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- Qu'est-ce que tu fais debout, Mercy ? gronda-t-il d'un air menaçant. Tu as l'air encore plus mal en point que l'accidenté qui est mort sur ma table d'opération la semaine dernière.

Je vis Adam se lever et traverser la pièce en quatre longues enjambées, me laissant paralysée comme un lapin qui sait qu'il doit fuir pour survivre, mais n'y parvins pas.

Arrivé devant moi, il examina mes blessures en sifflotant entre ses dents. Quand il se rapprocha encore pour tâter ma gorge, j'entendis un grand fracas dans la cuisine.

Samuel avait cassé sa tasse. Il ne regarda même pas dans ma direction en s'agenouillant pour ramasser les débris.

- La vache ! dit Adam, captant de nouveau mon attention. Tu y vois, de cet œil-là ?

- Pas aussi bien que de l'autre, répondis-je, mais assez bien pour me rendre compte que tu n'es pas en route vers Washington, contrairement à ce qui était prévu.

En voyant la commissure de ses lèvres frémir, je me rendis compte que je venais de lui avouer suivre ses mouvements à la trace.

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Adam raccrocha. J'entendis ses pas sur le sol rembourré et le sifflement que fit l'air en s'échappant du tapis quand il s'assit à mes côtés. Au bout d'un moment, il dénoua ma ceinture et ôta la veste de mon keikogi, me laissant juste vêtu de mon pantalon et d'un tee-shirt. Je ne fis rien pour l'en empêcher.

- Depuis quand es-tu si passive ? demanda-t-il.

Je lui grondai dessus, les yeux toujours clos :

- Tais-toi. Je suis en pleine délectation morose, là. Un peu de respect.

Il éclata de rire et me retourna face contre le tapis qui sentait la sueur. Il se mit à malaxer les muscles de mes reins de ses mains chaudes et puissantes. Quand il s'attaqua à mes épaules, j'avais l'impression de ne pas avoir d'os.

Tout d'abord, son massage fut totalement professionnel, dénouant les muscles tendus par les insomnies de mes nuits et l'effort physique exigé par mes journées. Puis ses mouvements brusques s'adoucirent, et se transformèrent en caresses.

- Tu sens l'huile de vidange et le lubrifiant, remarqua-t-il, un sourire dans la voix.

- Bouche toi le nez, alors, répliquai-je.

À mon grand dam, cela sonnait plus tendre qu'acerbe.

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- Salut, Zee, dis-je pour l'informer de ma présence. Merci d'avoir assuré pour moi, ce matin.

Il se dégagea de sous la voiture et me lança un regard sévère:

- Il faut que tu cesses de fréquenter les vampires, Mercedes Athena Thompson.

Comme ma mère, il n'utilisait mon nom complet que quand il était vraiment en colère. Je ne lui aurais jamais avoué qu'en fait j'aimais bien comment cela sonnait avec l'accent allemand.

Voyant l'état de mon visage, il continua son sermon:

- Tu devrais être au lit, en train de dormir. A quoi ça sert d'avoir un homme à la maison s'il ne peut même pas s'occuper de toi pendant quelques jours ?

- Euh..., hésitai-je. Je donne ma langue au chat. Alors, ça sert à quoi, un homme à la maison ?

Cela ne le fit pas sourire, mais j'avais l'habitude.

-De toute façon, repris-je précipitamment, mais pas trop fort, de manière qu'on ne puisse m'entendre du bureau, il y a deux loups-garous et un vampire mort chez moi, la maison est bien trop pleine à mon goût pour le moment.

- Tu as tué un vampire ? demanda Zee en me gratifiant d'un regard respectueux - ce qui n'était pas aisé vu qu'il était toujours allongé sur une planche à roulettes.

- Non, c'est le soleil qui s'en est chargé. Néanmoins, Stefan devrait être en pleine santé lorsqu'il aura à affronter Marsilia ce soir.

J'imaginais que l'audience aurait lieu à ce moment-là. Je ne savais pas grand-chose sur les vampires, mais les loups-garous ont tendance à organiser leurs audiences rapidement plutôt que six mois après un crime. Et leur durée se compte en heures, parfois en minutes, plutôt qu'en mois. Incapable de convaincre la meute que vous lui apportez moins d'ennuis vivant que mort ? Dommage. La brutalité de la loi des loups-garous faisait partie des choses que Bran préférait garder secrètes pour le moment.

- Samuel m'a dit que tu allais devoir assister au procès du vampire.

- Il t'a appelé ? dis-je d'un ton scandalisé. Pourquoi faire ? Pour que tu le préviennes que j'étais bien arrivée ?

