Petits oiseaux

https://saginlibrio.over-blog.com/2023/03/petits-oiseaux-de-yoko-ogawa.html

L'histoire de l'aîné et du cadet est juste magnifique. Nous les suivrons depuis leur plus jeune âge jusqu'à la fin. Nous ne connaitrons pas leurs prénoms. De personne d'ailleurs.

L'aîné perd petit à petit l'usage de la langue usuelle pour parler un dialecte qu'il invente sans le savoir. Son cadet de 7 ans plus jeune, va apprendre à communiquer avec lui par ce biais. Ils ne se quitteront jamais.

Bien que l'on se doute qu'il est atteint d'un certain autisme, leur quotidien est très ritualisé, sans aucun évènement imprévu. Une vie sans surprise mais si riche pour tous les deux.

Le cadet trouvera un travail de régisseur dans un manoir, où les fleurs feront partie intégrantes de sa journée de travail.

Mais ce qui rapproche ces deux hommes est leur amour pour les oiseaux, les entendre, les voir évoluer, comprendre leurs gestuels. Leur vie tournera autour de ces tout petits volatiles qui les raviront.

La plume de l'autrice est absolument magnifique. D'une poésie incroyable, un sentiment d'apaisement vous étreint à sa lecture. Je retrouve cela auprès des deux autres romans que j'ai adoré de sa part: Les petites boites - et L'hôtel Iris.

Aucun ennui autour de cette histoire, lentement nous remontons la vie de l'aîné et du cadet, la perte d'un être cher, l'évolution de la vie autour d'eux, la modernité qui perce. Mais jamais aucune aigreur de cette vie si simple à nos yeux, elle sera vécue avec passion et confiance.

C'est en cela que j'adore la littérature japonaise, elle vous fait vivre des moments enrichissants de par une innocence merveilleuse.

Enjoy!

Lu l'année dernière. Une plume lumineuse qui m'avait envoûtée une fois de plus, par son onirisme et l'art de retranscrire des émotions simples et justes.

Un récit métaphorique, spirituel et poétique, qui donne une belle leçon de vie sur l'acceptation de la différence. Une histoire pleine de sagesse et de douceur, qui parle non seulement de tolérance mais surtout de la force salvatrice du langage et de la communication (animale, humaine).

Deux frères, dont l'un "différent" vivent une relation fusionnelle, un amour et un respect indéfectibles. Ils partagent depuis l'enfance un même langage, une même compréhension naturelle, la même passion des oiseaux et de leur chant. Leur destin sera scellé autour de ce lien fraternel solide, ce réconfort mutuel, cette bulle protectrice et unique, au prix même de l'ostracisme, de l'isolement, de la méfiance et de la solitude...

J'ai lu ce livre pour la fac et je ne savais pas à quoi m'attendre. C'est une lecture lente et poétique.

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Ce livre parle de la vie de "l'homme aux petits oiseaux". Nous y voyons son enfance, sa famille, son travail, son quotidien. Sa vie est lié aux oiseaux que ce soit par le langage de son frère, à son travail, en passant devant la volière du jardin d'enfant, dans son jardin ou encore dans la bibliothèque.

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J'ai adoré la plume (même si c'est de la traduction du japonais).

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J'ai une lecture qui aborde des thèmes tels que le handicap ou encore le deuil. Ça a été une belle lecture pour moi et je vous le conseille fortement si vous vous voulez sortir de votre zone de confort.

Une histoire tout en douceur malgré un côté douloureux Une très belle écriture poétique,sans misérabilisme, juste observatrice

https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2020/04/petits-oiseaux-de-yoko-ogawa.html

Ce roman est très beau. On suit deux frères très proches dont l'un ne parle pas le japonais mais le pawpaw, la langue des oiseaux. Seul son frère arrive à le comprendre. Le lien aux oiseaux est extrêmement présent dans ce livre. Au fil du temps, l'aînée va s'occuper de la volière de l'école avec un soin énorme.

Suite à la disparition d'une jeune fille, tout l'accuse parce qu'il est différent. Et c'est tout le sujet de ce roman. Je pense qu'on peut dire que les frères, au-delà de la relation très forte qui les unit, ont une forme d'autisme. Ils n'ont pas de relations extérieures, pas d'amis, rien. Juste des habitudes, une routine très précises. Suite au décès de l'un des deux, l'aîné va se réfugier près des oiseaux.

L'écriture de l'autrice est très douce, posée. On sent qu'elle a fait des recherches sur les oiseaux pour en dire autant. J'avoue que la dernière partie m'a beaucoup plus touché que le reste comme tous les passages avec les oiseaux. C'est aérien et on sent que le personnage ne demande que ça : voir des oiseaux.

En bref, ce roman est très beau. On ne doit pas réfléchir. Juste se laisser porter par la douceur et la beauté des oiseaux.

Un très beau livre. Un livre japonais sans conteste ou l'art de trouver le Beau dans le rien, dans le quotidien. C'est ce que je retiendrais de cette lecture, une leçon en somme : il est dans les vies les plus simples, dans le banal quotidien, de la Beauté, de la pureté, des instants de Grâce.

Ce livre me fait penser à Christian Bobin, cet écrivain, pour qui, le Divin est caché dans le tout modeste qui se révèle le plus merveilleux, comme une fleur des champs aux portes de son jardin. La fin est très belle.

Un ouvrage emplit d’une sage poésie, une délicate lévitation, un envol complice avec le chant des oiseaux, un sentiment d’amour fraternel, une voluptueuse tristesse. L’étrangeté habituelle de l’écriture de l’auteure nous offre à nouveau les mots salvateurs de l’intimité, de l’amour et des sentiments humains les plus agréables qu’ils soient. Une fable douce et tendre à lire absolument.