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Orfenor, Tome 2 : Tristan



Description ajoutée par saltanis 2010-09-07T09:54:43+02:00

Résumé

Une famille d'autrefois dans une vieille maison, des roulottes qui surgissent d'on ne sait où, une petite valise noire, un piano qui se cherche, l'histoire d'un grand amour...

Et au-dessus s'entête, fière et souveraine, la chanson d'Orfenor. Le plus fort de la tempête semble passé sur les habitants de Blajan. Natalène a pu y revenir, Tristan et elle s'aiment au grand jour et seules les vieilles tantes s'en étonnent encore. Mais dans le monde de la jeune fille, les ombres ont-elles vraiment renoncé ? Le Copte a-t-il perdu son pouvoir ? Et qu'est devenu Vanik, ce sauvage auquel on avait marié Natalène ? Peut-être la menace vient-elle de Natalène elle-même, car la jeune femme ne pourra ignorer toujours cette part d'elle qui aspire à reprendre la route.

Et Tristan le sait. Elle rêve de revoir les Yémaches, ces bohémiens mystiques qui ont choisi de vivre dans la misère et la poésie... et qui "font la route" dans d'antiques roulottes, vers le Bout du Nord, un îlot de dunes des Pays-Bas. Là, croient-ils, le vent est fou et s'engouffre par une déchirure du ciel pour chercher des hommes au cœur fort et tendre, et les appeler, des années s'il le faut, jusqu'à cc qu'ils viennent.

Si un jour se lève le vent d'Orfenor qui suit Tristan et Natalène, qui les habite et les traque, nul ne peut savoir où il les emportera...

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Classement en biblio - 20 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Dorfenor 2018-07-16T17:46:01+02:00

-Natalène ? Qu'est-ce que ça veut dire, " arluk " ?

- " Arluk " ou " arlouk " ?

- Arluk

- Samedi. Pourquoi ?

- Et " Kraté arluk trim " ?

- " Je viendrai samedi soir ". D'où sortez-vous ça ?

Tristan descendit et lui tendit la feuille.

- C'était sur l'oreiller, dit-il. Celui de la chambre bleue.

Elle prit le petit papier, d'une main encore pleine d'eau savonneuse, et le regarda avec stupéfaction.

- C'est malin, dit-elle nerveusement. Ah, c'est malin...

Du doigt, elle effleura l'étroite déchirure, au centre du message.

- Il n'y avait pas de couteau ?

- Si.

- Où est-il ?

Il remonta pour chercher l'objet, et quand il l'eut le lança à Natalène, du palier. Il tomba devant la jeune fille, sur le tapis. Elle le ramassa et le tourna entre ses doigts.

- C'est le couteau de Vanik, dit-elle.

- Vous êtes sûre ?

- Putain, si je suis sûre...

Il s'assit sur le palier, où il était resté, et de là-haut regarda Natalène poser le couteau sur la table.

- Tout ça est très romantique, dit-il. Un couteau de seigneur dans un oreiller, une jeune fille jurant comme un charretier, l'imbécile de service, votre serviteur, madame...

- Y a pas de quoi rire, dit Natalène. Qu'est-ce qui lui prend, à cet ahuri ?

Tristan ne pouvait vraiment pas la renseigner sur ce point. Il prit une cigarette dans sa poche et l'alluma.

- Il connaît cette maison, dit-il.

- Ce n'est plus tellement étonnant, on y vient assez souvent... Mais c'est dingue ! Qu'est-ce qu'il veut ? Pourquoi n'est-il pas allé à Blajan, ou n'a-t-il pas écrit, s'il veut quelque chose ?

Tristan s'était penché, pour prendre sur le guéridon du palier un bougeoir en guise de cendrier.

- Je vous le demande, dit-il.

Natalène retourna à son évier, pour laver la dernière assiette et le plat de la salade. Elle avait laissé le couteau sur la table. Il brillait sous la lampe.

- C'est un très beau couteau, dit Tristan. Est-ce qu'il ne pourrait pas être à quelqu'un d'autre ?

- Non, c'est le sien. Celui des duels.

