Ajouter un extrait
Liste des extraits
"Les plus beaux visages cachent souvent les pires traîtres."
Afficher en entier
- Que faites-vous dans ma maison Henry Schoonmaker ? [...]
- Je ne suis pas tout à fait sûr que cela vous regarde, lui répliqua Henry.
[...]
- Le célèbre Henry Schoonmaker ! lui dit-elle, affrontant courageusement son regard. L'homme qui ne tient pas en place et qui brise tous les coeurs. C'est bien ce que l'on dit, n'est-ce pas ?
- Pourquoi vous, les jeunes filles, aimez-vous tant les potins ? lui rétorqua-t-il.
Elle était assez proche de lui pour sentir son odeur. Une odeur de brillatine mêlée à celle du tabac, sans compter un léger parfum de femme, du moins à ce moment-là. Elle le regarda : il avait une expression amusée.
- Vous croyer tout ce qu'on raconte à mon sujet ? chuchota-t-il.
- Si c'est vrai, alors vous êtes quelqu'un de très intéressant, dit-elle en souriant et en se mordant malicieusement la lèvre inférieure.
- Eh bien, je nie catégoriquement. Sauf que j'aime les jolies filles, ça c'est plus ou moins vrai. Mais quel âge avez-vous donc ? Votre sortie dans le monde doit dater d'hier. Regardez-vous, personne ne vous a probablement jamais embrassée, et vous...
- Si, on m'a déjà embrassée ! l'interrompit-elle, enfantine.
Elle se sentit rougir, mais elle exultait trop pour s'en soucier.
- Sûrement pas très bien, alors, je parie ! répondit Henry en levant les sourcils d'un air dubitatif.
[...]
- Vraiment embrassée ? insisa-t-il d'un air catégoriquement sceptique.
Quand il se pencha plus près d'elle pour reprendre son chapeau, elle sentit son souffle chaud dans son oreille. Pendant un moment, le silence régna. Henry se tenait si près d'elle qu'elle eut la sensation que leurs corps se touchaient. Puis comme il enlevait doucement le chapeau de sa tête bouclée,il approcha son visage de sien et effleura ses lèvres. Elle eut un choc. Le contact de sa bouche l'avait éléctrisée.
Il la fixa intensément dans les yeux, de son regard vif et malin, réprimant un sourir. Puis il se pencha davantage et appuya ses lèvres de carmin contre les siennes. C'est exactement ça, pensa Diana.
C'était exactement ça : la sensation qu'elle recherchait. Elle vous traversait le corps jusqu'aux orteils et les faisait frétiller, juste un peu.
[...]
Afficher en entier"J'ai toujours été soucieux de savourer les instants qui nous sont donnés. A la fin du voyage c'est la seule chose qui nous reste."
(...)
Extrait du journal intime d'Edward Holland, decembre 1898.
Afficher en entierIl la fixa intensément dans les yeux, de son regard vif et malin, réprimant un sourire. Puis il se pencha davantage et appuya ses lèvres de carmin contre les siennes. « C’est exactement ça », pensa Diana. C’était exactement ça : la sensation qu’elle recherchait. Elle vous traversait le corps jusqu’aux orteils et les faisait frétiller, juste un peu. Henry éloigna son visage. Il lui fit un clin d’œil, coiffa son chapeau et entra dans le vestibule sans autre forme de procès.
-Mesdames, je me suis apparemment perdu sur le chemin du vestiaire à la porte, l’entendit dire Diana.
Il y avait un rire dans sa voix et elle comprit que, tout en s’adressant à Claire et Elizabeth, il était complice avec elle. Ils partageaient un secret
Afficher en entier"Elle ne pouvait apaiser sa rage qui s’était déchainée en elle. Elle s’approcha du canapé où Robber se prélassait et le souleva dans ses bras. Malgré les petits aboiements contrariés du boston terrien, elle le retint de force contre elle.
- Par n’importe quel moyen, Buckie, nous devons y arriver. Je ne supporterais pas de perdre. Je préférerais voir Elizabeth morte que mariée à mon Henry."
Afficher en entierDiana se retourna vivement pour voir Penelope s'approcher d'un pas résolu. Elle était scandaleusement belle dans sa robe noire aux exquis parements de dentelle et à la jupe taillée dans une étoffe somptueuse. Ses yeux bleus étaient aussi frais qu'après une danse, et sa tête était ornée de la plus généreuse aigrette de plumes d'autruche que Diana ait jamais vue. Elle se souvint alors du qualificatif qu'Henry avait employé à son sujet : "Féroce".
Afficher en entier« Le matin du 4 Octobre 1899, Élizabeth Adora Holland, fille aînée de feu Mr. Edward Holland et de sa veuve, Louisa Gansevoort Holland, a quitté ce bas monde. Ses funérailles seront célébrées demain dimanche 8 octobre à dix heures du matin, en l’église épiscopale Grace, 800 Broadway, Manhattan » Rubrique nécrologique de The New-York News of the world gazette, Samedi 7 Octobre 1899
Afficher en entier(mot de Henry à Diana)
Gardez-le. Il vous va si bien
que je ne peux plus me supporter avec...
Tout comme m'est insupportable la pensée
des circonstances au cours desquelles
j'apprendrai à mieux vous connaître.
H.S.
Afficher en entierdiana holland, la petite soeur de la chère disparue, le visage auréolé de ses boucles folles et les joues rosies par l'effort, remontait l'allée centrale. seule elizabeth, si elle avait vraiment pu voir ce spectacle de son ciel, aurait su quoi penser du sourire qui s'éteignit sur le visage de diana quand elle prit place sur le banc de la première rangée.
Afficher en entierElizabeth avait passé dix-huit ans à devenir la jeune fille parfaite que sa mère voulait qu'elle soit
Afficher en entier