Nagasaki
Classement en biblio - 119 lecteurs
extrait
PREMIÈRES LIGNES
Il faut imaginer un quinquagénaire déçu de l'être si tôt et si fort, domicilié à la lisière de Nagasaki dans son pavillon d'un faubourg aux rues en chute libre. Et voyez ces serpents d'asphalte mou qui rampent vers le haut des monts, jusqu'à ce que toute cette écume urbaine de tôle, toiles, tuiles et je ne sais quoi encore cesse au pied d'une muraille de bambous désordonnés, de guingois. C'est là que j'habite. Qui? Sans vouloir exagérer, je ne suis pas grand chose...
Afficher en entierCommentaires récents
J'ai lu ce livre en m'attendant à avoir un début et une fin bien marquées. Au final je me suis ennuyée pendant ma lecture et pourtant, ce livre a gagné un prix concours... Personnellement, je n'ai pas accroché.
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Un roman court, dense, une fable intimiste qui touche chacun de nous...l isolement, la perte, la culpabilité...
C'est touchant, profond, et nous marque...
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J'ai beaucoup aimé le début du roman, avec son côté "histoire de fantômes japonais". Avons-nous ici un roman policier, fantastique, ou absurde, où le narrateur sombre dans la folie ?
Mon enthousiasme est retombé lors du changement de narrateur... Je n'ai pas ressenti d'empathie (peut-être m'aurait-il fallu plus de pages ?) et la fin est un peu abrupte à mon goût.
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Une simple histoire au départ, qui a des conséquences énormes sur les deux personnages. Se lit bien, mais je n'ai pas forcément été emportée, même si le thème est intéressant.
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Très très jolie histoire, bien qu'un peu triste quand-même, touchante et douce.
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Je n'ai pas vu arriver le coup de la clandestine, et l'histoire est très bien écrite.
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C'est sur les conseils d'une amie que je découvre Eric Faye et je ne suis pas déçue et je trouve même dommage que le roman soit aussi court !
Une histoire qui ne m’a pas laissé indifférente, on va suivre dans cette petite histoire un homme prénommé Shimura, sans histoire avec une petite vie tranquille, cependant, il fait une découverte des plus étrange !
Pendant ma lecture, je me demandais souvent « est-ce que j’aurais fait la même chose que cet homme ? » comment peut-on réagir à cela ? Ce livre a réussi à me laisser sans voix, beaucoup de questions en tête. À la fois touchant, émouvant et poétique avec en plus une facilité de lecture impressionnante, il s’agit d’une écriture fluide et qui arrive à nous décrire toute la beauté de l’âme humaine. Ce roman ne comporte pas d’action, mais cela n’empêche pas l’histoire d’évoluer, bien au contraire. C'est un roman prenant que l'on dévore d'une traite. L'écriture est poétique et j'ai beaucoup aimé la construction du roman qui oppose les deux personnages.
Le lien de ma critique sur mon blog -> http://unepetitebibliotheque.over-blog.com/2017/05/nagasaki-eric-faye.html j'ai aussi une page facebook "une petite bibliothèque"
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Un livre plein de douceur et de sensibilité. Hyper touchant... Et une histoire hors du commun !
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J'ai beaucoup aimé le début du livre. L'intrigue est originale et bien exploitée par l'auteur, qui arrive vraiment à créer un personnage attachant et empathique. On comprend ses réactions, son inquiétude, son obsession, sa solitude. On se demande vraiment ce qu'on aurait fait à sa place. Le tout est décrit avec beaucoup de délicatesse.
On retrouve la même justesse au milieu du livreSpoiler(cliquez pour révéler), juste après l'arrestation de la clandestine. On a là encore cette grande empathie pour le personnage de Shimura. Son mélange paradoxal de soulagement et de culpabilité est parfaitement retranscrit.
Mais par contre la fin, je ne l'ai pas aimé du tout. Pourquoi changer de narrateur ? L'auteur c'est tellement donné de peine pour nous faire comprendre la position délicate et les sentiments compliqués de Shimura... Et finalement ça n'aboutis à rien. On n'a pas le fin mot de l'histoire de son point de vue. J'ai trouvé ça très frustrant. Je n'ai pas réussi à m'attacher à la nouvelle narratrice, la toute dernière partie qui développe son histoire m'a presque semblé hors sujet par rapport au reste du livre. La fin ouverte ne m'a pas plu.
J'ajouterais que le livre est très court. Ça se lit en quoi, 1h ? 1h30 tout au plus. C'est dommage d'avoir le sentiment que tout a déjà été dit sur la quatrième de couverture.
Par contre, un auteur occidental qui écrit sur le Japon, ça aurait pu faire super artificiel. Ça ne l'est finalement pas. On sent que l'auteur s'est inspiré de la littérature asiatique, et retranscrit ce style avec sincérité, pas en vu de se faire mousser. Ce n'est pas envisagé comme un exercice de style.
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Je n'ai pas été emballée par ma lecture. Pourtant, le début du récit et le synopsis étaient prometteurs mais c'est là que le bas blesse. La quatrième de couverture en dévoile trop pour un livre de moins de 100 pages. Ainsi, une fois la moitié du roman passée, il ne reste pas grand chose à explorer. Du coup, je pensais que l'histoire allait s'intéresser à la remise en question de Shimura-san mais je me suis trompée.
La solitude et l'isolement constitue le point central de cette histoire, à travers deux personnages qui sont attachants, chacun à leur manière. La lenteur et les détails du récit sont parfois déroutants mais nécessaires pour s'imprégner de leur vie commune.
De plus, lorsque je lis un roman se déroulant au Japon, je m'attend à cette ambiance particulière associée à ce pays oriental. Or, ce n'est pas du tout le cas. Certes, la maison semble être typique mais il me manque ces traditions ancestrales qui perdurent encore dans le Japon d'aujourd'hui.
http://melimelobooks.blogspot.com/2015/10/nagasaki.html
Afficher en entierPrix littéraire
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Dates de sortie
Nagasaki
- France : 2010-08-18 (Français)
- France : 2022-06-08 - Poche (Français)
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Résumé
« Clandestine depuis un an
Il s’étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu’une inconnue déambulait chez lui en son absence. »
Un simple fait divers dans un quotidien du matin à Nagasaki.
Tout commence par des disparitions, en effet, des déplacements d’objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. C’est un homme ordinaire, qui rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n’a pas d’odeur, sauf celle de l’ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Dans ce monde contre lequel l’imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s’est produit. Devant l’écran de son ordinateur et grâce à sa caméra, Shimura-san finit par apercevoir l’intruse. Il y a bien quelqu’un chez lui. Il a vu son profil. Il l’observe. Il attend d’être sûr. Est-ce une hallucination, un fantôme de ses échecs sentimentaux passés, une amante amère et revancharde ? Il finit par appeler la police. L’invitée est embarquée et mise en cellule.
On apprendra par les agents en charge de l’enquête et lors du jugement que cette femme à peine plus âgée que son hôte avait trouvé refuge chez lui au cours de son errance. Il partait sans fermer à clé, seule concession à sa maîtrise. On lira qu’elle aimait sentir sur sa peau le rai de lumière qui traversait la pièce l’après-midi et l’odeur des draps propres dans l’armoire qui lui servait de chambre. Tel un animal, cette femme sans passé sentait la menace, détectait le bruit des pas et bondissait se cacher, à l’abri du danger. Elle ne voulait rien de plus qu’être là, sans déranger. Elle aussi était seule. On apprendra bien d’autres choses encore ; sur la mémoire des lieux et la mémoire tout court, dans une lettre finale que la « clandestine » adressera au maître des lieux, désertés.
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