Transperceneige (Intégrale)

Je n'accroche pas du tout.. Autant le film et la série, j'avais bien aimé autant là je me force à lire et ce n'est pas possible...

J'ai voulu lire cette bande dessinée parce que j'ai adoré le film et la série, j'avais donc très envie de voir ce qui les avait inspiré.

Je ne m'attendais pas exactement à ça mais j'ai apprécié cette lecture. J'ai aimé les dessins et l'ambiance globale, je pense que j'essaierai de voir les autres tomes.

Le 1er tome date un peu et ça se sent dans l'écriture et le langage utilisé un peu trop vulgarisé par l'argot employé.

Les deux suivants respectent bien l'ambiance du 1er. L'idée de départ est bonne mais l'ensemble ne m'a totalement convaincue. Les graphismes et le scénario global sauvent un peu ces 3 tomes.

J'avais peur d'être déçue mais c'est tout l'inverse: je ressors ravie de ma lecture. C'est une histoire très sombre dans l'histoire et l'esthétisme qui très vite nous oppresse à la fois par l'enfermement du train et par l'immensité de glace à l'extérieur. Les intrigues se passent également rapidement ce qui n'améliore en rien ce sentiment. En somme, un univers fascinant avec des personnages, une ambiance et une intrigue passionnantes.

Qu'est-ce que le Transperceneige ? C'est d'abord une puissante machine résistant à des températures de -90°C, capable de crever la glace et de tirer 1001 wagons d'un bout à l'autre de la planète grâce à son moteur à mouvement perpétuel. C'est aussi le triste reflet de la société humaine : une poignée de nantis se partagent les wagons de tête et les meilleurs vivres, une majorité de personnes travaillent d'arrache-pied pour assurer la survie de l'humanité et quelques pauvres bougres, en queue de train, sont livrés à eux-mêmes dans des conditions abominables... Certains aimeraient se délester de ces wagons peu utiles, d'autres militent pour rendre leur dignité aux queutards et les intégrer au reste du train...

C'est une histoire fascinante : la technologie de ce train est impressionnante, les petits complots et trahisons des uns et des autres sont intrigants, la lutte de Proloff et Adeline est passionnante. Dans chaque tome, le lecteur a de bonnes raisons de retenir son souffle ! J'ai lu cette BD en ayant la série Netflix en tête et donc la peur d'être déçue, l'histoire est différente et tout aussi bien, peut-être est-elle un peu plus sombre que la série. Je ne suis guère fan du dessin dans le premier tome, mais le style change dans les deux autres volumes.

Vu la fin du tome 3, j'ai très envie de poursuivre l'aventure avec "Terminus" !

Une histoire avec un scénario surprenant de part son originalité.Lu après avoir découvert le film, j'ai aimé cette BD malgré quelques passages un peu difficiles à saisir.Elle possède des ressemblances avec le film mais qu'une partie,certaines scènes auraient dut être présente dans l'adaptation cinématographique ,elles en auraient valus la peine même si l'intrigue aurait été quelques peu différentes.

Une superbe intégrale que ce Transperceneige avec un récit glaçant, une lutte des classes sans merci et un train qui parcourt un monde apocalyptique sans but.

L'histoire est prenante mais déprimante, il n'y a pas une once d'espoir ! Le dessin participe à cette ambiance, il faut aimer le coup de crayon (ou de pinceau pour les deux derniers tomes), pour ma part on a parfois du mal à reconnaître l'un ou l'autre des personnages.

Le scénario quant à lui est bon mais semble parfois vouloir nous perdre dans les méandres de l'histoire.

Bref, une bonne BD qui reste un classique du 9ème art.

Le premier tome de cette intégrale : "L'échappé", correspond à la bande dessinée d'anticipation apocalyptique qui a vu le jour dans la revue (À Suivre) au début des années 1980, illustré par Jean-Marc Rochette sur un scénario de Jacques Lob (décédé en 1990) et parue pour la première fois en album en 1984. le tome deux ("L'Arpenteur") et le tome trois ("La Traversée"), toujours dessinés par Rochette (mais on reconnaît dans ces planches plutôt le peintre qu'il est également), paraissent respectivement en 1999 et 2000, sur des scénarios de Benjamin Legrand.

Personne ne sait exactement ce qui s'est passé après la grande catastrophe, la terre a basculé dans une ère glaciaire aux températures extrêmes qui ont fait périr presque toute l'humanité, en plein mois de juillet. Les quelques milliers de survivants paniqués ont pu investir le Transperceneige : un train, long de quelques kilomètres et à la pointe de la technologie. (Providence ou calcul de risque des plus nantis ?)

Dès le départ, dans cette Arche-de-Noë-sur-rails, archibondée d'humains aux abois, la hiérarchie à l'horizontale s'est immédiatement imposée. Derrière la Sainte Loco(motive) se trouvent les "wagons dorés", réservés à l'élite politique, religieuse, militaire et autres pourris imbus de leur prétendu pouvoir. Suivent les "wagons des secondes" pour les "chanceux", mais sous l'assujettissement des militaires...et...les wagons-de-queue où les plus défavorisés entassés comme du bétail essaient de survivre dans des conditions innommables (je vous laisse deviner ce qu'on y mange quand les vivres commencent à manquer).

