Extraits

Il se retourne et me fixe dans les yeux. Puis d’un coup, il est collé à moi, ses mains se posent derrière moi sur le lavabo. Je suis prise au piège, je ne peux plus bouger.

– La vérité, dis-moi la vérité Alex.

– Ton métier, comme tu dis, est de protéger les gens… Mais là, MAXIME qui me protège de toi ?

En entendant ces mots, il plonge son regard dans le mien et enlève ses mains. Il reste figé face à moi, comme pris dans une grande réflexion.

Je profite de son trouble pour m’échapper, je le contourne et cours en direction de la porte. Je sors rapidement et entends la porte claquer derrière moi.

J’arrive à la table de mes amis et fais redescendre la panique petit à petit.

– Ça va ?

– Oui, mais je vais rentrer. Je suis épuisée.

Je mets ma veste et salue mes amis.

Très énervée et enivrée sur le chemin du retour, j’envoie un SMS à Éric.

« Rappelez votre chien de garde »

Oui bon, j’y vais sans doute un peu fort, mais il m’a mise hors de moi. La réponse ne tarde pas.

« Ce nom est très intéressant Alex ;-), je suppose qu’il s’agit de Max. Sachez que je n’ai rien demandé, il est en congé »

Éric qui répond avec des smileys, j’éclate de rire. Mais s’il n’a rien demandé, pourquoi il était là ce soir ?

Les lettres indiquaient bien des menaces sur la COLLABORATRICE proche de monsieur Lamarre, mais laquelle ?

Je rassemble mes hommes afin d’organiser la protection de madame Dubour. Elle est la collaboratrice la plus ancienne de la société et surtout la plus proche. Je mets un maximum de monde sur sa protection. Alex vient d’arriver dans la société et son nom n’est référencé nulle part pour le moment. Je ne pense pas qu’elle risque quelque chose.

J’ai malgré tout décidé de me charger moi-même de sa protection. Ça me gonfle déjà d’aller courir les boutiques tout l’après-midi. Mais avec un peu de chance, j’arriverais à la faire parler, à apprendre quelques détails de sa vie.

Ce n’est sans doute pas la meilleure idée du siècle, vu l’effet qu’elle a sur moi. Son corps sous le mien tout à l’heure…Ahhhh !

Rien qu’en y repensant, j’ai l’impression d’être à l’étroit dans mon pantalon…