Extraits

Ensuite, ben quoi, ce type t'a traitée de femme parce qu'il possède l'immense capacité intellectuelle de savoir changer un joint ? Toi, tu peux fabriquer un être humain tout entier dans ton ventre, quand lui n'y fabriquera jamais autre chose des gaz. Alors qui devrait se sentir inférieur à l'autre honnêtement ?

"- Rubis : N'empêche, c'est vrai que les hommes que l'on rencontre ont souvent un grain.

- Moi : Oui ben pour certains, c'est carrément un couscous."

Si seulement mes nioutes pouvaient avoir la même adolescence que la mienne : pas de clopes, peu de flirts, habillée comme un sac qui se fout de la mode, toujours fourée à la bibliothèque à dévorer des albums de bande-dessinée ou des romans de science-fiction.

La fille parfaite(...ment soporifique, certes, mais parfaite pour ses parents. N'est-ce pas là l'essentiel, hum ? )

[...]toi tu peux fabriquer un être humain entier dans ton ventre, quand lui n’y fabriquera jamais autre chose que des gaz. [...]

Les hommes viennent de Mars et parfois feraient mieux d'y rester.

Fergus a visiblement agencé sa chambre de telle sorte que, pour quiconque souhaiterait y pénétrer, traverser un marécage fétide, grouillant de bestioles répugnantes et infesté de détritus envoie de décomposition soit l'équivalent d'un petit footing matinal dans un jardin fleuri en comparaison.

J'ai soudain l'impression d'être dans une réunion de groupe des Alcooliques anonymes où chacun livre ses soucis les plus intimes. Mais en même temps, qui peut résister à l'attrait d'une oreille bienveillante tendue en direction de sa bouche, hein ? Pas moi, en tout cas.

Malgré le tourbillon des sentiments que nous affrontons, je crois que nous sommes aussi détendues que de la patte à modeler posée sur un radiateur allumée.

À défaut d’acquiescer, Hortense fouille encore dans sa tête, car il y a forcément d'autres raisons de déprimer.

Ce n'est pas possible autrement, ce serait trop faciles si ses problèmes pouvaient être résolus par deux ou trois bonnes paroles réconfortantes, ça signifierait qu'elle aurait trait ses glandes lacrymales pour rien.

- Nulle, tu es nulle. Ma grand-mère vise mieux que toi.

J'articule à voix basse, sans desserrer les dents :

- ... Ouais, ben... hhh... ta grand-mère en string.

- Tu dis quoi, là ?

Arborant une petite moue insolente, je prononce, intelligiblement cette fois :

- Je dis que je suis amère de ce que tu fais à mon brushing.