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Sommes-nous trop "bêtes" pour comprendre l'intelligence des animaux ?



Résumé

Qu’est-ce qui distingue votre esprit de celui d’un animal ? Vous vous dites peut-être : la capacité de concevoir des outils ou la conscience de soi – pour citer des traits qui ont longtemps servi à nous définir comme l’espèce dominante de la planète.

Dirons-nous que nous sommes plus stupides qu’un écureuil parce que nous sommes moins aptes à nous souvenir des caches de centaines de glands enterrés ? Ou que nous avons une perception de notre environnement plus fine qu’une chauve-souris dotée de l’écholocalisation ?

De Waal retrace l’ascension et la chute de la vision mécaniste des animaux et ouvre notre esprit à l’idée d’un esprit animal bien plus raffiné et complexe que nous ne l’imaginions…

Frans de Waal nous emmène à la découverte de pieuvres qui se servent de coques de noix de coco comme outils ; d’éléphants qui classent les humains selon l’âge, le sexe et la langue ; ou d’Ayumu, jeune chimpanzé mâle dont la mémoire fulgurante humilie celle des humains. Sur la base de travaux de recherche effectués avec des corbeaux, des dauphins, des perroquets, des moutons, des guêpes, des chauves-souris, des baleines et, bien sûr, des chimpanzés et des bonobos, Frans de Waal explore l’étendue et la profondeur de l’intelligence animale. Il révèle à quel point les animaux sont en réalité intelligents et à quel point, trop longtemps, nous avons sous-estimé leurs aptitudes.

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Classement en biblio - 32 lecteurs

extrait

A propos d'une expérience sur l'utilisation appropriée de l'eau comme outil par les grands singes et les corvidés:

"La difficulté de la tâche est devenue évidente lorsque nous l'avons proposée à des enfants: beaucoup n'ont jamais trouvé la solution. Seuls 58 % des enfants de 8 ans ont réussi, et 8 % seulement des petits de 4 ans. La plupart tentent frénétiquement d'attraper la récompense avec les doigts, puis renoncent."

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Bronze

L’intelligence des animaux, vous y croyez, vous ?

Il y a une quarantaine d’année j’habitais une pseudo-campagne des environs de Bordeaux. Voilà qu’un jour apparait sur notre propriété, sans qu’on l’ait invité, un monstre de la race féline, d’une masse impressionnante de presque trois kilogrammes ! Un digne habitués des gouttières, au pelage rayé de gris et au ventre immaculé. Ajoutez à cela une allure décidée de conquérant satisfait d’être enfin arrivé chez lui !

Pris par surprise et n’ayant pas, jusque-là, envisagés de nous laisser adopter par un envahisseur inconnu, j’ai réussi ce glorieux exploit de le mettre en fuite grâce au tuyau d’arrosage toujours branché et n’étais pas peu fier de cette magnifique victoire remportée sur notre tranquillité douillette.

Mais, comme le "canard" de l’histoire, le lendemain matin Monsieur-Chat était toujours là !... Et ma fille aussi, avec de grands yeux suppliants : « Bon, d’accord, je ne le chasse plus. On verra bien si dans quelques jours il voudra encore de nous. »

Cinq jours plus tard on lui ouvrait la porte – il faut préciser qu’entre-temps ma femme avait dévalisé toutes les "croquetteries" et autres "gamelleries" des environs, ces sortes de fast-food spécialisés pour quadrupèdes "urbanisés" – et là, Monsieur-Chat nous a sorti le grand jeu (on apprendra, lors de la "visite médicale d’incorporation", qu’il ne devait guère avoir plus de six mois), il est passé de pièce en pièce, nous entrainant à sa suite, pour reconnaître les lieux : dans le cellier, apercevant un bac à litière, il s’y est rendu directement et s’est mis en position de faire ses besoins, histoire de nous indiquer qu’il connaissait parfaitement l’usage de l’installation ; dans le salon, il a immédiatement repéré le fauteuil le plus confortable et s’y est enroulé un instant pour signifier qu’il en prenait possession ; dans le cabinet de toilette, voyant le bac de douche il est allé sentir la bonde et s’y est installé comme pour uriner en nous fixant du regard, manifestement il nous disait « Vous voyez, si la porte du cellier est fermée et que je ne peux atteindre ma litière, ne craigniez rien, je viendrai ici ! ... » Non, dans la salle de bain, il n’a pas sauté dans la baignoire ! … À la fin, on ne savait plus très bien qui menait qui !

