Praërie, tome 1 : Le monde des Sinks

Si déjà les insectes vous donnent le frisson, passez votre chemin. Sinon, venez vous régaler dans ce monde où les petites bêtes sont au sommet de la pyramide alimentaire.

Je vais être franche, pendant les 100 premières pages, je me suis dit "ouh la la". Je n'y comprenais rien. J'avais saisi le pitch global au croisement entre Chéri, j'ai rétréci les gosses et Arthur et les Minimoys mais c'est tout. Il y avait des alternances de points de vue un peu flous, un vocabulaire complexe et scientifique d'un côté et de l'autre un monde nouveau avec des gens dont je n'entendais rien. Même au niveau temporalité, j'étais perdue.

Puis d'un coup, j'ai raccroché les wagons, j'ai eu l'impression d'avoir une illumination. J'avais enfin compris l'ampleur de l'univers hors norme qui se dessinait sous mes yeux. Il y a aussi les annexes bien fournies qui m'ont encore plus immergée dans ce monde de dingue.

Et là, je me suis dit wow. On est dans un fantasy à la limite de la dystopie. C'est tellement brutal, tellement animal. Malgré quelques longueurs, la faune de Praërie avait quelque chose de fascinant. Le plus étonnant reste la création de ce nouveau modèle de société qui fait froid dans le dos, le tout au milieu d'insectes dont seule prime la survie. Ca ne donne pas foi en l'humanité et la folie des hommes semble alors sans limite. On avilie impitoyablement les femmes, l'amour et la famille ne sont plus rien, seuls la traque et le pouvoir comptent encore. C'est ce que découvrira le lieutenant Vincent lors de sa dangereuse mission pour retrouver des travaux disparus.

Alors, complexe de décrire cet ovni qui peut être un peu dur à appréhender. Mais impossible de rester indifférente et j'ai hâte de percer les secrets qui ont menés à la création des Sinks.

Praërie est un univers follement attirant qui nous montre ce que cela donnerait si l’on décidait de renoncer à ce qui nous rend humain pour survivre. Au travers d’un imaginaire incroyablement détaillé, Jean-Luc Marcastel nous confie ses réflexions sur le sujet, tout en mettant en avant les merveilles cachées sous nos pieds… et les horreurs, évidemment!

☞ http://babydragonbooks.wordpress.com/2018/01/21/praerie-tome-1-le-monde-des-sinks-jean-luc-marcastel/

Dès les premières pages le lecteur est plongé dans le monde de Praërie et des Sinks, que j’ai trouvé incroyablement cruel et violent : il n’a rien à envier à la fantasy guerrière classique. L’originalité de la mission du héros et le caractère attachant des personnages est ce qui m’a fait persévérer dans ma lecture. J’espère que le deuxième tome ne contiendra pas autant de combats…

Je connaissais un peu les mœurs des insectes (mante religieuse décapiteuse, insectes qui dissout le corps de sa victime, larves qui se nourissent de leur hôte en le maintenant le plus longtemps en vie…). Brr ! À échelle humaine, le résultat est proprement glaçant ! J’ai découvert un monde impitoyable où la mort peut vous emporter à n’importe quel moment de n’importe quelle façon. Bravo pour l’énorme travail de recherche ! C’est sûr, je regarderai à présent les insectes d’un autre œil.

Au-delà de l’aspect entomologique, c’est une histoire qui change de la fantasy traditionnelle. Les personnages ont des défauts et s’interrogent petit à petit sur la justesse de leur société, leurs actes, ce qui fait qu’on suit leur évolution.

Les annexes sont intéressantes, la construction du monde des Sinks y est développée ainsi que les différents insectes que l’on peut rencontrer dans le livre. En bonus, des illustrations sympa.

Au début du livre j'avais vraiment envie de lire la suite mais au fur et a mesure j'ai décroché mais je pense que je vais quand-même lire la suite, si on est pas a fon dedans je pense que l'on décroche facilement.

J'avais déjà lu Le Dernier Hiver par le même auteur... Mais Praërie, j'ai trouvé ça beaucoup mieux...

Par les Haoms...

J'adore!

Ce livre est... Cruel. Magnifique, aussi.

Comment vous expliquer?

Praërie est... Magique et terrifiante.

Plus encore, les personnages.

LES PERSONNAGES!

Excusez moi.

C'est juste que ces personnages ils sont... Ouah.

