No longer heroine, Tome 10 fin

J adore le tom sur tous les personnage et aussi j ai hâte de lire la suite et je conseille vivement de le lire

Ce dernier tome est certainement l'un des meilleurs bien que Rita m'exaspère toujours. On voit bien l'évolution d'Hiromitsu qui change d'avis par rapport à l'amour (à la base s'était Hatori qu'il voulait faire changer d'avis), cependant Rita n'a pas montré d'évolution notable au contraire de Hatori qui décide, ENFIN, de grandir et de réfléchir clairement à ce qu'elle veut.

Sinon plusieurs sujet qui me semblent important ont été abordé. Déjà la violence conjugale qui n'a pas été assez présente (pourquoi attendre le tome 9 pour un sujet si dramatique et important ?), de plus le problème se règle beaucoup trop vite à mes yeux (se sortir de ces relations est vraiment dur). Par contre on voit bien, en quelques planches, la curiosité malsaine et l'indifférence du cas de la victime qui se réduit à une rumeur dans la classe. Ensuite c'est la peur d'un premier rapport sexuel qui est légèrement abordé récemment dans la série mais plus approfondit ici. Assez bien traitée mais avec une résolution beaucoup trop rapide à mon sens.

Bref, cette série est un shojo divertissant mais peu instructif qui ne fait que survoler des problèmes graves (et fréquents) de la société et de la vie de couple.

je suis très bon public, et encore plus avec des mangas qu'avec des romans, je crois bien. Mais ici, quelle déception... Probablement parce que j'attendais beaucoup de cette série et que je commence très rarement de nouvelles séries, préférant terminer les nombreux mangas que j'ai en cours (ça progresse, ça progresse !).

L'histoire commençait plutôt bien, avec Hatori comme héroïne complètement à la ramasse et Rita, l'ami indifférent. Mais dès le début, il n'y avait pas l'étincelle qui fait de la rigolade et de l'émotion des parties intégrantes de l'histoire. J'appréciais le manga mais sans plus et ça s'est confirmé au fil des tomes. En réalité, c'est même devenu pire.

(mais oui, mais oui Hatori)

J'ai trouvé que l'histoire, à travers Hatori mais aussi à travers les autres personnages, était trop versatile. En effet, Hatori est amoureuse de son ami d'enfance Rita sans le lui avouer. Mais elle se rend compte que d'autres peuvent lui piquer sa place auprès de lui, qu'elle croit lui être dûe. A partir de là, l'intrigue fait des aller-retours, dans le cœur d'Hatori, entre Rita et un autre personnage masculin qui apparaît rapidement. Les personnages évoluent trop vite, sans qu'on comprenne réellement pourquoi leurs sentiments ont changé. Hatori est, du début à la fin, dans le too much niveau amour et même si l'auteure tente de le justifier, ça ne m'a paru ni crédible, ni drôle, ni touchant. C'était juste agaçant.

Je n'irai pas non plus jusqu'à dire qu'il n'y a aucun moment que j'ai apprécié ni qui m'a fait rire. L'ensemble est sympa, mais ce n'est rien face à la déception que j'ai ressenti quand j'ai compris que ce manga ne serait pas du tout à la hauteur de mes attentes. Les personnages ne rattrapent pas le coup puisque ni Hatori, ni Rita, ni Hiromitsu ne suivent d'évolution logique et touchante. Par contre j'ai assez apprécié le personnage cynique et toujours rationnel de l'amie d'Hatori (j'ai oublié son nom...).

Les dessins relèvent un peu le tout, passant de personnages très bien dessinés et beaux (rien à redire de ce côté-là) à des expressions faciales tordantes de la part d'Hatori. Mais ça ne suffit pas à donner à ce manga sa touche personnelle.

L'idée de base n'était pourtant pas mauvaise puisque ce manga était censé prendre le contre pied du shôjo avec Hatori, l’anti-héroïne par excellence (ce que je ne contredirai pas), tournant en dérision des situations sérieuses. Le manga transmet quelques réflexions intéressantes sur le rôle qu'on joue dans sa vie mais l'histoire s'est très vite perdue dans des mièvreries, devenant à son tour un manga "pour filles", classique et niais.

C'est bien la première fois que je suis soulagée qu'une série se termine. Je l'ai trouvé bien trop longue pour aboutir à une telle fin : le problème est que l'on s'en doutait depuis le début (même si un léger doute persistait). Alors, cinq tomes auraient sûrement suffit. Il n'empêche que j'ai passé un moment plaisant à lire cette série, certes qui ne se démarque pas vraiment des autres shôjos à mon sens, mais qui m'a donné le sourire et fait bien rigoler à plusieurs reprises. Et donc, chère Momoko Kôda : merci pour cette sympathique aventure !

Une fin toute mignonne avec un joli message. Cette série à été très plaisante et vraiment drôle. Je me serai passée de la nouvelle à la fin qui finalement n'apporte pas grand chose.

Un dernier tome riche en émotion !

J'ai eu beaucoup de peine pour Hiromistu parce que je l'aimais bien, mais c'était plus que prévisible que la petite Hatori fiinisse avec Rita.

Au final, son histoire avec Hiromitsu l'a fait évoluer, grandir. Sans lui, il n'y aurait pas d'Hatori + Rita. J'aurais aimé voir comment évolue son histoire avec Moe. Après si je commence à vouloir connaitre l'histoire de tout les personnages, on va pas s'en sortir...

Seul petit point négatif, j'aurais aimé que l'auteur développe un peu plus l'histoire des personnages secondaires. Par exemple Nakajima, on sait presque rien sur elle.

J'ai beaucoup aimé les dessins, tout au long du manga. Je les ai trouvé très drôles (les têtes d'Hatori). Ça apportait un côté vraiment, je sais pas si j'utilise le bon mot, rafraichissant.

Ça change de ce que j'ai l'habitude de voir dans les shojo et franchement, c'est top.

Par contre, j'aurais vraiment aimé avoir quelques pages en plus à la fin... finir sur ces paroles de Nakajima, ça me rend encore plus triste. Mais bon, comme toute série qui se termine. Espérons que l'auteur en sorte un autre tout aussi bien ! J'hésiterais pas à le lire.