Alors si cette démonstration servie par un jeune chat qui jette son dévolu sur une famille qu’il devine, malgré tout, accueillante, n’est pas une marque de discernement … Eh bien, je veux bien donner ma langue… au chat ! Et si vous n’êtes pas convaincu qu’il s’agit d’une preuve d’intelligence animale, lisez le livre de Frans De Waal « Sommes-nous trop "bêtes" pour comprendre l'intelligence des animaux ? » Ou alors, je n’ai rien compris et je suis définitivement trop "bête" !

Franciscus Bernardus Maria de Waal est né en 1948 à Bois-le-Duc, aux Pays-Bas, c’est un primatologue et éthologue néerlandais. En 1977, il obtient un doctorat en biologie à l'université d'Utrecht après s'être formé en zoologie et en éthologie. Il a été élu à la National Academy of Sciences des États-Unis et à l'Académie royale néerlandaise des arts et sciences. Il est professeur en éthologie des primates au département de psychologie de l'Université Emory, et directeur du Centre des chaînons vivants au Centre national Yerkes de recherche sur les primates, tous deux à Atlanta.

Bon, alors, il serait peut-être temps d’ouvrir les yeux et de regarder autour de nous avec un peu de modestie, assaisonnée d’une pincée de raison, en ayant le courage d’abandonner le principe anthropique selon lequel l’univers serait une création intentionnelle, exceptionnellement adaptée à la vie intelligente, c’est-à-dire à nous. Alors que c’est l’inverse, c’est parce que la Terre se trouve à la bonne distance du Soleil, que l’eau est liquide, que toutes les conditions atmosphériques, gravitationnelles, magnétiques, etc. le permettent que la vie est apparue sur la planète. Et que celle-ci s’est adaptée aux conditions de la planète et a évolué en se diversifiant, mais la mentalité pré darwinienne et créationniste accepte mal que les humains soient des animaux au même titre que les autres êtres vivants sur Terre.

L’évolution fait que chaque être vivant s’est adapté à son environnement en développant les facultés nécessaires à sa survie que l’éthologue met en évidence par l'étude scientifique du comportement des espèces animales, y compris l'humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental, par des méthodes scientifiques d'observation.

Ainsi prenons l’exemple des raisins du zoo :

Un matin, au Burgers’ Zoo, les expérimentateurs ont montré aux chimpanzés un cageot plein de raisins. La colonie se trouvait dans un bâtiment où elle passe la nuit, adjacent à une grande île où elle vit pendant la journée. Les grands singes ont paru intéressés quand ils ont vu emporter ce cageot par une porte qui donnait sur l’île. Mais au retour, avec le cageot vide, quel joyeux tohu-bohu dès qu’ils ont vu que les fruits avaient disparu ! Ils avaient sûrement déduit que les fruits ne peuvent pas se volatiliser, donc qu’ils étaient probablement restés sur l’île où on allait bientôt les lâcher, montrant ainsi leur capacité à se projeter dans le futur.

« Les grands singes ont la particularité de chercher des liens logiques, fondés sur la façon dont ils pensent que le monde fonctionne »

Voilà qu’un jeune adulte mâle, n’a même pas ralenti sa course quand il est passé à côté de quelques taches visibles sur le sol. Mais, dans l’après-midi, tandis que tous les grands singes somnolaient au soleil, il est revenu sur les lieux, sans hésitation, a déterré les fruits et les a dévorés à loisir, ce qu’il n’aurait jamais pu faire s’il s’était arrêté dès qu’il les avait vus. Ses congénères dominants les lui auraient pris. Le jeune mâle a dû réaliser instantanément que la ruse était la meilleure option s’il voulait sa part de fruits.

