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Liste des extraits

p. 176

- Je suis encore à toi, Ivy, chuchote-t-il. Je l'ai toujours été.

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- Tu n'étais pas obligé de venir. Tu avais le choix.

- Tu crois vraiment que j'avais le choix ? s'exclame-t-il. Quel choix ? Je ne suis pas comme ton père ou Callie, Ivy. Jamais je n'allais te laisser partir ainsi. Je t'aime. Je n'ai jamais eu le choix.

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P. 170

- Je sais que tu m'en veux, Bishop. Quand est-ce que tu vas le reconnaître ?

- Bien sur que je t'en veux. (Il fait un pas vers moi et, pour compenser, je recule de la même distance.) Je ne l'ai jamais nié. C'est ce que tu as envie d'entendre ?

- Peut-être.

Mon coeur tambourine comme un fou dans ma poitrine. Tout à coup, je suis terrifiée d'imaginer où ce scénario va nous mener. Suis-je assez courageuse pour faire mes propres aveux en retour ? J'aurai dû continuer à me taire, rentrer à la maison et me glisser dans le lit. Mais combien de nuits pouvons-nous encore tenir ainsi avant qu'il ne se détourne au lieu de me prendre dans ses bras ? Avant que je ne me réveille un matin pour découvrir le lit vide, Bishop parti pour de bon ?

- Très bien, dit-il un ton plus haut. Je t'en veux parce que pendant tout le temps où je tombais amoureux de toi, tu cherchais des façons de me tuer !

Je reste bouche bée un instant.

- Je n'ai pas... Ce n'est pas...

- Je t'en veux parce que quand tu as eu l'occasion de me dire la vérité, tu as préféré mentir ! (Il a franchi l'espace entre nous plus vite que je n'ai pu reculer, et nous nous retrouvons presque torse contre poitrine.) Je t'en veux parce que maintenant qu'on a une seconde chance, tu refuses toujours d'être franche avec moi !

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-Je t'aime Bishop. Je n'ai jamais cessé de t'aimer.

C'est la première fois que je lui révèle vraiment mes sentiments, sans qu'ils soient déguisés ou dissimulés entre deux mensonges. Ces paroles ne sont pas faciles à prononcer pour moi et ne me viennent pas naturellement. Ma famille m'a appris à les conserver précieusement, à toujours être avare de ce qui est le plus important. Il me faudra déployer pas mal d'efforts avants que les mots se forment de façon aisée dans ma bouche, avant que ce qui se trouve dans mon cœur ne me donne pas la sensation que je dois le cacher. Je perçois la lueur dans les yeux de Bishop et je penche la tête, souriant alors que mes larmes coulent encore.

-Mais tu t'en doutais, non?

Bishop répond doucement:

-Oui, je m'en doutais.

-Comment tu le savais?

Il écarte mes cheveux de mon visage, touche des lèvres ma tempe, ma joue, la peau sensible au-dessous de mon oreille. Je ferme les paupières, le cœur battant la chamade.

-Parce que même si tu as changé par beaucoup d'aspects, tu es toujours la même Ivy, profondément. Celle qui livre tout par ses yeux, son expression, même quand elle refuse de parler. Et je sais que cette fille-là est assez courageuse pour m'aimer, même si c'est difficile pour elle.

Les autres ont-ils autant de chance? Trouvent-ils quelqu'un qui les comprend vraiment? Quelqu'un qui accepte leur façon étrange et abracadabrante de voir et d'aborder le monde sans constamment s’efforcer de les changer? Il me laisse être Ivy, alors que tant d'autres auraient essayés de me transformer en une personne différente, et c'est là le cadeau le plus précieux que Bishop m'offrira jamais.

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"- L'amour, c'est vache, non ? (Ses traits se sont adoucis et son regard s'est fait plus chaleureux.) On ne cesse pas d'aimer juste parce qu'on est déçu par quelqu'un."

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"Le courage, c'est en partie reconnaître sa propre culpabilité."

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- Pourquoi tu la portes encore?

Bishop suit mon regard vers son anneau.

- ça te dérange?

Je hausse les épaules un peu crispée.

- On n'est plus mariés.

- Je suis au courant, répond-il, le regard rivé sur mon annulaire nu. Où est la tienne?

- Je l'ai jetée. Elle ne signifiait rien. Pas ici.( Sur cette réplique énoncée d'un ton cassant, je m'empare des lanières de viande.) A Westfall non plus, pas vraiment.

J'en était venue à aimer Bishop, mais tous les vœux que j'avais prononcés étaient fondés sur un mensonge. Seulement je ne trouve pas les mots pour expliquer cette distinction. Bishop ne bouge pas pendant que je commence à emballer la viande.

- Pour moi, elle avait une signification, dit-il. Elle en a toujours.

Les yeux baissés sur le comptoir de la cuisine, je sens le regard de Bishop me transpercer.

- Après ton expulsion, le garde qu'ils ont affecté à ma surveillance portait une arme, déclare-t-il soudain. (Étonnée, je relève la tête, sans bien comprendre où il veut en venir). J'essayais tout le temps d'échapper à sa vigilance. Je lui faussait compagnie dès qu'il tournait le dos. Je te jure, il me détestait. Une fois je suis arrivé jusqu'à la barrière. J'étais monté à mi-hauteur quand il m'a rattrapé.

- Mais le barbelé...

Je n'ose même pas imaginer le blessures qu'il se serait infligées s'il était passé par-dessus.

Bishop secoue la tête avec énergie.

- Je m'en fichais. Mais ensuite, il m'a dit que si j'essayais, il me tirerait dessus. Ma mère l'avait autorisé à me blesser à la jambe si on en arrivait là. (Il tranche un morceau de viande, les doigts tendus sur le couteau.) J'ai quand même failli le faire. J'étais désespéré, Ivy. Prêt à tout pour te retrouver... Je pensais que ce serait pareil pour toi.

P 162- 163

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P. 9

Les larmes dévalent mes joues et leur sel me pique les lèvres. Je cède et m'autorise à pleurer. Pour tout ce que j'ai perdu, par peur de ce qui m'attend. Je pleure la fille que j'ai été, l'épouse que je n'ai jamais voulu être, la tueuse que j'ai refusé de devenir, la traîtresse que j'ai prétendu être.

Je ne suis aucune d'entre elles à présent. Je relève la tête et m'essuie les yeux. Fille. Épouse. Tueuse. Traîtresse. Ce sont toutes d'anciennes versions de moi. A partir de maintenant, je deviens une survivante.

Je respire un grand coup et je lâche la barrière.

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Avant d’être aimée, je supportais mieux la solitude.

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P. 163

- Et maintenant ? demande Bishop. Niveau survie, tu t'en tires plutôt bien, ajoute-t-il avec un rire sec et sans joie. Tu devrais peut-être m'apprendre ton astuce. Comment on s'y prend, pour arriver à tourner la page comme s'il n'y avait rien de plus facile ? Comme si tout ce qui s'est passé n'avait aucune importance ?

Je ne supporte pas l'amertume qui perce dans sa voix d'autant plus que j'en suis la cause.

- Mais si, bien sûr que ça a de l'importance ! Et ce n'est pas facile... (Malgré ma gorge serrée, je force les mots à sortir.) Rien de tout ça n'a été facile.

Bishop souffle un coup.

- Ce n'est pas l'impression que j'ai.

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