Sous la peau
Auteur
- Michel Faber (Écrivain)
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Classement en biblio - 27 lecteurs
extrait
"Cette ligne claire, là-bas, montra-t-elle, marque la limite de la mer. Pas sa vraie limite, en fait, parce qu'elle continue à l'infini. La limite de notre perception. Et, au-dessus, commence le ciel. Vous voyez? " C'était d'une cruauté poignante, mais délicieuse aussi, ce regard qu'Amlis posa sur elle, comme si elle était la gardienne de tout cet univers, comme s'il lui appartenait. Peut-être lui appartenait-il.
Afficher en entierCommentaires récents
J’ai beaucoup aimé le début du roman, me demandant ce qui allait arriver à ces multiples hommes pris en auto-stop. Puis, j’ai commencé un peu à me lasser. Peut-être ne suis-je pas un adepte du genre ? En tout cas, même si le roman se lit bien, j’ai eu parfois du mal à accrocher.
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Ce roman de Michel Fabert que m'a conseillé "Victoreau" il y a 5 ans et que je viens de relire est hors-normes et complètement déjanté. C'est un olni (objet littéraire non identifié).
Isserley (femme pour le moins étrange) parcoure les routes d'Ecosse à la recherche d'auto-stoppeurs grands et musclés de préférence.
Après un brin de causette, elle les pique avec une drogue (l'icpathua) et les emmène dans une ferme très spéciale (Ablach Farm).
Elle et ses congéniales qui se considèrent comme des hommes, traquent les Vodsels (les véritables humains qui sont traités comme du bétail) pour les engraisser et les envoyer à la "Vess Industries" ou ils deviennent un mets de choix.
Cette histoire est d'une rare cruauté et très oppressante.
Elle m'a un peu rappelé dans une moindre mesure un film "Nuits de cauchemars" ou des hôteliers enterraient dans un potager leurs clients pour les engraisser comme des oies et les manger.
Le propos de ce roman de Michel Faber n'est absolument pas le même car l'auteur dénonce avec vigueur une société d'êtres supérieurs ou le critère marchand est roi.
Pour conclure, je dirai que ce livre est à déconseillé aux âmes sensibles car il est passionnant mais assez horrible.
C'est une sorte de polar mélangé à de la science fiction gore.
Seul bémol, la fin m'a un peu déçu mais j'espère qu'il y aura une suite.
Excellent roman.
Adanson Marco..
C'est très rare que 5 ans après, je commente le même produit mais là je dois vous dire que ce livre passé complètement inaperçu est le top en matière d'horreur !!!
Je vous le conseille vivement , surtout pour les amateurs de SF- Epouvante.
Adanson Marco.
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J'avais beaucoup aimé le film de Jonathan Glazer il m'a donné envie de lire le livre. Bonne surprise ce sont deux œuvres très différentes et le livre est un très bon roman de SF au point que l'on en oublie les images du film.
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une aventure surprenante un mystère une intrigue qui nous prend à la gorge ...un livre qu on ne lâche pas avant la conclusion ....le suspense a l état brut .
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Un pur ovni que ce roman qui se déroule en Ecosse avec une curieuse héroïne. J'adorerai le voir adapté correctement au cinéma...
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Date de sortie
Sous la peau
- France : 2001-03-24 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Isserley sillonne inlassablement les Highlands. Etrange créature que ce petit bout de femme aux mains couturées de cicatrices, au regard masqué par une paire de lunettes, dont la poitrine énorme déborde d’un décolleté moulant. A l’affût derrière le volant de sa Toyota Corolla rouge, elle guette les bords de route en quête d’auto-stoppeurs à enlever. Exclusivement mâles et pas trop faméliques. Un homme après l’autre, elle les rabat dans son véhicule. Après ? Leur destin leur échappe… De cette existence monotone, Isserley se fait la narratrice. Le récit factuel d’une routine éprouvée par les années dont elle connaît les différentes étapes par cœur, les répétant comme une sorte de mantra hypnotique. Petit à petit, la jeune femme laisse infuser les émotions. Les souvenirs de son passé, des réflexions sur sa condition présente. Sous la peau, elle reste une étrangère incapable d’empathie à l’égard des vodsels qu’elle chasse, ces animaux guidés par leurs pulsions dont le babillage n’a aucun sens. Elle hait son corps conçu comme un appât pour attirer leur regard et leur faire baisser leur garde. Et pourtant, elle accomplit sa tâche, mécaniquement, sans attendre de remerciement des siens. A leurs yeux, elle est devenue un monstre. Un être irrémédiablement mutilé, source de curiosité malsaine et d’horreur. Ce fait la condamne à une existence solitaire, sans espoir de retour. Mais alors, pourquoi continue-t-elle à vivre ?
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