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Un sourire chaleureux illumina le visage de Portia.

- Je pense que je ferais mieux de te réexpliquer les règles, dit-elle doucement.

- Quelles règles ?

- Tant que tu m'aimeras, tu ne pourras pas t'en aller.

Il haussa un sourcil, surpris du ton assuré qu'elle avait employé.

- Et cette règle est valable dans les deux sens ?

Ses doigts balayèrent les lèvres de Zane en une longue et lente caresse.

- Pourquoi ne demandes-tu pas ce que tu veux réellement savoir ?

Il se sentit soudainement soulagé, l'attitude enjouée de Portia l'aidant à se relaxer. Peut-être pouvait-il essayer de se prêter au jeu.

- Dis-moi que tu m'aimes pas, et je te laisserai partir immédiatement.

- Quand je suis près de toi, je te sens ici, dit-elle en pressant sa main contre son coeur. Et quand tu n'es pas là, mon coeur se sent vide. Et ça fait mal. Et cette douleur ne me quitte qu'à ton retour. Dis-moi Zane, dis-moi ce que cela signifie.

Ses yeux étaient aussi grands que des soucoupes, et elle était plus belle que jamais. Dans ses yeux, il put voir qu'elle connaissait la réponse à sa question, mais qu'elle souhaitait, de surcroît, qu'il le reconnût, qu'il l'acceptât.

- Tu ne sens pas que ton coeur pourrait être réduit en miettes à la seule idée qu'on ne puisse jamais se revoir ?

Car c'était ce qu'il ressentait. Et la douleur était insupportable.

Portia acquiesça d'un hochement de tête.

- Petite fille, murmura-t-il en effleurant ses lèvres des siennes. En es-tu certaine ?

En lieu et place d'un autre hochement de tête, elle s'avança pour lui déposer un petit bisou sur les lèvres. Son souffle rebondit sur sa bouche lorsqu'elle voulut parler.

- As-tu trouvé la réponse ?murmura-t-elle.

Zane recula la tête de quelques centimètres pour la regarder dans les yeux.

- Tu m'aimes.

A quel point, il ne pouvait en être certain, mais les yeux de Portia brillaient de cet amour qu'il avait refusé de voir de prime abord.

- Je t'aime, Zane.

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- La haine est la seule émotion qui soit fiable.

Dans ce monde, l'amour ne pouvait survivre aux défis.

- La haine est le sentiment le plus destructeur et inutile qui soit, répliqua-t-elle.

Zane fronça les sourcils.

- C'est parce que tu n'as jamais fait l'expérience de la véritable haine. Tu n'as aucune idée de son pouvoir.

C'était un pouvoir qui le guidait, qui contribuait à sa survie. Dépourvu de ce pouvoir, il n'aurait pas survécu plus de quelques semaines en tant que vampire. Seule la haine l'avait gardé en vie. Elle était devenue sa compagne fidèle, celle qui ne le laisserait jamais tomber.

- Il existe un pouvoir plus grand que la haine.

- Si tu commences à me parler de religion, je vais...

- Je parle de l'amour, l'interrompit-elle.

Il eut un mouvement de recul instinctif et remarqua une étincelle dans les yeux de Portia. Une étincelle qui témoignait d'une certaine satisfaction en guise de réponse.

- Alors, c'est ce ça que tu as peur... l'amour ? balbutia-t-elle.

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La colère de ce dernier se dissipa quelque peu. Il ne pouvait réellement tenir le chien responsable pour les gestes qu’Yvette posait.

— Et je ne pense pas te garder. C’est seulement pour la journée, dit-il en regardant l’horloge au mur. Je n’aurai pas le temps de te ramener chez Yvette et de revenir ici avant le lever du soleil.

Il aurait pu, en se dépêchant, mais il n’en avait pas vraiment envie pour l’instant.

Le chiot fit entendre un petit gémissement, comme s’il avait compris.

— Et je ne t’appellerai pas Zane.

Il l’appellerait Z, mais seulement pour aujourd’hui. Il irait le rendre à Yvette dès le lendemain soir et en aurait fini avec lui.

Zane se dirigea vers la cuisine pour donner à boire au chien lorsque le téléphone sonna. Il prit le combiné qui se situait à côté du frigo et répondit.

