Ralph Azham, tome 1 : Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ?

Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas encore tout à fait compris dans quoi je m'embarque avec cette saga. J'ai été séduite par l'univers, qui emprunte aux codes de la fantasy, mais avec beaucoup d'humour, un côté hyper décalé, pas prise de tête et qui ne se prend pas trop au sérieux. Le personnage de Ralph est un anti-héros sympathique et empathique, qui en rend l’immersion dans l'histoire d'autant plus simple. Mais je trouve aussi qu'on amorce beaucoup de thèmes et de sujets différents, et à ce stade, je n'ai pas encore compris ce qu'on va en faire. Je suis donc sur une première impression positive, mais je veux me laisser le temps d'en voir un peu plus avant de donner un véritable avis sur la saga, et je reste pour cette raison (pour le moment peut-être) sur une notation assez sobre, et une simple liste bronze.

L'humour et l'écriture de Trondheim fonctionne vraiment bien sur moi, c'est donc sans surprise que j'ai apprécié commencer cette nouvelle série.

Nous voilà propulsés dans le vie de Ralph, un élu qui a le don de voir le nombre d'enfants des gens. Une capacité qui a de quoi semer la zizanie mais pas de quoi en faire un fromage non plus... Quoique...

Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? Est-ce qu'on devrait ? L'histoire part de là et je me demande bien où tout ça va nous mener.

PS : Vraiment grave lourde la Claire !

J'aime bien l'histoire, est plutôt cool. De plus, il y a la dose d'humour, du coup ça permet de se détendre. Les dessins sont chouette, parce qu'ils vont bien avec l'histoire.

Je vous le conseille vivement.

Toute la force de Trondheim, c'est de parvenir à faire de la cohérence dans l'absurde. C'est vraiment un raconteur d'histoires incomparable et son dessin simple en apparence est tout entier au service du récit. Son sens de la phrase est impeccable et on pourrait mettre des douzaines d'extraits en exergue.

Un regret ? Que Ralph Azham vienne prendre la suite de Donjon et qu'il ne se fonde pas dans son univers. C'est un brin nostalgique comme regret, j'avoue !

La bande dessinée que j’ai entre les mains est un modèle dédicacé par Lewis Trondheim. Un exemplaire unique de sa nouvelle série, Ralph Azham.

Ralph habite un petit village, il est le bouc émissaire de ces habitants. Il est doté d’un pouvoir magique, il peut voir si une femme est enceinte, et d’autres choses aussi qui l’aideront bien malgré lui. Mal aimé, repoussé, humilié, il décide donc de quitter le village.

Le dessin est typique de Lewis Trondheim, le personnage principal ressemblant comme deux gouttes d’eau au personnage de Cœur de Canard.

Les dialogues sont assez grossiers pour ne pas mettre cette bande dessinée dans les mains d’un jeune enfant, mais un adulte les trouvera comique tout de même.

L’histoire nous raconte la vie d’un jeune homme persécuté par des villageois à l’esprit étriqué, sans intelligence ni compassion, aussi bête que des « animaux ». Ralph est quant à lui un être passif, un peu pacifique, mais au bon cœur.

Ce premier épisode met en place le personnage principal, avec des explications de son passé grâce à des flash-back, mais ne se suffit pas à lui-même,. Vous serez obligés de continuer, si le genre vous plaît, pour connaître le fin mot de l’histoire.

L'humour à la Trondheim, j'en raffole, c'est tellement décalé et second degré. L'univers de Ralph Azham est intrigant et fantastique. J'adore.

Le monde de Ralph Azam est ici bien campé avec des personnages hauts en couleurs, de l'humour, de l'action...

Bon tome.

Une série qui commence et qui promet d'être excellente. On retrouve l'humour de Trondheim, avec aussi cette sensibilité, ce sérieux, et ces messages qui ne gâchent rien. La profondeur du récit comme parfois dans les aventures de Lapinot, malgré sa légèreté, assez loin de Donjon pour le coup. Le tout dans un univers de fantasy avec et sur un thème toutefois assez connu. On notera les ressemblances avec d'autres œuvres notamment cinématographiques comme l'Homme des Hautes Plaines à certains moments. Mais le personnage de Ralph Azham et sa relation avec son village est ici touchante, humoristique aussi, et à la fin du tome, on attend impatiemment d'avoir le second en mains.