Némésis

Je comprends que ce livre ait connu un tel succès ces derniers mois (alors qu'il date de 2010), au même titre que La Peste de Camus: il traite de nos réactions (la peur, l'incompréhension, la recherche d'un bouc émissaire) face à une épidémie mortelle ou invalidante.

Le héros est un jeune homme bien, courageux, consciencieux au point d'être un peu rigide. Athlète (les dernières pages, très belles, décrivent un geste sportif de grande pureté), pour un problème de vue il se voit réformé tandis que ses copains sont mobilisés en Europe ou dans le Pacifique, et en éprouve de la culpabilité. Il se dévoue à animer un centre aéré dans un quartier plutôt pauvre, et voici que la polio frappe, handicape des enfants, en tue certains. Il n'entend pas fuir, mais l'occasion se présente de rejoindre sa fiancée dans un camp de vacances apparemment protégé du virus - ce qui se révèle faux. Peut-être même est-ce lui qui a introduit la maladie dans cet environnement.

Et il en ressent une culpabilité extrème qui le condamne à un handicap social et vital en plus du handicap physique.

Le portrait est poignant, d'un homme exagérément consciencieux.

Un grand roman, que j'ai lu en VO.

Un roman qui parle de la polio dans une Amérique en pleine seconde guerre mondiale. Nous suivons Bucky qui n'a pas pu partir à la guerre à cause de sa très mauvaise vue et qui se culpabilise beaucoup de cela. En cet été 44, il s'occupe d'un terrain de jeux rempli de gamins quand la polio frappe. C'est un roman qui traite de nos réactions et réflexions face aux coups du sort imprévus, la place du hasard, la place de Dieu, la place de nos choix. J'ai beaucoup aimé.

Un livre que je n'ai pas réussi à trouver passionnant. C'est intéressant pourtant, si on aime le sujet, mais la façon dont s'est écrit m'a rendue totalement imperméable et les personnages m'ont difficilement atteinte. Dommage.

On voit l'histoire de l'épidémie de polio aux Etats-Unis en 1944 à travers un professeur de sport et donc aussi les enfants qui sont touchés. Le livre est très bien écrit et le personnage principal complexe et touchant.

Ce livre n'est pas très passionnant.

L’histoire, durant l’été 1944, l’Amérique est en guerre et pendant que certains combattent au front, d’autres se battent contre la polio. Bucky Cantor, professeur de sport, réformé en raison de son problème de vision, tente de faire front et d’aider au mieux ceux qui sont frappés par cette épidémie et qui cherchent un bouc émissaire. Il finira par rejoindre sa fiancée dont il est éperdument amoureux dans un camp de vacances loin de cette épidémie, ce qu’il croit parce que la maladie va le rattraper.Un livre très bien écrit ; on a le sentiment de traverser cette histoire aux côtés de Bucky, de percevoir à travers lui, l’angoisse, la peur, le climat de paranoïa, ses interrogations, ses problèmes de consciences….Philip Roth n’émet aucun jugement, il semble juste nous interpeller

Je ne m'attendais pas du tout à une histoire pareille: elle est très belle, très intéressante et les sentiments de Monsieur Cantor méritent tous les superlatifs;

il est bon de se rappeler que 1944 ne fut pas uniquement l'année de toutes les grandes joies et de tous les espoirs. Mais qu'elle catastrophe cette épidémie. Ce livre devrait être lu par chacun car il est bon de se rappeler que jamais tout n'est tout rose.