effondra. « Qu’est-ce qui me feraitfaire ça ? »

Daphné pointa Sabrina.

« Tu ne feras jamais ça ! » rugit Puck.

« Tu le fais déjà » dit Daphné. « N’as tu pas remarqué que tu as grandi ses derniers temps ? J’ai entendu Mamie dire à Monsieur Canis que tu passais par la puberté. »

« Qu’est ce que c’est que ça ? »

Daphné haussa des épaules et se tourna vers Sabrina.« Oh, maintenant je suis bonne pour les définitions ? » dit-elle. Sabrina n’avait jamais plus redouté de définir un mot qu’à ce moment-là. « La puberté c’est quand un enfant commence à devenir un adulte. Tu deviens plus grand et des poils poussent sur ton visage et tu as des boutons. »

« Cette puberté dont tu parles — ça doit être déclenché par une sorte de maladie. Tu m’as donné tes poux, face de chienne ! »

« Puck, tu n’es pas malade » dit Sabrina, essayant de le calmer.

Des flammes sortirent des yeux de Puck. « Je suis le Roi des Filous. Je suis un vilain. Je suis le Roi des Flâneurs, Le Prince des Vaines Attentes ! Le guide spirituel de millions de plaignants, de criminels et des condamnés ! Les Vilains ne se marient pas ! Ils n’ont pas de boutons. Tu m’as empoisonné Sabrina Grimm. Ça veut dire la guerre. »

« La Guerre ? » répéta Sabrina.

« Oui ! La guerre ! Et quand j’en aurai fini tu espèreras que la Main écarlate t’ait attrapé en premier ! » la foudroya Puck en partant à travers le ciel comme une fusée. Il allait si vite qu’il y eut un gros boum et alors il disparut.

« Ça c’est mieux passé que je ne le pensais » dit Daphné

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Diamant

Un tome 7 génial. Spoiler(cliquez pour révéler)Les nombreux morts gâchent un peu l'histoire et la disparition de personnages auxquels on s'était vraiment attaché fait mal. Certains personnages perdent de leur attrait et d'autres en gagnent.

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Bronze

A tous ceux et celle qui voudraient lire ce livre, et les suivants, en français, il faut aller sur https://www.fictionpress.com/s/3164396/1/Les-soeurs-Grimm-Tome-7-La-guerre-des-Find%C3%A9temps

C'est quelqu'un de fantastique qui a traduit les trois derniers tomes.

Voila, bonne lecture!!

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Dates de sortie

Les Sœurs Grimm, tome 7 : The Everafter War

  • France : 2012-06-30 (Français)
  • USA : 2011-06-30 (English)

Activité récente

pklcha le place en liste or
2019-07-14T17:36:41+02:00

Titres alternatifs

  • The Everafter War - Anglais

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Les chiffres

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extraits 3
Evaluations 7
Note globale 9.43 / 10

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