Un mensonge pour être aimée

Se penchant vers elle, il effleura ses lèvres doucement. Elle réagit aussitôt, enlaçant sa nuque et entrouvrant la bouche. Ce fut elle qui fit entrer sa langue en contact avec celle de Diego. Elle ne pouvait plus attendre, et la lenteur de ses gestes était une torture de tous les instants. Toutefois, une fois que le baiser s'approfondit, il sembla perdre un peu de son self-control. Passant les mains sous sa tunique, il lui caressa le dos fougueusement. Dans le même temps, il l'entraîna vers le lit, sans cesser de faire glisser sa langue contre la sienne, l'embrassant à pleine bouche. Il commença à la dévêtir, lui retirant son haut, puis s'attaquant avec ardeur à sa ceinture et à la fermeture éclair de son jean. Ne voulant pas être en reste, Marie avait déjà déboutonné sa chemise et en avait écarté les pans. Comme il était beau ! Sa peau luisait à la lueur des bougies. Son regard brûlant de désir et ses lèvres gonflées par leurs baisers finirent de la faire chavirer. Elle lui retira sa chemise puis s'attaqua à son tour à son pantalon, qu'elle réussit à faire tomber à ses pieds malgré le tremblement de ses doigts. Ils n'étaient plus, tous deux, qu'en sousvêtements. Diego portait un shortly de soie noire qui ne cachait rien de son excitation.

Quand il l'eut déposée sur le lit, il recula un instant pour l'admirer. Elle avait un corps si harmonieux, tout en courbes, et, étonnamment, portait de simples dessous de coton blanc. Pourtant, elle lui parut à cet instant plus belle et sexy que si elle avait mis la parure la plus sophistiquée. N'y tenant plus, il reprit ses lèvres tout en dégrafant son soutien-gorge. Mon Dieu, ses seins ! Ils l'avaient obsédé depuis leur première rencontre. Ils étaient si beaux qu'il en eut le souffle coupé ! Sa poitrine était généreuse mais très ferme. Une splendeur ! Rien à voir avec les poupées siliconées qu'il fréquentait habituellement. Ses formes étaient naturelles et d'une beauté stupéfiante. Il caressa le petit tatouage du revers de la main, en souriant. Dire que c'était ce dessin qui avait tout d'abord retenu son attention ! Passant les doigts sous sa culotte, il la lui retira sans la quitter des yeux. Le désir et l'appréhension se lisaient dans son regard, et il lui sourit pour la rassurer, avant de se débarrasser de son caleçon.