Mémoire cachée

Intéressant !

Ce thrilleraborde les thèmes de notre époque :crise climatique, pandémie, complotisme.

Un suspense magistral, riche sur le message de fond autant que dans la maitrise de l'action, qui est un véritable coup de poing multi-facettes, sans temps morts, qui m'a entrainée de la première à la dernière page au point d'en oublier l'heure.

Deuxième livre que je lis de Sebastian Fitzek.

Le premier thérapie m'avait déjà bien tenue en haleine mais que dire de celui-ci, une chose est sûre, j'ai du m'accrocher pour garder en mémoire tous les traits de l'histoire.

Le personnage principal Noah se réveille en ne sachant plus qui il est… Il vit auprès d'Oscar, sans abris, dans les sous sols du métro berlinois.

La seule chose qu'il sait c'est qu'Oscar l'a retrouvé blessé par balle à l'épaule et que son prénom doit être Noah vu que ce prénom lui est tatoué sur la main.

La recherche de sa réelle identité est semée d'embûches car il est poursuivi par des groupes armés.

Dans ce même laps de temps, une épidémie d'un virus mortel se déclare, qui bientôt se transformera en pandémie planétaire. 

Un livre palpitant, plein de rebondissement et extrêmement intéressant.  L'écriture de l'auteur est d'une belle clarté, je ne resterai pas que sur deux de ses écrits ?

Un thriller apocalyptique qui effectivement m'a fait penser à "La mémoire dans la peau". Noah est loin de s'imaginer ce que sa mémoire lui cache. Il y a quelques temps sur Facebook certains de mes amis parlaient de "Chemtrails" et le hasard a fait qu'il en est question aussi dans ce récit. Anticipation, réalité, tout est possible et nous embrouille. Si vous avez lu "Pandémia" on en retrouve aussi ici ce sujet qui est tout à fait réaliste et réalisable… Encore un roman qui nous donne à réfléchir, bien des questions en suspens. Troisième roman de cet auteur que je lis, et j'apprécie beaucoup son style détaillé mais acéré, une course effrénée où les personnages n'ont pas le temps de trop se reprendre. Le fait que l'on soit au bord d'une réalité naissante est très angoissant. Un auteur que je recommande pour les amateurs du genre et pour moi à suivre avec d'autres écrits qui m'attendent dans ma PAL.

J'ai adoré, l'histoire, les personnages, Noah très attachant, Oscar, Celine. Le scénario bien monté, les méchants, horribles dans leur façon de penser, impitoyables dans leur façon d'agir. Et Noah, qui ne sait pas, qui ne sait plus, c'est terrible cette mémoire, sa mémoire, embarrassant même !!! Quand je l'ai commencé, il fallait toujours que j'arrive a ménagé une petite place pour pouvoir avancer ma lecture, même de quelques pages seulement, mais quand la fin est arrivée, inévitable et libératrice, trop tôt toutefois, j'ai ressentie un bien-être, comme après une montée d'adrénaline, vidée mais repue, satisfaite et prête à attaquer le prochain. C'était le premier roman de Sébastian FITZEK que je lisais mais je pense que je vais lire toute son oeuvre.

Après le coup de coeur de Thérapie et son ambiance oppressante, cette histoire est d un tout autre style. Plus roman de action et d enquête que thriller.

Je retenterai un autre de ses titres + thriller et noir.

L'auteur se renouvelle. Connaissant ses anciens thrillers, je dois dire que je ressors de cette lecture très surprise. On est très loin des thrillers psychologiques tels que Thérapie ou Le Voleur de Regards, on est d'ailleurs quasiment plus dans un thriller tout court mais dans un tout autre cadre dont l'auteur ne nous avait jamais vraiment emmenés jusqu'à présent.

On est en effet plus dans un roman d'action que de suspense, avec des organisations secrètes, des théories du complot, et un mystérieux personnage principal amnésique qu'on découvre peu à peu (en même temps que lui d'ailleurs) et surtout une vision de l'humanité et de ce qui l'attend si elle continue sur sa lancée.

Un récit plutôt politique, plus qu'un simple polar ou thriller (même si on nous préserve quelques surprises), avec sans doute un peu de social avec le témoignage des conditions de vie dans les bidonvilles qui étaient à mon sens gratuits (on suit le point de vue de différents personnages, Spoiler(cliquez pour révéler)mais la famille pauvre des Philippines est bien le seul point de vue à ne pas être directement lié à l'histoire : cela ne nous apporte rien concrètement par rapport à l'intrigue centrale et semble n'avoir que pour objectif de dénoncer les conditions de vie déplorables d'une bonne partie de la population mondiale)

On est donc aux antipodes de ce dont on a l'habitude avec les livres de Fitzek. Est-ce une bonne chose ? Je ne sais pas trop. C'est sûr que ça change, et l'intrigue est bien maîtrisée, bien rythmée et arrive à retenir l'attention du lecteur. Et ça fait réfléchir, bien évidemment. Ce livre ouvre le débat. Mais lorsqu'on s'attend à un thriller psychologique, on peut être légèrement frustré, et ça a malheureusement été mon cas.