Zee me décocha son premier sourire en sortant son téléphone de sa poche et en composant mon numéro de ses doigts pleins d'huile de vidange:

- C'est bon, dit-il, elle est bien arrivée ?

Il raccrocha sans attendre de réponse et son sourire s'élargit encore alors qu'il composait un autre numéro, que je connaissais aussi. Il prononça néanmoins le nom de son correspondant afin que je sois certaine de son identité.

- Bonjour Adam, reprit-il. Elle est bien arrivée.

Il écouta réponse. Je tendis l'oreille, mais le volume devait être mis au minimum et tout ce que je pus entendre fut le grognement confus d'une voix mâle. Le sourire de Zee se transforma en un rictus malicieux. Il me considéra et demanda:

- Adam voudrait savoir ce qui t'a pris tant de temps.

Je voulus lever les yeux au ciel, mais renonçait face à la douleurs accrue que cela faisait subir à ma joue.

- Dis-lui que j'ai fait l'amour passionnément avec un inconnu.

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Adam raccrocha. J’entendis ses pas assourdis par le sol rembourré et le sifflement que fit l’air en s’échappant du tapis quand il s’assit à mes côtés. Au bout d’un moment, il dénoua ma ceinture et ôta la veste de mon keikogi, me laissant juste vêtue de mon pantalon et d’un tee-shirt. Je ne fis rien pour l’en empêcher.

— Depuis quand es-tu si passive ? demanda-t-il.

Je lui grondai dessus, les yeux toujours clos :

— Tais-toi. Je suis en pleine délectation morose, là. Un peu de respect.

Il éclata de rire et me retourna face contre le tapis qui sentait la sueur. Il se mit à malaxer les muscles de mes reins de ses mains chaudes et puissantes. Quand il s’attaqua à mes épaules, j’avais l’impression de ne plus avoir d’os.

Tout d’abord, son massage fut totalement professionnel, dénouant les muscles tendus par les insomnies de mes nuits et l’effort physique exigé par mes journées. Puis ses mouvements brusques s’adoucirent, et se transformèrent en caresses.

— Tu sens l’huile de vidange et le lubrifiant, remarqua-t-il, un sourire dans la voix.

— Bouche-toi le nez, alors, répliquai-je.

A mon grand dam, cela sonnait plus tendre qu’acerbe.

C’était vraiment trop facile. Un petit massage et j’étais toute à lui. C’est justement parce que j’étais si attirée par lui que je l’avais obstinément ignoré. Et là, avec ses mains qui malaxaient mon dos, je me demandais si c’était vraiment une si bonne raison que cela.

Lui ne sentait pas l’huile de vidange, mais la forêt, le loup, et cette étrange odeur qui n’appartenait qu’à lui. Il glissa les mains sous mon tee-shirt et les remonta jusqu’à mon soutien-gorge. Les modèles sportifs s’ouvraient par le devant, mais je n’avais pas l’intention de le lui dire : cela aurait signifié que je prenais une part active dans ce qui se passait. Je voulais que cela vienne de lui, qu’il soit l’agresseur – une petite partie de moi, celle qui réussissait à ne pas devenir complètement liquide à son contact, se demandait pour quelle raison.

Non, décidément, je ne voulais pas abandonner mes propres responsabilités, décidai-je entre deux ronronnements. J’étais tout à fait prête à assumer mes envies – et le fait de permettre à ses mains tièdes et calleuses de parcourir ma chevelure était très clairement une invitation de ma part. J’adorais qu’on me caresse les cheveux. Non, me corrigeai-je intérieurement, j’aimais qu’Adam me caresse les cheveux.

Il me mordit la nuque et je gémis.

La porte qui séparait le garage du reste de la maison s’ouvrit soudain.

— Salut papa, salut Mercy !

Un seau d’eau glacée n’aurait pas eu plus d’effet.

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- Miam ! dis-je en m'appuyant contre Warren pour mieux voir la nourriture, du boeuf à la mongole. Je crois que je suis amoureuse.

- Son coeur est déjà pris, répondit Ben dans mon dos. Et même si ce n'était pas le cas, tu n'es pas son type. Moi, en revanche, je suis tout à fait disponible.

- Le problème c'est que tu n'as pas de coeur, répliquai-je. Juste un trou béant à la place.

- Raison de plus pour me donner le tien.

Je me tapai la tête contre le dos de Warren.

- S'il te plaît, dis-moi que Ben n'est pas vraiment en train de filtrer avec moi.

- Hé! protesta Ben d'un air courroucé. Ce n'est pas d'amour dont je parle, mais de cannibalisme.

Il était presque drôle. Si je l'avais plus apprécié, j'aurais ri.

