Un P'Tit Gars d'Autrefois, Tome 2 : Le pensionnat
Auteur
- Michel Langlois (Écrivain)
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Le séminaire séraphique
C’est la deuxième année que je monte dans un train à
la gare du Palais de Québec pour me rendre au sémi- naire séraphique à Ottawa où ma mère m’a inscrit.
L’année dernière, j’étais en classe d’éléments latins. Je me suis ennuyé à mourir et le monde a cessé d’exister quand j’ai appris que Sam était mort.
Quand j’y suis retourné après les fêtes, je suis devenu ami avec Gilbert et là le temps a passé plus vite parce que nous nous sommes intéressés à toutes sortes de jeux comme le hockey, la balle au mur, le missis- sippi, le diabolo et la toupie.
Vous ne savez pas quoi ? Durant le mois de vacances passé à la maison, j’ai par hasard – mais c’est vrai que je l’ai aidé un peu, le hasard – mis la main sur la lettre que le directeur a fait parvenir à ma mère l’année dernière et qui m’a valu, c’est bien pour dire, de me retrouver prisonnier dans ce séminaire. J’aurais donc dû surveiller le courrier !
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Résumé
Étienne Jutras est pensionnaire dans un séminaire tenu par des pères capucins. Nous le suivons tout au long des années qui lui permettront de réaliser son cours classique et de poursuivre son apprentissage de la vie. Dans ce deuxième livre, on découvre un autre visage de la vie au Québec dans les années 1950, des comportements différents d’aujourd’hui, des bonheurs faits de petits riens.
Au fil des saisons, Étienne et ses amis trouveront toutes sortes de stratagèmes pour lutter contre l’ennui et se libérer du désagréable sentiment d’être prisonniers entre quatre murs : sports, études, activités en plein air, théâtre, débats, construction d’un campe, etc. Étienne goûtera aussi à la grande évasion qu’offre la littérature.
Cette fois encore, Michel Langlois nous offre un texte à saveur autobiographique aux allures d’un journal intime, reflet tendre et réaliste d’une adolescence avant la Révolution tranquille. Émerge aussi le désir de devenir écrivain.
Un tableau animé et plein d’humour d’une époque pas si lointaine où l’apprentissage se faisait de façon rigoureuse et donnait lieu à beaucoup de grincements de dents mais aussi à des éclats de rire.
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