Elle s'essuyait les mains, perplexe, mais manifestement si peu inquiète que Tristan se détendit.

- Qu'allez-vous faire ? demanda-t-il.

- Attendre, répondit-elle. Et quoi d'autre ? Il viendra le rechercher samedi, son foutu couteau, et on verra bien.

- Croyez-vous qu'il ait quelque chose à vous dire de la part du Copte ?

- Non.

- Pourquoi ?

- Parce que le Copte ne me fera jamais rien dire.

- L'année dernière, vous aviez su qu'il voulait vous voir aller à Lodival.

- Mais l'année dernière, il ne savait pas où j'étais. Maintenant ils le savent tous, forcément, que je suis retournée à Blajan. Et lui aussi le sait. Il ne me fera jamais rien dire. Jamais.

- Natalène, dit Tristan. Natalène. Je sais si peu de chose. Je voudrais tellement pouvoir vous aider et je sais si peu de chose.

Elle rit, soudain.

- Pour ce couteau en tout cas je n'en sais pas plus long que vous ! Sauf que ça n'a rien d'inquiétant, mais vous n'avez pas l'air décidé à me croire...

- Pourquoi n'est-ce pas inquiétant ?

- Parce que c'est celui de Vanik et que Vanik... je ne pourrai jamais vous faire comprendre ça.

- Essayez ?

- C'est un sauvage, Vanik. Mais quand même on a grandi ensemble. Et puis...

Elle renonça, et baissa la tête.

- Je ne peux pas, dit-elle. Il ne me fera jamais de mal, je veux dire rien de ce qui lui semblerait, à lui, pouvoir me faire du mal...

- Il vous battait.

- Ah, ça c'est autre chose, ça fait partie de la vie comme la pluie et le vent... Vous voyez, je ne peux pas.

- Mais vous n'êtes pas inquiète.

- Pas le moins du monde. Intriguée. Fâchée, parce que ce ne sont pas des façons, putain, un si bel oreiller... mais pas inquiète.

Elle rejoignit Tristan sur son perchoir et s'assit à côté de lui.

- Il est brutal, dit-elle, mais il n'y a pas en lui l'ombre d'une trace de méchanceté : tante Marie est cent fois plus méchante que lui. Il est orgueilleux, mais sans mépris. C'est un monstre d'ignorance, au point qu'on pourrait l'exhiber dans les foires, mais ce n'est pas une brute.

- Ca vient, sourit Tristan. Je vais finir par comprendre.

- Vous devriez pouvoir comprendre, vous qui connaissez Philippe. Ça ne leur ferait plaisir ni à l'un ni à l'autre, mais on pourrait pourtant leur trouver des ressemblances. Cette violence qui n'a rien de bas, par exemple, et qui ne les empêche pas d'aimer les fleurs et les enfants. Le fait qu'on s'en remettrait plus volontiers à eux qu'à Xavier, qui ne ferait pas de mal à une mouche, le pauvret...

- Bon, dit Tristan. Je crois que j'ai compris.

- Vous l'avez vu plusieurs fois, et vous étiez partagé vous aussi.

- C'est vrai.

- Ce couteau, je ne comprends pas. Mais de toute façon, ce n'est pas pour me l'enfoncer dans les tripes ! Il y a forcément une explication.

- Ok, dit Tristan. Alors attendons-la.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Dorfenor 2018-08-26T15:15:52+02:00
Diamant

Une suite magnifique, pleine de poésie.

En lisant ce livre, on se retrouve à vouloir suivre le vent d'Orfénor et retrouver les Yémaches là haut, au Bout du Nord. On suit des personnages emplis de liberté. On les suit dans leur errance et dans une vie faite de pauvreté et de violence.

C'est un livre marquant, qui continue de me hanter des années après l'avoir lu.

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Date de sortie

Orfenor, Tome 2 : Tristan

  • France : 2004-06-03 - Poche (Français)

Activité récente

mamivie l'ajoute dans sa biblio or
2017-08-17T16:02:29+02:00

Les chiffres

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extraits 2
Evaluations 3
Note globale 8.33 / 10

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