Bof ! Pas de quoi fouetter un chat ! Un enfant malicieux en fait tout autant, et même mieux !

D’accord, alors, voyons le coup de la cacahuète qui flotte :

Il était une fois une cacahuète qui flottait sur une colonne d’eau, dans un tube transparent, hors de portée d’un grand nombre d’orangs-outans et de chimpanzés pressentis pour cette expérience, tous ont trouvé l’astuce d’ajouter de l’eau dans le tube pour faire monter la cacahuète jusqu’à pouvoir la saisir. « Proposée à des enfants : beaucoup n’ont jamais trouvé la solution. Seuls 58 % des enfants de huit ans ont réussi, et 8 % seulement des petits de quatre ans. » Je vous rassure tout de suite : votre propre progéniture ne faisait pas partie de ceux qui ont abandonné !...

Et que penser de ces corbeaux qui ont su utiliser un outil pour attraper un… outil, nécessaire afin se procurer une parcelle de nourriture ? …

Ou des séances de toilettage véritables « actes politiques » chez les grands singes comme ce vieux mâle chimpanzé, Yeroen – détrôné par le puissant mâle alpha – qui, chaque jour se fait toiletter par un jeune rival d’alpha en affichant son allégeance suivant ainsi le principe qui veut que la force soit une faiblesse : l’acteur le plus puissant n’a pas réellement besoin des autres ! Tandis qu’auprès du jeune Yeroen il s’est rendu indispensable « La stratégie la plus intelligente est de choisir un partenaire qui ne peut pas l’emporter sans vous. En apportant son soutien au jeune mâle, Yeroen est devenu faiseur de roi. Il a regagné du prestige et de nouvelles possibilités de s’accoupler. »

Je vous laisse découvrir bien d’autres manifestation de l’intelligence des animaux comme la collaboration, l’anticipation voire la conscience : « Même si nous ne pouvons pas mesurer directement la conscience, d’autres espèces font preuve des capacités précises que l’on considère traditionnellement comme ses indicateurs. Soutenir qu’elles possèdent ces aptitudes, mais pas la conscience, c’est introduire une dichotomie que rien n’impose. »

Vous l’avez compris, voici un ouvrage qui regorge de sujets passionnants qui éclairent notre vision du monde animal et j’ose dire du monde du vivant en général illustrant à quel point nous sommes semblables à ces créatures que nous considérons souvent du haut de notre condescendance « La véritable empathie n’est pas centrée sur soi, mais tournée vers les autres. Cessons de faire de l’homme la mesure de toute chose ! Évaluons les autres espèces par ce qu’elles sont, elles ! »

Cela dit, j’ai fait l’expérience néfaste d’un livre dont le sujet me passionne au plus haut point mais qui, souvent, m’a ennuyé au plus haut point ! Dilutions interminables, redites, querelles de clochers et règlements de comptes, etc. intéressent peut-être les professionnels de l’éthologie animale mais personnellement je trouve qu’ils parasitent inutilement la démonstration. Pas facile de concocter une bonne vulgarisation ! (Opinion purement personnelle)

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Argent

Un livre didactique passionnant à lire, un peu technique parfois, mais on s'y retrouve malgré tout. Je rejoins Charly sur cette nécessité que s'arroge l'homme ou du moins le chercheur de tout vérifier par l'expérimentation ce que les amoureux des animaux constate tous les jours rien qu'en les observant au naturel (ce qui explique d'ailleurs les résultats faussés de certaines expériences). L'homme doit admettre qu'il n'a pas le privilège de l'intelligence et que sa supériorité est loin d'être évidente. Il devrait souvent prendre exemple sur ceux qu'il prétend inférieur à lui-même. Donc, prenez le temps de regarder votre compagnon à poils ou plumes ou écailles ou...avec un regard non d'humain mais d'égal , vous aurez de magnifiques surprises et ferez de belles découvertes. Moi, j'en fais tous les jours et celui qui trouve qu'un animal n'est qu'un animal, n'a jamais vu un chien ( pas venu à la clinique depuis longtemps) qui, rien que d'un regard, vous fait comprendre que , le bocal sur le comptoir, il lui semble se souvenir qu'il y a quelque chose de bon à l'intérieur ou ce gris du Gabon vous voyant enchaîner les maladresses vous dire: "mais tu fais quoi, toi ??" d'un air scandalisé !

