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— Blake, je suis désolée : il faut que j’y aille !
— Attends.
Il me tire par la main. Nos visages ne sont plus qu’à
quelques centimètres.
— J’ai un truc à te dire.
Je me perds dans ses yeux. Il sent le citron vert, l’herbe fraîchement coupée et… un parfum secret.
— Quoi ?
— Callie. (Ses yeux caressent mes joues, mes paupières, mes lèvres.) Je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à me l’expliquer, mais je sens qu’il y a quelque chose entre nous…
Je sais. Moi aussi.
— Mais tu comprends pourquoi ?
Je n’ai pas la réponse à cette question, non. Juste une impression.
— Parfois, il ne faut pas chercher d’explication, Blake.
— C’est comme ça.
— Oui, c’est comme ça.
Mon coeur joue du tam-tam ; il doit le sentir.
Tendrement, il prend mon visage entre ses mains.
Elles sont chaudes et douces.
— Tu es vraiment à part, Callie.
Sur ces paroles, il se penche pour m’embrasser.
Du bout des lèvres.
Avec délicatesse.
Ensuite, il recule, une expression enfantine sur le visage : on dirait un gamin de cinq ans qui vient de gagner un poisson rouge à la fête foraine.
Afficher en entier" - Je n'ai pas d'arme. Hormis ma grande gueule. "
P.399
Afficher en entierElle s'est sacrifiée pour moi, parce qu'elle savait que je devais retrouver mon petit frère.
Et eux l'ont abattue sans pitié.
Afficher en entier" - A ma première location, je me suis sentis revivre, me répond-elle après un moment de silence. J'étais chez moi. Je renouais avec mon tonus et ma vitalité d'avant. Tu comprends ?
Je croise les bras.
- Non. C'est de la poudre aux yeux. Cela ne dure pas. En revanche, voler son corps à quelqu'un signifie qu'en face, la fille n'aura plus jamais de répit. Elle ne reprendra pas où elle en étais après un mois de location : elle n'ira jamais à l'université, ne tombera jamais amoureuse, ne se mariera jamais. Elle n'aura jamais d'enfants. Toi, tu pourras éventuellement revivre tous ça. Pas elle. Son cerveau ne se réveillera jamais.
-Mon Dieu ! ( Madison s'affale sur le canapé. ) Cela semble tellement inhumain dans ta bouche.
- On va priver ses filles de ce qu'elles ont de plus précieux : leur vie.
Je cherche des yeux mon sac. Il est contre le mur.
- Dis comme ça, on pense à du kidnapping...
- Pire, Madison. ( Je ramasse mes affaires.) C'est du meurtre."
P.288-289
Afficher en entier" - Tu as peur que je ne t'aime plus si tu me dis de quoi on t'a opérée ? Tu me prends pour un crétin ?
Ma lèvre se met à trembler.
- Pas du tout !
Blake me sert la main.
- Rien de ce que tu ne pourras me dire ne changera les sentiments que j'ai pour toi. Je veux tout savoir de toi. Tout. "
P.229
Afficher en entier" - Maintenant, sois sympa et rends-moi mon vieux corps de grosse. Il ne paie pas de mine mais c'est le mien. "
P.413
Afficher en entierJe ne cherche plus qu'une unique chose aujourd'hui: survivre.
Afficher en entier" Je repense à Blake, aux trop rares moments qu'on a passé ensemble. Trouvera-t-il un jour la force de me pardonner ? La princesse, malheureusement, a perdu ses beaux habits et son carrosse. Elle est cloîtrée dans un donjon en vie. Le conte de fées est terminé. Les princes qui se portent au secours de princesses ayant essayé d'assassiner leurs grands-pères, ça n'existe pas. "
P.355
Afficher en entier" - [...] C'est un peu comme avoir une bombe à retardement dans le crâne.
- Une bombe ? Dans ma tête ? Vous rigolez, là ?
- Je suis désolée...
[...]
- Il y a quand même une lueur d'espoir...
- Laquelle ?
- Tu es la seule dont la puce a été altérée. A leurs yeux, tu es unique."
P.302
Afficher en entier- Helena, qu'avez-vous fait de ma vie ?
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