Proloff, "queutard" de cette dernière zone a décidé de vouloir échapper à cette non-vie pour remonter dans les "secondes"...escapade qui ne plait pas au staff militaire. Adeline, une "seconde", militant pour l'intégration des "queutards", va croiser son chemin...

Dans une mise en page classique, les dessins réalistes complètent parfaitement les nombreux dialogues et mettent en évidence le comportement des personnages. Ces illustrations se déploient en noir, blanc et gris, à l'intérieur des wagons mais, dominent les lignes noires, le blanc et le blanc quand on peut regarder les immenses étendues blanches enneigées que le Transperceneige traverse... dès que ce train apparaît en entier, une "voix-off" commente en strophes, que ce monstre de métal transbahute sans but, accentuant ainsi les sentiments d'oppression et de claustrophobie.

Les deux tomes suivants ne sont pas les suites directes du premier album, mais on reste dans le même univers, avec un autre train, plus imposant, sans fenêtres, clivant le même enfer blanc à -85°C, abritant une autre tranche d'humanité, guère plus enviable.

Des mensonges, manipulations politiques et médiatiques, la religion de Sainte Loco, des jeux télévisées, la décérébration par des voyages virtuels sont sensés garder ce dernier magma humain et égoïste sur les rails et empêcher déprimes et suicides...

Puig Vallès, un arpenteur solide et Val, créatrice de rêves et (!) fille du conseiller principal, sont les éléments positifs qui cherchent à connaître la vérité...

Les illustrations aux traits maintenant flous (parfois juste esquissés) sont prédominé par une palette de teints encore plus sombres. Noir d'encre, noir, gris foncé, gris plus clair soulignent la claustration écrasante d'une vie dans les wagons sans ouvertures.

Dans le troisième et dernier album, les dessins s'éclaircissent de nouveau, quand un message capté sur les ondes ouvre l'espoir de trouver un objectif à ce voyage dans un monde figé à jamais...

Le Transperceneige, qui a eu les honneurs d’une adaptation au cinéma en 2013, est avant cela une BD sortie en 1984 et ses deux suites, « l’Arpenteur » et « la Traversée » (1999 et 2000). Et, disons-le de suite, elle est considérée comme une référence et un modèle du genre, ce qui a motivé ma lecture de son intégrale. Alors, est-elle à la hauteur ? Oui ! Trois fois oui !

Notre monde a subi une catastrophe d’ampleur planétaire. Nous ne saurons jamais avec certitude ce qui l’a provoqué, mais un perpétuel hiver meurtrier s’est abattu sur la terre, éradiquant toute forme de vie. Les derniers rescapés ont pris place dans un train de luxe équipé pour être autonome, c’est le Transperceneige. Depuis, il trace sa route droit devant lui, ne s’arrêtant jamais, à la recherche d’une hypothétique oasis épargnée. Dans ses wagons règne une nouvelle division sociale. Devant, les riches, au milieu la classe moyenne et en queue de train, dans les wagons à bestiau, sans fenêtres, sans confort, sans vivres, les « queutards », les exclus de cette nouvelle civilisation, ignorés du reste du train. Mais un jour, bravant le danger mortel, un queutard parvient à rejoindre les deuxièmes classes. Il amène avec lui le vent du changement et de la rébellion… Ou celui de la répression.

L’histoire du Transperceneige, c’est une des BD les plus sombres et désespérées que j’aie jamais lue. Le dessin, pour en parler un minimum, n’est absolument pas le principal intérêt du titre et reste classique, tout en noir et blanc qui ne fait que magnifier les ombres et traits anguleux des cases, mettant d’autant en valeur les émotions et les visages, le côté glacial de l’ensemble, ce monde recouvert de blanc. Dans ce huis-clos reproduisant les clivages de notre société en les exagérant, la fracture n’est plus seulement sociale, elle est physique. Physique, de par le simple fait de se trouver dans le bon wagon, ou non. Exagérée, car il n’y a pas de nuance. Dans ce monde à la dérive, perdu pour l’humanité, les survivants continuent d’avancer, s’accrochent à cette vie sans issue, sans espoir, avec une énergie dérisoire et la volonté de trouver un mythique endroit épargné, tout cela mené par les mensonges et les non-dits des hautes sphères qui abreuvent le train d’informations positive pour éviter l’implosion, pour calmer les tensions inhérentes au huis-clos forcé. Jusqu’à ce jour où tout est remis en question…

Si vous cherchez une bonne BD, que les vieilles séries et leur graphismes un peu vintage ne vous rebutent pas, alors allez-y, mettez la main sur celle-ci. Mais prévoyez une bonne lecture optimiste pour vous remonter le moral une fois la page de fin refermée...

j'ai vu le film en premier que j'ai adorer, j'ai appris qu'il existait une BD que j'ai trouver encore meilleur mais bien éloignée du film même si certaine idée reste et de nouvelle apparaissent.

j'aurais aimée une conclusion à la BD qui nous laisse rêveur sur une suite.