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Je l'ai regardé en douce. D'abord ses longs cheveux bouclés et tirés en arrière. Ensuite son joli visage fier. Puis ses yeux, presque noirs. Et ses petites cicatrices sur le menton. J'aime bien. Quand une fille n'est pas parfaite, c'est qu'elle est plus que parfaite à mon avis.
Source : moody-takeabook.com
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" - Il ressemble à Matt Dillon.
- Je sais, dit Marcy. C'est criminel une beauté pareille. Heureusement qu'il est idiot. Tu imagines s'il était sexy et intelligent ? Je n'aurais aucune chance.
- Qui dit que tu en as une ? "
Afficher en entier-Une fois, je suis allé à une fête foraine. Je suis monté dans une montagne russe, enfin, je ne sais plus trop comment ça s'appelle, les trucs qui te donnent envie de vomir. Mais cette sensation d’être dans le vide, de planer, c'est super cool. C'est un peu comme ça avec toi.
-Si je comprends bien, je te donne envie de vomir ?
-Non mais tu fais battre mon cœur.
Afficher en entierCéce et Marcy :
"- Tu as vu le nouveau livreur ? dis-je.
- Bizarre.
- Il ne regarde jamais dans les yeux.
- Non, même pas moi, et tu as vu comment il parle? Tu lui poses une question et il répond une heure plus tard. Je lui ai fait : " Excuse mais tu sais quelle heure il est?" Et tu sais ce qu'il a répondu ? "Ouais."
Afficher en entierNous marchons sans un mot. Je le dévisage en coin.
Premier regard : yeux intenses sertis dans un beau visage, beau nez. Deuxième regard : beaux cheveux, épais, bien courts. Troisième regard : bien foutu, mince. Grandes jambes.
Afficher en entier— Fiston, il y a trois façons d’agir dans la vie : la mauvaise, la bonne et la mienne.
Afficher en entier-J'ai un truc à te dire, Céce.
-Dis-le.
Je voudrais lui dire que je nous imagine tous les deux. Elle et moi ensemble pour toujours mais c'est trop tôt.
-Un jour, je te le dirai.
Afficher en entierCent deux jours
Ce n'était pas parti pour durer si longtemps, surtout au début, pendant le premier mois. Tout allait dans le bon sens, tout semblait parfait. Des moments qui ne durent pas parce que les choses se dégradent toujours peu à peu. Mais pas pour eux. Pour eux, tout a commencé au beau milieu d'un après-midi estival, en un peu moins d'une minute et demie.
C'est arrivé dans une ville dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, mais des gens comme eux, vous en connaissez sûrement. Vous avez peut-être un ami comme eux, ou un collègue de travail. Vous en avez sûrement vu près de chez vous, dans les restaurants, dans la rue, en train de promener leur chien. On a l'habitude de dire «La belle affaire, ça arrive tout le temps !», ce qui est vrai jusqu'au jour où ça vous arrive à vous. Et alors, tout bascule, surtout quand vous vous retrouvez telle une épave à la dérive.
C'est arrivé par un jour ordinaire, comme pour la plupart d'entre nous. Un grain de sable, un nuage dans le ciel. Et quand ça commence, vous vous dites que ça ne marchera jamais, mais ça peut marcher, ça marche parfois. Ça marche.
Et puis quelqu'un fait une bêtise. Non. Quelqu'un perd le contrôle, dérape et là... Cent deux jours. Et puis c'est fini.
Le premier jour...
(Vendredi 12 juin, juste avant le changement de service)
Mack :
- Mauvaise nouvelle, dit Vico.
- Encore ?
- J'ai perdu le restaurant.
- Quoi ? Encore ! A cause d'une partie de poker sur Internet ?
- Oui, une catastrophe.
À califourchon sur un cageot renversé, Vico frappe des gousses d'ail. Il dit que ça le maintient en contact avec la terre, même si, dans cette ville, on ne voit pas beaucoup la terre, à cause du béton. Au Texas, en revanche, ça, c'est sûr, la terre, on la sentait bien.
- Je t'emmène avec Tony dans mon autre resto, dit Vico. Mais je ne t'ai pas déjà envoyé là-bas ? Pour remplacer Freddy, non ? Le jour de la Saint-Valentin ?
- Non, monsieur.
- Ce n'est pas loin d'ici. Tu pourras toujours y aller à pied. Tu verras, tu t'y plairas. L'ambiance est familiale. La mère de Tony y travaille. Sa soeur aussi.
(...)
Afficher en entierCent deux jours
Ce n'était pas parti pour durer si longtemps, surtout au début, pendant le premier mois. Tout allait dans le bon sens, tout semblait parfait. Des moments qui ne durent pas parce que les choses se dégradent toujours peu à peu. Mais pas pour eux. Pour eux, tout a commencé au beau milieu d'un après-midi estival, en un peu moins d'une minute et demie.
C'est arrivé dans une ville dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, mais des gens comme eux, vous en connaissez sûrement. Vous avez peut-être un ami comme eux, ou un collègue de travail. Vous en avez sûrement vu près de chez vous, dans les restaurants, dans la rue, en train de promener leur chien. On a l'habitude de dire «La belle affaire, ça arrive tout le temps !», ce qui est vrai jusqu'au jour où ça vous arrive à vous. Et alors, tout bascule, surtout quand vous vous retrouvez telle une épave à la dérive.
C'est arrivé par un jour ordinaire, comme pour la plupart d'entre nous. Un grain de sable, un nuage dans le ciel. Et quand ça commence, vous vous dites que ça ne marchera jamais, mais ça peut marcher, ça marche parfois. Ça marche.
Et puis quelqu'un fait une bêtise. Non. Quelqu'un perd le contrôle, dérape et là... Cent deux jours. Et puis c'est fini.
Le premier jour...
(Vendredi 12 juin, juste avant le changement de service)
Mack :
- Mauvaise nouvelle, dit Vico.
- Encore ?
- J'ai perdu le restaurant.
- Quoi ? Encore ! A cause d'une partie de poker sur Internet ?
- Oui, une catastrophe.
À califourchon sur un cageot renversé, Vico frappe des gousses d'ail. Il dit que ça le maintient en contact avec la terre, même si, dans cette ville, on ne voit pas beaucoup la terre, à cause du béton. Au Texas, en revanche, ça, c'est sûr, la terre, on la sentait bien.
- Je t'emmène avec Tony dans mon autre resto, dit Vico. Mais je ne t'ai pas déjà envoyé là-bas ? Pour remplacer Freddy, non ? Le jour de la Saint-Valentin ?
- Non, monsieur.
- Ce n'est pas loin d'ici. Tu pourras toujours y aller à pied. Tu verras, tu t'y plairas. L'ambiance est familiale. La mère de Tony y travaille. Sa soeur aussi.
(...)
Afficher en entierTe le dire, c’est nous donner toutes les chances que ça dure entre nous. Je n’ai besoin de personne d’autre que toi et si je te perdais, c’est moi qui serais perdu.
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