Regarde les lumières mon amour

Ce qui est bien avec Annie Ernaux c’est que son œil camera enregistre tout avec acuité.les cabines d’essayage, aussi bien que les dattes fourrées de pâte d’amande rose pour le ramadan.

On y est ,on voit tout :les éclairages, les vigiles, les caddies abimés, les hésotations des couples agés devant les étiquettes ; ou la formidable zone des eaux minerales et ses rfelts pâles, ,les machines énormes à nettoyer le sol, au ronflement doucereux, l’étal de la poissonnerie et ses chutes de glace pilée, ou cette impressionnante couche de morues salées « qui se chevauchent, comme une sorte de toit incliné en vieilles tuiles grisâtres ».

superbe!

Une superbe lecture ! J'adore la plume, c'est fluide, accessible et recherché ! Magnifique !

Une lecture déroutante des plus intéressantes ! Un thème surprenant mais prenant grâce à son ampleur dans nos vies.

Je vous le recommande vivement !

Un livre bien écrit. Moderne, minimaliste.

Des jugements à l'emporte-pièce pénibles, mais Annie Ernaux a le droit de s'exprimer.

Mon ressenti : tout au long de ce court journal (50 pages), je n'ai fait que sursauter devant la naïveté de l'auteure, l'absence de réflexions profondes, l'avalanche de clichés et de lieux communs, l'orientation grotesque des analyses, le manque (volontaire ? je l'espère pour elle) de connaissances géopolitiques et économiques, le ridicule de certains commentaires, woke, woke, woke, criait Annie, et la foule s'extasiait et le Nobel tombait. Hmm...

Je trouve que ce bouquin illustre parfaitement l'archétype du bobo aveugle, intolérant, incapable de voir plus loin que ses certitudes nécessaires ou apprises par mimétisme. Il s'indigne parce qu'il le faut, sans réfléchir plus loin. Il refuse de voir la complexité du monde, d'un pays, de la démocratie, il refuse les progrès pourtant tangibles de l'humanité, il prend une photo d'un détail (parfois un très gros détail) et il le qualifie : "inacceptable" sans réfléchir plus que ses certitudes l'autorisent. Il est absolument incapable de proposer des solutions.

Ici, aucun débat d'idées, des opinions biaisées, conformistes, et je le répète, d'une naïveté qui me laisse pantois.

L'écrivain, Annie Ernaux a un talent certain, mais pas celui d'analyser la société. Après tout, c'est peut-être pas ce qu'on lui demande.

Le plus intéressant de ce titre, c'est l'écriture, le style d'AE. Elle est énorme. La forme donc et non le fond. Quand on écrit aussi bien qu'elle, peut-être que le fond devient secondaire.

Un livre léger et agréable à lire. Annie Ernaux nous dresse un portait intime, respectueux et bienveillant de la vie dans un hypermarché en France. Cette lecture permet de prendre conscience d'une partie de la société dans laquelle nous vivons et d'ouvrir les yeux sur les personnes qui nous entourent. Une rapide lecture que je recommande.

" Regarde les lumières mon amour " pousse son lecteur à réfléchir à la société de consommation, lz pouvoir d'achat, le capitalisme, ces différents aspects liés aux supermarchés. De l'autre côté, Annie Ernaux souligne l'importance des Supers et Hypers dans nos vies, car après tout nous y avons tous des souvenirs.

Un livre EXCELLENT sur un sujet en apparence banal et inintéressant : celui des supermarchés comme lieux de vie et de mémoire propices au romanesque autant que n'importe quel lieu de roman. Annie Ernaux offre aux hypermarchés une place à égalité avec les autres lieux d'écriture dans ce livre d'à peine une centaine de pages à lire absolument dans une vie. L'auteure parle de ce lieu commun et devenu invisible avec énormément de justesse, le tout sublimé par une écriture d'une grande qualité et toute en simplicité. C'est un énorme coup de cœur, pourtant insoupçonné au départ ... Je le relirai à coup sûr !

Pas inintéressant mais pas passionnant !!! Difficile d'être accrochée !!!! Annie ERNAUX a toujours donné dans ses oeuvres un reflet de la société dans laquelle elle vit, ce dernier ouvrage nous livre sa vision personnelle d'un grand magasin.Un document sur un aspect particulier de notre sociétéobservations, annotations, ressentis, rencontres, Annie Ernaux suit, saison après saison, course après course, la vie grouillante d'un hyper marché d'une grande banlieue parisienne. Elle décrit ce qu'elle voit, simplement, sobrement, elle sait si bien faire cela. Petit livre, petit moment de plaisir...sans plus vraiment !!!!

A partir d’un univers qui peut sembler banal voire trivial, l’hypermarché, Annie Ernaux, par petites touches, nous livre le portrait de la société française : « Les femmes et les hommes politiques, les journalistes, les “experts”, tous ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans un hypermarché ne connaissent pas la réalité sociale de la France d’aujourd’hui. »

Elle part de ce que nous connaissons, du familier pour aller vers une réflexion sur le monde du travail, la soumission des consommateurs, certes rien de fracassant et d’inédit mais une justesse de ton, une écriture fine qui sait saisir les impressions, capturer des moments et des paroles les arrachant au néant du quotidien, combinant sociologie et poésie pour décrire ce grand spectacle de la consommation...C'est du "Annie Ernaux", ce n'est pas un roman, mais une sorte de documentaire, à la façon toujours aussi passionnante de Annie Ernaux. J'aime vraiment cet écrivain, son empathie pour le genre humain, son écriture vraie, sans fioriture et une si belle écriture. Vous n'irez plus dans un hypermarché avec la même vision, vous y verrez, j'espère, les humains !

Lu pour la fac, cette petite enquête ethnologique fut aussi rapide qu'agréable à lire. Une petite leçon de vie, teintée de sarcasme et d'amertume, témoignage de la société de consommation et comment elle nous affecte.

Au début, ce livre ne m'a pas beaucoup inspiré, lire la vie d'une personne dans un supermarché n'était pas très intéressant pour moi. Mais j'ai fini par apprécier comment Annie Ernaux critiquait les supermarchés à travers ses nombreuses descriptions. C'est un très bon livre qui nous interroge sur l'emprise des hypermarchés sur notre consommation.