— Oui ?

— J’imagine que tu as déjà trouvé ton cadeau, dit la voix de Samson, nonchalamment.

— Je ne le garderai pas. Tu peux le dire à Yvette. Elle reprendra ce foutu chien demain ou je le balancerai dans sa rue.

L’animal lui adressa son petit regard de gentil chiot, et Zane lui caressa l’oreille avec le pouce. Le petit Z n’avait certainement qu’un pois chiche à la place du cerveau et ne pouvait donc comprendre ce qu’on disait de lui. Mais alors, pourquoi diable Zane avait-il l’impression de lui avoir fait de la peine ?

— Il fait partie de notre accord alors, traite-le gentiment. Et c’est un ordre.

Zane grommela.

— Et un dossier comprenant les détails de ta prochaine mission se trouve dans sa cage. Tu devras te présenter demain après le coucher du soleil pour prendre la relève d’Oliver. Bonne chance.

Le clic sur la ligne confirma que Samson venait de raccrocher, ce qui ne laissa aucune chance à Zane d’émettre un quelconque commentaire. Il déposa le combiné avec fracas.

— Trou du cul !

Le chien jappa.

— Pas toi ! dit Zane en lui caressant la tête et le museau. Toujours dans ses bras, le chien roula alors sur le côté et exposa son ventre. Zane comprit le message et laissa glisser ses doigts dans sa fourrure.

Peu après, il déposa le chiot sur le plancher et récupéra le dossier, à contrecœur.

Au fur et à mesure qu’il lisait les détails des instructions, la rage se remit à bouillir en lui.

— Foutus connards ! jura-t-il. Vous voulez que je fasse du babysitting ?

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Le mal devait être annihiler instantanément, sans lui laisser le temps de croître et de se répandre comme un cancer purulent susceptible d’éradiquer tout un peuple.

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Drake était assis derrière son bureau. Il leva les yeux brièvement, ne semblant pas avoir été dérouté par l'entrée dramatique de Zane.

- Je suis ici, hurla Zane lorsque le psy replongea la tête dans sa paperasse. Il détestait qu'on pût l'ignorer.

- Je ne suis pas aveugle, répliqua Drake, calmement.

- Et si tu ne commences pas cette séance tout de suite, je m'assurer que tu puisses rentrer dans un cendrier, murmura Zane.

- Je ne suis pas sourd non plus, ajouta Drake.

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Les yeux de Portia suivirent le mouvement, et son pouls devint irrégulier au point de s'arrêter complètement.Là, sur la peau de Zane, six chiffres étaient imprimés. Il lui fallut moins d'un seconde pour réaliser ce dont il s'agissait. Elle en avait appris la signification quelque part, dans un livre, ou lors d'un cours qu'elle avais suivi, ou peut-être même dans l'un des nombreux documentaires qu'elle avait regardés avec intérêt. Soit. Elle sut immédiatement que Zane était un survivant des camps de concentration nazis.

- Voilà ce que je suis, Portia. J'ai fait des choses innommables pour survivre. Tu ne veux pas de mon sang, crois moi. Je suis un animal.

Étonnée par la très mauvais estime qu'il se vouait à lui-même, elle cessa de respirer.

- Je suis un sale juif, Portia. Est-ce vraiment ce que tu veux?

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- Je n'ai pas besoin de plus d'espace, murmura-t-elle en se léchant la lèvre inférieure. On a seulement besoin d'un lit. Tant que tu en as un...

Ses joues se colorèrent d'une jolie teinte rosée. Zane déposa les sacs, parcourut la distance qui les séparait en seulement deux enjambées et s'arrêta à quelques centimètres d'elle.

- Entre maintenant, Portia, et rends-moi service: ne mentionne plus de mots comme "lit" tant que nous ne serons pas à l'intérieur. Sinon tu vivras ta première expérience ici, dans le garage, le dos plaqué contre la voiture.

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Il lança un regard en direction de l'animal, mais aucune aide n'était à espérer de lui. C'eut pu être le cas s'il avait hérité d'un chien adulte et bien entrainé au combat, mais Z était vraisemblablement plus enclin à lécher le type à mort plutôt que de le mordre.

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