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Il a fait de mon nom plus qu'un simple mot, quelque chose de beau, une déclaration, une chanson, une oeuvre d'art façonnée par ses mains.
Afficher en entier« Je refuse que se soit leurs décisions qui déterminent ma vie. »
Afficher en entierCassia,
Désormais, je sais qui est le vrai moi, quoi qu’il arrive.
C’est celui qui est avec toi.
Bizarrement, le simple fait que quelqu’un d’autre connaisse mon histoire change complètement la donne. C’est peut-être comme dans le poème. C’est peut-être ma façon a moi de ne pas entrer sans violence dans cette bonne nuit.
Je t’aime.
Afficher en entierCorps et âme las et meurtris je me retourne dans mon lit.
Les officiels ont raison.Des que l'on veut quelque chose, tout change.Maintenant je veux tout. Je veux toujours plus. Je veux choisir mon poste de travail. Je veux choisir mon Promis. Je veux manger du gâteau au petit déjeuner et courir dans la rue au lieu de faire du surplace sur mon pisteur. Je veux aller vite quand j'en ai envie et lentement si le cœur m'en dit. Décider quels poèmes j'ai envie de lire, quels mots j'ai envie d’écrire.Je veux tellement de choses.J'ai l'impression de n’être plus qu'un torrent de désirs sous les traits d'une fille.
Et par-dessus tout, je veux Ky.
Afficher en entier- De quelle couleur sont tes yeux ?
(...)
- Bleus, répond-il, un peu surpris, ils ont toujours été bleus.
- Pas pour moi.
- De quelle couleur sont-ils , alors ?
Il paraît déconcerté, amusé. Maintenant, il me regarde dans les yeux.
Je réplique :
- Changeants. J'ai tout d'abord pensé qu'ils étaient marron. Puis un jour, je les ai vus verts, et une autre fois gris.
- Et là ?
Il s'approche en les écarquillant pour me donner le loisir de les contempler.
Ils sont bleus, noirs, de tant d'autres couleurs. La couleur de ce qu'ils ont vu, la couleur de ce qu'ils voient maintenant. Moi,Cassia. Ce que je ressens. Ce que je suis.
- Alors ?
- Du monde, ils sont de la couleur du monde.
Afficher en entier" C'est étrange, ce besoin de se cramponner au passé lorsque notre avenir est en jeu."
Afficher en entier-Ferme les yeux, Ky, dis-je en me penchant. Voilà, ça y est.
Je m'écarte pour le laisse regarder, toute gênée. Comme une petite fille de primaire qui a tapé ces mots sur son scripteur pour les faire lire à un garçon de sa classe.
En plus, mon écriture est tremblante, toute de travers, comparée à celle de Ky, si belle et ronde.
Cependant certaines choses sont plus faciles à écrire qu'à dire.
C'est tout de même très courageux de s"exposer ainsi, car ces mot, je ne peux plus les effacer. Mes premiers mots à moi, en dehors de nos prénoms. On est encore loin du poème, mais je pense que grand-père serais fier de moi.
Ky me dévisage. Pour la première fois depuis la projection, je vois des larmes briller dans ses yeux.
Mal à l'aise, je m’empresse de préciser:
-Pas la peine de me l'écrire aussi. Je voulais que tu le saches.
-Je n'ai pas envie de t'écrire la même chose, répond-il.
Et à la place, il le dit, là, sur la Colline. De tous les mots que j'ai cachés, mémorisés en secret, chéris, ceux-là sont les plus importants.
-Je t'aime.
Afficher en entierJe me sens bien en compagnie de Xander, aussi bien qu’avec Ky, mais ce n’est pas pareil.
En sécurité. Etre avec Ky, être avec Xander : dans les deux cas, je suis dans la lumière. Des lumières différentes, mais tout aussi rassurantes.
Afficher en entier"Quand il pleut, je me souviens." a-t-il écrit dans le bas. Levant les yeux du papier, j'aperçois par la fenêtre un coucher de soleil flamboyant dans un ciel dégagé. Il n'y aucun nuage, mais je me promet que, le jour où il pleuvra, je me souviendrai également. De ce papier, de ce dessin, de ces mots. De ce morceau de lui.
Afficher en entier"Au début, quand la pluie est tombée
Du ciel si drue, si serrée,
Ça sentait la sauge, mon odeur préférée.
Je suis monté sur le plateau pour la guetter,
Pour voir les cadeaux qu'elle nous apportait,
Mais la pluie du bleu au noir a viré
Et, sur son passage, elle n'a rien laissé."
"Mon anniversaire commença avec les oiseaux
Aquatiques et forestiers emportant mon nom
Au dessus des fermes et des chevaux blancs
Et je me dressai
Dans l'automne pluvieux
Et arpentai le pays étranger dans l'averse de tous mes jours"
"N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit"
"D'une voix chargée de chagrin, il murmure:
- Cassia...si on avait le choix, tu crois que, au début, tu m'aurais choisi?"
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