Saisir la Route
Auteur
- Christophe Forgeot (Écrivain)
- Agnès Mallez (Écrivain)
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"La route est la grande héroïne de cette suite de poèmes de cinq vers qui nous entraîne dans l'Ouest américain, poèmes illustrés de superbes photographies oniriques en noir et blanc. Un des vers du poète, en anglais : "a road to be free", définit le recueil, sorte de road-movie en textes et en images.
La traversée de paysages fait surgir les fantômes des tribus des premiers occupants de l'Amérique :"Ce sont les rochers qui ont appris aux guerriers/A peindre leur visage/La route les imagine encore sur les hauteurs/Pour toujours étonnés/D'être parmi les éléments" Des figures de légendes comme Calamity Jane, ou Geronimo reviennent hantés les Rocheuses. La modernité suscite les bikers, les bars et les voyageurs héritiers de la Beat Generation. Pour Christophe Forgeot, saisir la route, c'est essayer de percer le mystère qui la rend si attirante quand on veut dépasser ses limites, se perdre dans la soif de liberté et l'insouciance du lendemain.
C'est aussi un voyage au bout de soi-même grâce à des paysages traversés, où domine un sentiment de mystère :"Quand je meurs je reviens au Grand Tout/C'est-à-dire à la molécule/A la présence des légendes/Au cri dialectique des lunes/A la parabole des oiseaux".
Un très beau livre qui nous fait rêver et voyager, à la fois grâce à ses poèmes denses et suggestifs, et à la beauté des photographies d'Agnès Mallez"
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Résumé
« Saisir la route », c’est découvrir et aimer l’Ouest américain.
Univers de sable et de cailloux, entre broussailles et cactus, la route y est interminable, il faut la prendre avec humilité, la saisir, c’est-à-dire l’emprunter, la connaître, puis s’efforcer de la comprendre. Cette route nous rapproche alors des peuples qui sont restés en harmonie avec la nature et nous initie à leur manière d’être au monde.
Évoquer l’Ouest américain avec des poèmes devient donc naturel pour approcher les grands espaces.
Les textes de Christophe Forgeot se fondent dans les paysages en noir et blanc d’Agnès Mallez ; ensemble, ils expriment le vide apparent de ces étendues sauvages, ce vide qui nous conduit vers l’harmonie et la plénitude de notre monde intérieur.
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