Vincent, tout d'abord. au début, j'ai eu du mal à m'attacher à lui, puis, au bout d'un moment, je ne m'en lassais plus: son point de vue, je l'attendais à chaque fois, je le guettais, presque.

Séfan, ensuite... Déjà, je l'aimais bien. Dés le début. "Il" Spoiler(cliquez pour révéler)Même si c'est elle, je ne vais pas spoil une information pareille, ce serait cruel. (Ah moins que le fait de cacher ça, ce serait pas un peu sadique quand même...) Parce qu'à moi, ça m'a fait un choc! xD

Donc, "il" m'a plus immédiatement. Surtout après... Sa révélation. Yep, on peut l'appeler comme ça.

Lo'Hiss, quand à lui... Eh bien, j'ai eu encore plus de mal avec lui qu'avec Vincent. Je l'ai apprécié qu'à partir d'un certain moment, je ne sais plus quand. Ni même je ne sais pourquoi j'appréciais plus Vincent.

Et Pyr... Le vieux sage typique de la plupart des histoires, et pourtant. Je l'ai adoré, lui aussi. Son secret l'a rendu encore plus attachant à mes yeux.

Concernant la fillvolmort, j'ai du mal à l'imaginer avec son "armure". Sans, j'y arrive parfaitement. Avec, c'est une autre histoire.

Le monde de Praërie est fascinant, bien qu'assez maléfique.

Il y a le peuple des Sinks, où le mâle est roi. (A prononcer "cinq", et pas "sineuque" ou "squine" comme je le pensais au début avant de lire "le guide de survie", à la fin du bouquin.)

Et (ceci est une hypothèse) il y a les fillvolmorts. Spoiler(cliquez pour révéler)Et, là, voici ce que je pense: les fillvolmorts sont des amazones: les femmes sont reines, il y a les chasseresses, les reproductrices et les Sinks enlevés pour faire prospérer le peuple des fillvolmorts.

Pour finir, il y a les insectes.

Et ils craignent, les insectes. Et les oiseaux. Et les poissons.

Ils craignent tous. Il ne faut surtout pas s'approcher d'eux ou on se fait bouffer.

Oui, bouffer.

Voilà ce qui craint.

A Praërie, tu dois combattre des insectes, et fuir des oiseaux et des poissons (si tu es assez suicidaire pour t'approcher d'un point d'eau).

Bref, ce livre m'a fascinée.

Il faut que je me procure la suite de toute urgence.

Passée ma perplexité de début de lecture, je me suis pleinement plongée dans le monde des Sink, seules créatures à cinq doigts de la Vertjungle, grâce aux descriptions à couper le souffle de ce monde travaillé dans les moindres détails que nous livre l'auteur tant sur les différents lieux et édifices, que sur les armures, les rites, la langue, la religion, les créatures qui peuplent Vertjungle et les différentes castes de la société. L'index de fin illustrant d'autant plus le travail de l'auteur et les recherches qu'il a dût, très certainement, entreprendre en amont. Cela nous permet également de réfléchir sur notre propre société, sur l'endoctrinement des populations, sur les sanctions infligées et donne une véritable qualité à l'histoire, qui, somme tout, est plutôt prenante bien que très typique de fantasy. A savoir un périple semé d'embûche où combats, créatures menaçantes, lieux incongrus, solides amitiés, tristesse, traversées difficiles, certitudes brisées et semblants d'histoires d'amours s'entremêlent.

J'ai craqué, j'ai abandonné à la 165ème page...

Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, pourtant c'est intéressant et j'en avais envie. Mais dès que je retournais dans ma lecture, je m'ennuyais.

Je n'ai pas retrouvé la plume du Dernier hiver, celle qui avait fait chavirer mon petit coeur. Tout a manqué d'entrain. Je ressors déçue...

J'ai lu tout de même les notes et le glossaire à la fin et c'était très intéressant, un joli travail y compris dans les illustrations.

J'ai bien aimé ce livre même si je ne suis pas trop fan d'insectes. Je sais qu'il s'agit d'un tome 1 mais je suis quand même restée un peu sur ma faim quand je l'ai terminé. Les personnages sont assez attachants mais l'histoire manque un peu (je trouve) de rebondissements. Un livre qui reste tout de même sympathique et divertissant surtout grâce au monde miniature crée qui est très passionnant !