Water Knife

Après une première partie que j'ai trouvée un peu lente, et ce d'autant plus que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à en comprendre tous les tenants et aboutissants, j'ai finalement beaucoup apprécié ce récit à la croisée de la science fiction et du thriller! C'est un roman riche de beaux messages et de réflexion, porté par des personnages profonds, et qui saura me rester en tête.

"Quand l’eau est plus précieuse que l’or, une seule vérité régit le désert : quelqu’un doit saigner pour qu’un autre boive", cette phrase résume parfaitement ce roman qui aborde un futur très fortement probable si le monde venait à manquer d'eau. Elément vital et essentiel, on ne s'en rend pas suffisamment compte et ce roman nous le rappel de la plus dur et cruelle des manières en nous dévoilant la noirceur, la brutalité et la cruauté de l'Homme lorsqu'il s'agit de survit. Une thématique très bien abordée et un nouveau système mondial assez intéressant à découvrir et on comprend la signification du titre.

📦 J'ai reçu ce livre dans ma première box KUBE, et, bien que perplexe par le résumé, j'ai fini par le 𝐃𝐄́𝐕𝐎𝐑𝐄𝐑 !

Nous suivons trois protagonistes, chacun issu de milieux très différents. La façon dont ces personnages se rencontrent est finement amenée et imprévisible. Il est simple de s'attacher aux personnages et je ne me suis ennuyée avec aucun d'eux.

Mieux vaut avoir une carte des USA 🇺🇲 vers soi au début, cela facilite la compréhension des territoires et fleuves mentionnés. Les quelques organisations inventées sont très bien expliquées dès le début ce qui facilite l'entrée dans le roman.

Le récit est criant de réalisme, il nous pousse à craindre un futur similaire à celui décrit au fil des pages. Je me suis même surprise à le lire essentiellement lorsqu'il pleuvait chez moi, histoire de me rassurer un peu. 🌧

» Petits points négatifs (𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑝𝑒́𝑡𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑙𝑠), j'ai trouvé que les flashs backs étaient flous, on ne sait pas trop quand ils commencent ni quand ils s'achèvent (je n'aurais pas été contre une mise en forme italique ou un saut de ligne par exemple).

Ecrivain de science fiction américain, Paolo Bacigalupi livre ici un roman qui pourrait bien ne plus être de la science fiction plus tôt qu'on ne le pense…

Angel est un Water Knife. Dans un mode futuriste dans lequel l'accés à l'eau est devenu denrée rare, voir même un vrai combat, il s'occupe de couper l'eau un peu partout en cas de perte de bataille judiciaire. Au passage, c'est aussi un tueur. Lucy est journaliste et elle va croiser sa route, surtout quand une histoire de droit vient se mêler à l'histoire…

A partir de là, on a une histoire d'anticipation à court terme qui fonctionne super bien. Et ceci grâce à des personnages dont on explore le passé au minimum… mais c'est bel et bien le minimum requis pour qu'on s'attache suffisamment à eux. En fait, il n'y a pas réellement de bons ou de mauvais dans cette histoire. Ou plutôt si, mais ceux que l'on percevra comme mauvais (et qui, souvent, accomplissent des actes immondes), ont des raisons valables. Il faut dire que, pour de l'eau, on serait capable de tout. le choix du combat est, pour cette histoire, le meilleur possible.

Alors certes, la structure du roman emprunte parfois des chemins balisés. Mais pour mieux s'orienter ensuite sur d'autres moins souvent parcouru. La lecture peut être parfois compliquée, tout se déroulant dans un sud américain au soleil écrasant, à la limite du mexique. Mais pour une fois que ce n'est pas prétexte aux cartels (même si parfois on en est pas loin) et que ça offre quelque chose d'original, je vous conseille de découvrir Water Knife, puisque ce futur n'est pas improbable, loin de là même !

Un livre très intéressant qui nous décrit le futur dans un monde où l'eau est devenue rare et donc chère. Dans un désert, c'est évidemment compliqué de vivre sans eau, c'est poussiéreux, sale, ... Et cette ambiance là est bien ressentie, avec le contraste des hôtels de luxe climatisé, avec l'eau courante, etc. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de l'histoire. Mais je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire en elle-même. Il faut un certain temps avant de comprendre qui est qui, qui fait quoi et qui sert à quoi, les noms, etc. Ce n'est pas facile facile. Et même après ça, je sais pas, je ne me suis pas attachée spécialement aux personnages, à l'histoire, à leur combat... Il manque ce petit plus !

En plus, vivant en Belgique, j'ai du mal à concevoir un monde sans eau, il peut tout le temps ;) et je pense, que ça n'a pas aidé, on ne sait pas comment cela se passe dans les zone plus humide de la Terre. Est-ce que le problème existe juste dans le désert du Texas ? Bref, il manquait quelque chose pour en faire un bon livre !

Un thriller d’anticipation qui fait froid dans le dos avec une fin extrêmement pessimiste mais d’un réalisme glaçant.

Je n'ai pas choisi le meilleur moment pour commencer cette lecture assez exigeante, il faudra que je la relise pour l'apprécier à se juste valeur.

Le début est très dense sauf si l'on connait bien la géographie et les lois des Etats-Unis. Une fois les repères acquis, ça se lit très bien, c'est passionnant et flippant de réalisme. La thématique est très actuelle, on pense facilement que c'est exactement ce qui risquerait de se passer en cas de pénurie d'eau. du coup, on est mal à l'aise tout le long tellement on peut se dire qu'il en faut peut pour que ça devienne notre réalité. Un très bon thriller dans un futur proche qui résonne un peu trop avec ce qui risque de se produire pour être lu sereinement.

https://monmondedepapier.wordpress.com/2018/09/04/water-knife/

Ce livre m’avait beaucoup tenté par son résumé, mais j’avoue que j’appréhendais aussi un peu que cela ressemble à Fahrenheit 451, c’est-à-dire un gars qui a toujours trempé dans son truc et découvre grâce à une rencontre avec une jeune femme que les choses vont plus loin, qu’il est temps de réfléchir et de réagir. Et bien non, ce livre n’avait rien à voir avec Fahrenheit, ce n’était qu’une fausse impression du résumé. C’est un roman qui a son propre univers, sa propre histoire, et qui est fascinant du début à la fin.

Ce roman touche le problème de l’eau, et en l’occurrence du manque d’eau et de l’organisation qui se déploierait pour le combler. Et franchement, c’est effrayant de voir à quel point le monde tomberait facilement, à quel point nous sommes dépendants de l’eau pour tout et n’importe quoi.

(...)

C’est un roman que j’ai apprécié lire, qui m’aura fascinée tout du long. C’est de la science-fiction passionnante, qui pousse à réfléchir, et ne laisse pas de glace. Je découvrirais avec plaisir d’autres romans de l’auteur.