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Diamant

« Sommes nous trop « bêtes » pour comprendre l’intelligence des animaux ? »… Ce titre en aura sans doute interpellé plus d’un. Comment ? Nous, les êtres « supérieurs », serions rabaissés au rang de « bêtes » alors que la presque totalité des penseurs de notre Histoire nous placent au sommet de toute pyramide évolutive, comme l’être parfait à l’image de Dieu ?

Et si ce n’était pas le cas ? Et si tous ces penseurs centrés sur leur seul nombril se fourvoyaient ? Serions-nous vraiment les seuls à avoir conscience de nous-mêmes ? Les seuls à avoir conscience des autres ? Les seuls à savoir compter, organiser, tromper, collaborer… ? Notre intelligence « supérieure » est-elle vraiment si unique ?

Au fur et à mesure de la lecture de cet ouvrage, vous découvrirez à quel point cette croyance est erronée.

Grâce aux progrès de l’éthologie, on se rend vite compte que les hommes ne sont qu’une espèce parmi les autres, avec ses points forts et ses points faibles… On y apprend aussi que les animaux sont absolument conscients de ce qu’ils font et que tout n’est pas qu’instinct ainsi que les behavioristes le prétendent. N’importe quel animal a une perception élevée de lui-même et de son environnement. N’importe quel animal a de vrais sentiments : joie, douleur, chagrin, suspicion, deuil… Et ces sentiments vont impacter ses décisions et son comportement.

L’humain n’est au final qu’un grand singe comme un autre, pas obligatoirement plus futé d’ailleurs, même s’il domine la planète grâce à sa technologie. Il la domine certes, mais en se coupant de la nature, il en a oublié les règles les plus élémentaires, apparaissant comme un véritable imbécile qui aurait bien de la peine à en comprendre l’équilibre.

Ce livre ouvre l’esprit sur la place de l’homme sur notre planète, une espèce au milieu de tant d’autres, ressentant et interagissant avec son environnement, comme les autres…

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Argent

J'ai un souci personnel avec ce livre: il est excellent, très pédagogique, et fait état des apports de l'éthologie à la perception de l'intelligence animale. Il montre assez bien, à travers de multiples exemples d'expériences imaginées par les scientifiques, à quel point nos certitudes sont fragiles et illusoires. Il se fait l'écho également de l'histoire de cette science assez neuve, et montre à la fois les points de rencontre et les écarts entre le scientifique de laboratoire et l'observateur de terrain.

Son propos est précisément de souligner à quel point l'intelligence animale, pourvu qu'on la confronte à sa réalité biologique, est pointue et inattendue pour nous.

Et c'est peut-être là mon problème: j'ai un peu de mal à comprendre cette obsession de l'humain à vouloir, à tous prix -et surtout au prix de la détresse animale-, valider scientifiquement les évidences dont aucun soigneur, biologiste ou amoureux des animaux ne saurait douter.

Cette réflexion personnelle mise à part, c'est un ouvrage instructif, accessible et passionnant.

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Date de sortie

Sommes-nous trop "bêtes" pour comprendre l'intelligence des animaux ?

  • France : 2016-10-05 - Poche (Français)

Activité récente

Osmogun l'ajoute dans sa biblio or
2021-04-02T10:08:07+02:00

Titres alternatifs

  • Are we smart enough to know how smart animals are ? - Anglais

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