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Deviens une fleur, ma fille, régale-toi du soleil qui te réchauffe, apprends à savourer ce dont tu disposes déjà, et n'oublie jamais de donner tout l'amour que tu as en toi à ceux qui t'entourent.
Afficher en entier(...) Judy venait remuer le tréfonds de mon esprit même lorsque j’étais loin d’elle, le soir, la nuit et le week-end, m’obligeant à m’y intéresser de tout près, faisant naître en moi un sentiment proche du sens du devoir qui ne laissait jamais ma conscience se reposer. Peut-être parce qu’elle aurait presque pu être ma fille. Peut-être parce qu’elle portait l’enfant que je n’aurais jamais. Quoi qu’il en soit, j’éprouvais un besoin maladif, addictif même, de travailler sur son cas, (...)
Afficher en entier"Orchidées, roses, violettes, lys, coquelicots, une variété infinie de pétales semblait s’amuser à dessiner une aquarelle de contes de fées, créant un véritable tapis de couleurs." (p 285)
Afficher en entierComment moi, ignorante et irresponsable, et si peu délicate, soit dit en passant, je pourrais t'avoir créé de toutes pièces ?
Afficher en entier- Tu es inconsciente. Manipulatrice. Et désespérément têtue.
Afficher en entier- La vie est franchement mal faite, tout de même! Cette foutue loterie se trompe de gagnants: certains remportent un lot sans avoir joué, et ceux qui ont les bons numéros ne reçoivent rien, c'est d'une tristesse!
Afficher en entier- Parce que c'est mon travail, lui répondis-je, satisfaite de la voir s'exprimer. Rendre aux gens une vie. Les aider à retrouver une extistence normale.
De nouveau, elle esquissa un sourire forcé, sa langue se délia dans un ricanement:
- La mienne...la mienne...ne l'a jamais été.
Afficher en entier_ Suis-je à ce point différente de mes aïeules ?
_ Tu me voyais ! A peine tes petits yeux de bébé se sont-ils ouverts que déjà tu les posais sur moi et pénétrais le fond de mon âme, rien qu'en souriant. Je t'ai aimé dès le premier jour.
Afficher en entierEn quelques semaines, ce refuge devint mon nouveau foyer. Mon bureau était la pièce à la porte dérobée par laquelle nous sommes entrés toi et moi. J’y passais le plus clair de mon temps, l’esprit tourné vers d’autres horizons, voyageant à travers les milliers de livres de ma bibliothèque et grâce à la magie de la musique. J’étais amoureux de mon piano.
Afficher en entierUn soleil éclatant rayonnait dans le ciel bleu parsemé de quelques rares nuages, et je pensai à cette phrase qu’un de mes oncles, originaire du Morbihan, répétait bien souvent quand j’étais petite : « En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. » Peut-être bien que ça valait aussi pour la Grande, songeai-je, amusée. Le bâtiment me surprit par son style si moderne...
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