Warren me tapota le sommet du crâne et renchérit:

- Ce n'est rien, Mercy, juste un mauvais rêve. Mange un peu, et cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

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Je marchai vers la vieille Golf qui me servait de réservoir à pièces détachées ainsi que d’instrument de vengeance quand Adam devenait trop dictatorial. Il ne voyait qu’elle lorsqu’il regardait par la fenêtre de sa chambre.

Je l’avais sortie du garage il y a plusieurs années, quand Adam ne cessait de se plaindre de la présence de mon mobil-home qui gâchait sa vue. Depuis, chaque fois qu’il m’agaçait, je la rendais encore plus immonde : ce jour-là étaient absents trois de ses roues et le pare-chocs arrière, que j’avais rangés au garage. Sur le capot, en lettres rouges, on pouvait lire « ENVIE D’UNE NUIT DE PLAISIR ? APPELEZ LE…» suivi du numéro d’Adam. C’était Jesse qui en avait eu l’idée.

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Samuel ne me ferait aucun mal. Le problème, c'est que je ne voulais pas lui faire le moindre mal non plus.

Les yeux mi-clos, il prit une profonde inspiration :

- Tu sens encore son odeur.

_ il est venu me chercher alors que j'étais sous forme de coyote; il m'a apporté des vêtements.

Samuel fut sur moi en un éclair, comme le prédateur-né qu'il était, et mit sa main sur ma nuque. Je restai immobile quand il fourra son nez derrière mon oreille. Je ne pus m'empêcher de le renifler aussi. comment se faisait-il que son odeur me fasse autant d'effet que le sourire d'Adam? Il y avait quelque chose qui clochait sacrément avec moi.

- Quand tu sortiras avec lui, gronda-t-il, tout son corps vibrant de tension ou de peur, je ne réussissais à le déterminer, souviens-toi de ceci.

Il m'embrassa. Un baiser d'un sérieux et d'une beauté mortels - et, vu la rage qui faisait briller ses yeux, étonnamment doux.

Il se recula et me considéra avec un petit sourire satisfait :

- N'aie pas l'air si inquiet, Mercy, mon amour.

- Je ne suis pas une poulinière, lui dis-je en essayant de ne pas hyperventiler.

- Non, confirma-t-il. Je ne vais pas te mentir sur ce que je ressens pour toi. La perspective d'avoir des enfants avec toi qui survivront a évidemment un attrait puissant. Mais tu devrais savoir que le loup en moi se fiche de ce genre de choses. Tout ce qu'il veut, c'est toi.

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Le visage de Jesse s’illumina d’un large sourire et elle sembla moins pressée de quitter les lieux :

— C’est vrai, papa est un sacré bourreau des cœurs.

— Jesse ! dit Adam d’un ton sévère, bien que légèrement étouffé par le matelas.

Celle-ci pouffa de rire.

— Je suis bien obligée de le reconnaître, renchéris-je. Il mérite bien un sept ou même un huit sur dix.

— Mercedes ! gronda Adam en se relevant d’un mouvement brusque.

Je fis un clin d’œil à Jesse, récupérai la veste de ma tenue et la balançai par-dessus mon épaule puis me dirigeai d’un pas tranquille vers la porte du garage. Je n’en avais pas l’intention, mais en me retournant pour fermer la porte derrière moi, je surpris le regard d’Adam sur moi. Son expression me fit frissonner.

Ce n’est pas qu’il ait eu l’air en colère ou blessé. Il semblait pensif, comme quelqu’un qui a enfin obtenu la réponse à une question qui le torturait. Il savait.

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Il m'assit sur le sol et disposa ma tête entre mes genoux pour m'éviter de m'évanouir. Ses mains étaient toujours froides, comme celle d'un cadavre. Ce qu'il était, en fait.

- Respire, me dit-il.

J'eus un rire entrecoupé de hoquets de douleur à l'idée d'avoir un mort qui me disait de respirer.

- Mercy ? demanda-t-il, l'air inquiet.

Je fus épargnée de devoir expliquer les raisons de mon hilarité par les portes vers l'extérieur qui s'ouvrirent soudainement dans un grincement de métal.

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- Les chats et les fantômes ne sont pas censés aimer les vampires, remarqua Stefan en la regardant fixement.

- Médée aime tout ce qui peut la nourrir et la caresser, répliquai-je. Elle n'est pas très exigeante.

Il se pencha et la prit dans ses bras. Médée n'aimant pas particulièrement être portée, elle émit quelques miaulements de protestation avant de se remettre à ronronner en enfonçant ses griffes dans le beau cuir de la veste de Stefan.

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