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Extrait ajouté par x-Key 2011-01-31T16:42:08+01:00

Je suis amoureuse de cette Terre sur laquelle j'ai mes pieds. Je l'aime avec tous ses défauts, toutes ses tares. Je l'aime à cause de ça. J'aime le trop froid et le trop chaud, la pluie, la boue, les embouteillages, les examens ratés, les cartes postales moches, les mensonges, les larmes, les blessures et la mort. J'aime ce qui manque et ce qui dépasse, j'aime le trop et le pas assez, je veux me brûler aux orties et aux casseroles, ça ne me dérange pas, je veux bien égarer mes clés, avoir mal à la tête, être trompée (pas par Bran), être bousculée. Mais je prends aussi les bonnes choses. Je veux être caressée, je veux manger des banana split, je veux écouter de la bonne musique, recevoir des lettres, voir naître des bébés, faire la sieste, aller à Venise... je veux faire entrer l'air dans mes poumons, ... je veux respirer.

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Extrait ajouté par Pamie 2011-07-22T02:21:33+02:00

Elle gardait sa paume ouverte et le vert du scarabée irradiait au milieu de tout le sombre que faisaient ses vêtements, le tableau de bord et le sac de voyage.

- On en trouve sur le sarcophage de Toutankhamon, dit-elle.

- Ah...

- Ils sont le symbole de l'éternel retour.

- Vraiment ?

- Oui, du soleil qui revient, qui échappe aux ombres de la nuit, chaque matin, et qui remonte dans le ciel.

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Extrait ajouté par Pamie 2011-07-22T02:21:33+02:00

C'était le rituel, une fois par semaine, le mercredi, et ça a duré des années. Il nous faisait toujours ses spaghettis bolognaise et nous ne voulions rien d'autre. Il posait la casserole fumante et odorante sur un journal plié en deux au milieu de la toile cirée de la table et il nous disait : "Mangiate !" Dans la pièce voisine, ma mémé Chiara, qui commençait à perdre la tête, répétait sans fin la même question : "Marcello, chi c'è ? " Marcello, qui est là ? A quoi il finissait par répondre : "Sono le tue nipoti", c'est tes petites-filles. Alors elle se taisait pour un moment avant de recommencer : "Marcello, chi c'è ? " Comme dessert, nous avions toujours une boîte de crème Mont-Blanc, praliné, vanille ou chocolat, qu'il nous servait dans des bols. Il nous forçait à la finir. Il était heureux de nous avoir et de nous faire plaisir, une fois par semaine. Mais c'est lui qui est parti le premier. Mémé Chiara est toujours en vie, dans sa maison de retraite, et elle continue à demander "Marcello, chi c'è ? " toutes les quinze secondes environ. La vie est mal fichue.

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Extrait ajouté par Saphira 2012-02-08T18:01:31+01:00

«Si vous voulez voir Ashelbi, avait dit l'immense garçon, marchez vers le desert.» Alors elle avait marché vers le desert. Il lui aurait dit : « Si vous voulez voir Ashelbi, enterrez-vous dans le sable », elle se serait enterrée dans le sable.

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Extrait ajouté par Saphira 2012-02-08T18:00:28+01:00

« J'y crois parce que ça n'a aucune chance d'arrier. Dans mes romans, ce qui n'a aucune chance d'arriver arrive. Et ce qui doit arriver n'arrive pas. »

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Extrait ajouté par Pamie 2011-07-22T02:21:33+02:00

- Pourquoi m’as-tu appelé ? reprit-il. Je suis vieux. Je ne sais rien faire. Tu ne me connais pas. Nous faisons un couple d’aventuriers complètement à côté de la plaque, tous les deux. Je suis sûr qu’il y avait dans ton entourage au moins cinquante personnes plus compétentes que moi.

- Peut-être.

- Alors ?

- Alors je sais pas… J’ai eu l’intuition que…

- Que quoi ?

- Que vous feriez l’affaire. Que vous seriez la bonne personne. Je vous ai trouvé l’air un peu perdu, dans la voiture. Mais l’air sage aussi. C’était un drôle de mélange. Et puis, votre métier. Je me suis dit que vous seriez peut-être plus familier avec ces choses peu ordinaires.

- J’avais l’air tellement perdu ? demande-t-il.

- Oui. Un peu.

- Ah, bon.

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Extrait ajouté par coco54 2012-03-25T17:23:20+02:00

La singularité de Bran leur valut des moments d’embarras et d’autres de franche rigolade. Il pouvait savoir des choses dont un Terrien n’avait aucune idée, comme par exemple le nom de tous les papes depuis saint Pierre ou bien celui d’un insecte insignifiant, mais si on lui demandait sa pointure dans un magasin de chaussures, il pouvait perdre contenance et répondre au hasard :

– Je ne sais pas… douze ?

Un soir, Anne le trouva gondolé de rire devant un documentaire où l’on vantait la performance d’un plongeur qui venait de battre le record du monde d’apnée statique, soit onze minutes et trente-cinq secondes.

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Extrait ajouté par Pamie 2011-07-22T02:21:33+02:00

Il évoluait comme dans un rêve dont on aurait réglé parfaitement la netteté de l'image et du son, ajusté les reliefs et la densité, jusqu'à lui donner l'apparence hallucinante de la réalité. Un rêve dont la durée n'aurait pas été distordue comme dans les vrais rêves, mais serait au contraire restée constante et réaliste.

Il en éprouvait à la fois la terreur et l'émerveillement.

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Extrait ajouté par Leane 2011-08-27T22:28:32+02:00

[...]

-Excuse-moi. Tu n'aurais pas quelques antinausée? Je ne sais pas où sont passés les miens.

-Oh, ça tombe mal! fit Torkensen, je viens de prendre le dernier que j'avais. Désolé.

Il se garda bien d'ajouté qu'il l'avait fait exprès. Bachelier jeta un coup d'oeil sur sa gauche. Il savait très bien qu'Ashelbi n'en aurait pas, mais il était tellement désemparé qu'il demanda tout de même:

-Excuse-moi, Ashelbi, tu n'aurais pas un ou deux antinausée? Il se trouve que j'ai...

-Désolé, l'interrompit Bran (Ashelbi), je n'en prend jamais.

Et il éprouva un malin plaisir à ajouter qu'il adorait la quiche lorraine.

[...]

-Ça va pas? demanda Torkensen?

-Brhooorrf..., répondit Bachelier qui d'ordinaire, articulait parfaitement tous les mots.

Il n'y avait pas de temps à perdre et Torkensen enchaîna sans hésiter:

-Si t'es malade, je peux te remplacer pour ta journée, ce soir...

-Gruuulst..., répondit Bachelier.

"Gruuulst" ne signifiait pas oui, mais Torkensen estima que le mouvement de paupières qu'avait esquissé le garçon en le prononçant valait pour un acquiescement.

-C'est d'accord. Je dirai à Geemader que je m'en charge à ta place.

-Rhooooohrg..., dit Bachelier, à la suite de quoi il se leva lentement, se dirigea vers la porte, l'ouvrit discrètement et quitta la cuisine sans même demandé l'autorisation.

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Extrait ajouté par Pamie 2011-07-22T02:21:33+02:00

La jeune fille ne quitta pas ses pensées. Elle lui avait parlé avec une familiarité déconcertante, et cependant, sans une once d’effronterie. Il avait accepté d’elle des questions indiscrètes, comme on les accepte d’un petit enfant qui vous demande si vous allez mourir bientôt ou pourquoi vous avez un gros bouton, là. On ne lui en veut pas. Au contraire, on est attendri par sa candeur.

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